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      • Mondiaux de piste : La France en route pour Paris 2024

      • Publié le 17/10/2022
          • Les championnats du monde de piste, qui se tenaient à Saint-Quentin-en-Yvelines jusqu’à dimanche soir, ont démontré que la France a repris son rang dans les grandes nations de la discipline. Tout le monde -surtout les athlètes- a l'esprit tourné vers Paris 2024 après cette répétition générale.


          • Mondiaux de piste : La France en route pour Paris 2024
          • Nos photos : Thomas Denis (à droite) et son coéquipier Quentin Lafargue, à défaut de monter sur le podium, se sont prêtés au jeu des dédicaces-photos. Ici avec des cyclistes en herbe du Véloce Vannetais / Marie-Divine Kouame, nouvelle championne du monde du 500 mètres à seulement 20 ans. Une des grandes chances de médaille pour Paris 2024.

            Trois médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze, la sélection française a été plus qu’à la hauteur aux championnats du monde sur piste au vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines. Une compétition à la maison, cela peut être tout bon ou tout mauvais. Soit jouer à domicile entraine un surcroit de pression qui a des répercussions sur les performances des athlètes, soit au contraire la présence d’un public acquis à la cause galvanise les compétiteurs. Ce fut le deuxième cas.

            Le public s’est enflammé ce samedi lors de l’épreuve féminine du Madison (anciennement l’américaine) au cours de laquelle Clara Copponi et Valentine Fortin ont régalé les spectateurs. Pendant quelques secondes, elles ont, comme le public, cru avoir décroché l’or. Pour une histoire de mauvais calcul, c’est le duo belge Shari Bossuit et Lotte Kopecky qui les a battues d’un point.

            L’or et l’argent pour Benjamin Thomas.
            Chez les hommes, le coureur de chez Cofidis Benjamin Thomas a montré tout son art ce samedi au long des épreuves de l’Omnium, battu pour l’or par le Britannique de chez Ineos, Ethan Hayter. Heureux de cette médaille d’argent mais pas rassasié, il a remis ça en compagnie de Donovan Grondin (Arkea Samsic) dans le Madison de 50 km qu’ils ont magistralement remporté (Ci-dessous)

            Le sprint : les filles au diapason.
            Le sprint a aussi été au rendez-vous avec deux médailles d’or, Mathilde Gros sur la vitesse et Marie-Divine Kouame sur le 500 mètres (ci-dessous) et ce à seulement respectivement 23 et 20 ans. Chez les hommes, Melvin Grondin, médaille d’argent du km, a pallié la contre-performance du champion d’Europe de vitesse Sébastien Vigier, éliminé dès les 8e de finale.

            La poursuite : peut mieux faire.
            Quant à la poursuite, tout le monde s’attendait à mieux, notamment chez  les hommes, notamment en poursuite par équipe, championne d’Europe cette année et vice-championne du monde l’an passé. Une erreur tactique les prive de petite finale au désarroi de Thomas Denis, seul Breton de ces mondiaux (voir ci-dessous). La poursuite par équipe féminine sauve tout de même l’honneur avec le bronze.

            Bref, l’équipe de France de piste peut nourrir de sérieuses ambitions pour Paris 2024: « J’ai déjà envie d’y être », annonce Benjamin Thomas qui se veut tout de même prudent. « Ce sera un tout autre contexte. Même si ces mondiaux constituent une référence, beaucoup de coureurs y sont arrivés fatigués. Ne nous enflammons pas, les jeux, c’est encore loin ».

             


             

            Thomas Denis : « Nous allons nous nourrir de notre échec ».

            Le Seul Breton sélectionné pour les mondiaux 2022 termine 6e de la poursuite par équipe. Dans le premier round, le quartet était 3e. Il rétrogradait dans le second à la 6e place (Thomas Denis ayant laissé sa place à Benjamin Thomas), battu par les Italiens emmenés par Filippo Ganna. Cette contre-performance ne remet pas en cause l’objectif de Paris 2024.

            Thomas, 48 heures après la course votre échec est-il digéré ?

            "Oui et non. C’est sûr, c’est un échec et nous sommes tous très déçus. C’est décevant aussi parce que ça se passait à la maison. Nous nourrissions de grandes ambitions avec l’année que nous avons fait. Nous sentions qu’on était très bien à l’entrainement, mais ce sont les aléas du sport. Nous avons voulu prendre des risques. Pour nous, c’était la grande finale ou rien.

            Mais ça ne remet pas en cause le collectif, c’est surtout des choix tactiques et le niveau est monté d’un cran. Nous avions déjà vu à la qualification que ça roulait plus vite qu’aux Jeux de Tokyo. Plus nous allons nous rapprocher de 2024 et plus le niveau va être élevé."

            Vous êtes routier et pistard. Vous avez couru le Tour de Vendée le dimanche 2 octobre. Puis vous avez enchainé dix jours plus tard sur un championnat du monde sur piste. Est-ce la meilleure des préparations ?

            "Nous avions fait la même préparation l’an dernier. Nous étions prêts physiquement. Nous avons pu le constater sur des tests réalisés en stage et ça allait vraiment bien. Je le répète notre défaite est vraiment tactique. Le tableau de marche a évolué et cela nous a fait prendre des risques physiques qui nous a obligés à aller plus vite que notre allure.

            Ça passe si Corentin retombe à la bonne hauteur et tient les roues. Malheureusement ça va tellement vite. Il retombe à deux mètres et à 65 km/heure tu ne peux pas reprendre les roues, même si tu t’appelles Corentin Ermenault. C’est frustrant mais c’est plein d’enseignements pour l’avenir et nous allons nous nourrir de cet échec pour travailler encore plus dur à l’entrainement. Nous allons revenir ici au vélodrome de Saint-Quentin pour un stage dès novembre."

            Comment s’articule ta carrière de pistard et de routier, notamment avec ton employeur Go Sport- Roubaix Lille Métropole ?

            "Le projet de base était que l’équipe nous suive jusqu’aux jeux, mais nous n'avons que des contrats d’un an et je suis en fin de contrat. Forcément, je me pose pas mal de questions, mais les sportifs de haut niveau ont cette capacité à faire la part des choses. C’est toujours un peu stressant, mais dès que j’enfile ma combinaison et que je monte sur mon vélo de piste, je réussis à faire abstraction de toutes ces questions et à me concentrer pleinement. Aujourd’hui je ne suis pas à 100% de mes capacités sur la route. On verra après les jeux."

            Propos recueillis par Albert Le Roux

             

             

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