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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Le meilleur animateur du Tour de Bretagne est en réalité un ancien pro. Bram Schmitz ne court plus que passion. Quand il a le temps…
          • La chronique de Jean-François Quénet: Schmitz en exemple
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            Il ne se passe pas un jour sur le Tour de Bretagne sans que le dossard 11 de Bram Schmitz soit cité sur radio-tour parmi les échappés. Le Hollandais, 2e l’an passé et vainqueur le mois dernier du Tour de Normandie, était sur le papier un des candidats les plus sérieux à la victoire finale, mais ce ne sera pas pour cette année car il est à plus de sept minutes de Julien Fouchard au classement général après avoir lâché prise sur plusieurs finals d’étape. Il mène toutefois le classement du combiné qui reflète son omniprésence à l’avant de la course.

            " Normalement, j’aurais dû jouer la victoire finale, explique-t-il, mais je suis tombé malade juste après le Tour de Normandie. J’ai été arrêté dix jours, j’avais quarante de fièvre ! Avant de venir en Bretagne, je n’ai pu courir que deux courses d’un jour et j’étais incapable de les finir. "

            Voilà un convalescent qui impressionne bien des jeunes coureurs. S’ils savaient que Schmitz est désormais un parfait dilettante du vélo ! 32 heures par semaine, il travaille dans un bureau, comme ingénieur-dessinateur, les yeux rivés sur son ordinateur. " En tout, je m’entraîne à vélo deux heures le mardi et cinq heures le mercredi, ensuite, je cours le week-end ", indique le coureur de l’équipe Van Vliet.

            Son état d’esprit est loin d’être celui qui l’animait il y a dix ans quand il faisait ses armes de professionnel chez Farm Frites avec Peter van Petegem. Dans l’équipe Bankgiroloterij, il a terminé 10e de l’Amstel Gold Race et ses performances lui ont valu un contrat dans la grande équipe T-Mobile de Jan Ullrich, Andreas Klöden et Alexandre Vinokourov, de 2004 à 2006. Il est fréquent que des coureurs se retrouvant sur la touche rejoignent des formations continentales, mais le cas de Schmitz, retourné dans la vie active tout en continuant à courir à un niveau semi-professionnel, est assez exceptionnel. Il est d’autant plus surprenant qu’il insiste car c’est sa troisième saison avec Van Vliet, loin des fastes du Pro Tour et de ses préoccupations pécuniaires. " Mais que voulez-vous, j’adore le cyclisme ", s’excuse-t-il !

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