2015 : Rodolphe Henry est ambitieux !

Après l'intersaison très compliquée de l'an passé, l'équipe des Côtes-d'Armor Marie Morin a retrouvé calme et quiétude. Et le DS Rodolphe Henry a entamé la préparation d'une saison dont il espère énormément.

 

Rodolphe, votre avis sur 2014 ? Plutôt une année de transition ?

« Oui, c’est exactement le terme... Une année de transition ! Notre Président Jean-Michel le Gall a fait appel à moi début septembre (ndlr : 2013). Les Côtes-d’Armor devaient s’arrêter et puis une bande de copains a repris le manche avec Jean-Michel à la barre. Je suis arrivé et j’ai tant bien que mal construit une équipe. On a super bien commencé la saison et on a eu un peu de mal à la finir, faute de moyens humains. C’est vrai que nous n’avions pas trop de coureurs dès le départ.»

Vous avez mal vécu 2014 ?

« Non, non... Dès qu’on m’a appelé, c’était déjà trop short pour cartonner sur toute l’année. Fin août, les équipes doivent être déjà formées. La banane, je ne l’ai pas perdue, même en fin de saison quand j’allais sur les critériums, sur les chronos. On a même fait les gentlemen avec certains gars.»

Vous avez remis un dossard ?

« Oui, ça fait 16 ans que ça n'était pas arrivé ! On s’est vraiment éclaté mais les gars étaient un peu usés car ils ont été souvent sollicités sur les courses.»

Et comment se présente 2015 ? Cette fois, vous pouviez anticiper...

« Ha oui complètement ! La saison 2015, j’ai déjà commencé à la préparer fin juin début juillet. J’ai observé tous les juniors depuis la Louison Bobet. Dès juillet, je savais vers quoi je voulais tendre. A un ou deux éléments près, j’y suis arrivé.»

Quelle pourrait être la bonne surprise de ton équipe en 2015 ?

« Le groupe : l’homogénéité du groupe et donc une spirale de la gagne qui ferait que de nombreux coureurs pourraient sortir de l’ombre. Des garçons qui ont été oubliés et que j’ai repêché dans mes filets.»

Un leader ?

« On a déjà postulé sur les courses, sur de très belles courses... On veut être ambitieux mais je n’ai pas de leader. Tout le monde est leader et c’est ma stratégie pour ce groupe. Il y a un capitaine de route connu et reconnu : Fabien Schmidt est une pièce maîtresse, un fondement de notre groupe. Et après, il y a beaucoup de gamins, des gars que l’on a un peu oublié : Bouédo, Menthéour... Il faut les mettre en pleine lumière.»

Présentez-nous ce groupe

«On a un potentiel de 16 gars et ça, ça va changer. On a des coureurs aguerris, d’autres qui ont tout à prouver, certains qui vont découvrir... Oui, je suis un peu plus serein !»

Un objectif ? Une course ?

«Toutes ! (rires) C’est mieux !»