Angélo Tulik: "Il va sans doute falloir piéger Laborie."

Le coureur Vendée U ne pouvait que reconnaître la suprématie de Sojasun à l'arrivée. Mais il garde des ambitions au classement général...au cas où. En tout cas, on y verra plus clair après le contre-la-montre par équipes de samedi.

''Sojasun a un beau collectif. Ils n'ont que des bons coureurs. Ils ont bien joué le coup aujourd'hui. Laborie n'a pas trop bougé en ligne mais plus sur le circuit. Alors que nous (Vendée U) nous sommes découverts tout le temps. Nous avons couru sur tout ce qui bougeait. Sur le circuit final, ça a pété de partout. Une fois que Christophe Laborie est arrivé devant avec Tortelier et moi, ils ont roulé et je suis resté dans les roues. J'étais ''sec'' à l'arrivée et je n'ai pas pu disputer le sprint. Il était bizarre avec la bosse juste avant. Je commençais à avoir des crampes donc je ne pouvais vraiment pas le faire. Sur du plat, je ne sais pas.

Je n'ai pas de regrets. Quand je vois les dégâts que cette étape a fait dans le peloton, le nombre de coureurs qui ont pris des tours de retard, les écarts,...troisième de l'étape, c'est déjà pas mal!

Laborie est costaud. Il va sans doute falloir le piéger. Il a une grosse équipe donc ça va être compliqué. Déjà, on verra après le contre-la-montre par équipes (Gâvres-Locmiquélic, 25 km) et on avisera en fonction des nouvelles positions.

On a préparé ce chrono chacun de son côté. On a fait des mini-stages aux Essarts (en Vendée, lieu du siège de Bbox Bouygues Télécom et Vendée U). Sur le papier, je pense que Sojasun est plus fort que nous car ils ont plus de spécialistes. Après, tout peut arriver. Les deux premières étapes jusque-là ont été difficiles. Les organismes commencent à être fatigués. Ca ne se jouera pas sur la puissance pure.''