Paris-Nice : les réactions des BSE après le prologue

Les coureurs de Bretagne-Séché Environnement ne figurent pas sur les premières lignes du classement à l'issue du prologue de Paris-Nice. A Maurepas, Eduardo Sepulvedra prend la 80e place à 33 secondes du vainqueur du jour, le Polonais Kwiatkowski. Le premier coureur de la formation bretonne est Florian Vachon, 45e à 27 secondes du vainqueur (notre photo).

 

Emmanuel Hubert, manager général: " Même si on pouvait espérer perdre globalement moins de temps, ce prologue de Paris-Nice nous confirme que le très haut niveau, en World Tour, est une marche supplémentaire à gravir. Peut-être Eduardo (Sepulveda) a-t-il été un peu timide en terme d'emploi de développements plus importants ? Mais la route est encore longue jusqu'au col d'Éze. Des favoris de Paris-Nice tels Fabio Aru ou Romain Bardet ont perdu autant de temps qu'Eduardo. Il va donc se passer des choses dans les jours à venir." 

Eduardo Sepulveda (80e à 33" de Kwiatkowski) : " Je suis déçu. Le contre la montre est ma discipline de formation, c'est un résultat difficile à accepter. J'ai dû mal appréhender l'épreuve en voulant trop tourner les jambes et ne pas mettre de gros développement comme je le fais parfois. J'ai sous-estimé sans doute les performances que pouvaient accomplir les meilleurs. Même si le circuit n'était pas forcément taillé pour moi, car athlétique, je trouve l'addition sévère. Il faut malgré tout que je reste concentré pour la suite, la semaine est longue."    

Florian Vachon (45e à 27 secondes, premier coureur BSE) : " Ce prologue a confirmé que je ne suis pas si mal en ce début mars, comme je l'avais constaté mercredi dans le final du GP Samyn. Mais il m'a néanmoins manqué la capacité d'oser du braquet par moments, parce qu'on est encore qu'en début de saison. Un tel exercice reste très exigeant à cette période de l'année, et les secondes dégringolent vite."

Arnaud Gérard (51e à 28 secondes) : " J'étais bien dans le rythme mais j'ai décliné dans les deux derniers kilomètres. C'était court mais exigeant. Il m'a manqué de la force dans le final. C'est normal, nous ne sommes qu'en mars."

Pierrick Fédrigo (64e à 30 secondes) : "Le prologue n'a jamais été mon exercice et je me suis bien rendu compte au fil des kilomètres là où je perdais du temps. Mais la condition n'est pas si mauvaise et ce n'est pas en ce premier jour que nous avions à jouer nos meilleures cartes."