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      • Armstrong déchu de ses titres et suspendu à Vie !

      • Publié le 22/10/2012
          • C'est fait ! Et comme on s'y attendait l'Union Cycliste International va dans le sens de l'Agence Américaine Antidopage en acceptant les sanctions de l'organisme américain contre Lance Armstrong.
          • Armstrong déchu de ses titres et suspendu à Vie !
          • L'américain, lauréat à reprises sur le Tour de France est officiellement destitué mais est aussi suspendu à vie !

            «Il n'y aura pas d'appel auprès du TAS. Lance Armstrong n'a aucune place dans le cyclisme», a déclaré le président de l'UCI en conférence de presse ce lundi à Genève. Notons que l'Irlandais qui est président de l'UCI depuis 2005 is a écarté l'idée d'une démission de la fédération Internationale.

            Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse de l'UCI concernant l'affaire Armstrong

            L'UCI reconnaît la décision de l'USADA dans l'affaire Armstrong

            L’UCI a terminé son examen de la décision motivée de l’USADA et de ses annexes dans le cas Lance Armstrong.

            L’UCI a examiné les questions principales concernant la compétence, le délai de prescription des preuves recueillies par l’USADA et la sanction infligée à M. Armstrong.

            L’UCI confirme qu’elle ne fera pas appel devant le Tribunal Arbitral du Sport et qu’elle reconnaîtra la sanction imposée par l’USADA .

            La décision de l’USADA explique comment les coureurs de l’équipe USPS n’étaient aucunement disposés à communiquer pleinement l’étendue de ce qu’ils savaient avant qu’ils ne soient assignés à comparaître ou convoqués par des enquêteurs fédéraux et que leur seule raison de dire la vérité était que la loi l’exigeait.

            Ces coureurs se sont retrouvés face à leur passé et ont raconté leur histoire. Le récit de leur passé offre un aperçu choquant de l’équipe USPS au sein de laquelle « vaincre à tout prix » se traduisait par tromperie, intimidation, coercition et fraude.

            Leurs témoignages confirment que l’infrastructure antidopage qui existait à cette époque était, en soi, insuffisante et inadéquate pour détecter les pratiques qui avaient cours au sein de l’équipe. L’UCI a toujours été la première fédération sportive internationale à s’engager dans de nouvelles stratégies de lutte contre le dopage et elle regrette que l’infrastructure antidopage qui existe aujourd’hui n’était pas disponible à l’époque, de sorte à rendre une telle fraude impossible.

            De nombreux coureurs de l’équipe USPS ont déjà reconnu que la culture cycliste avait changé et que les jeunes coureurs ne sont aujourd’hui plus confrontés aux mêmes choix concernant l’utilisation des substances visant à améliorer la performance. Ils ont raison de le reconnaître.

            L’UCI a reconnu le problème du dopage dans le sport et a entrepris des démarches significatives pour affronter ce problème et mettre de l’ordre dans le cyclisme. Les coureurs d’aujourd’hui sont soumis aux procédures et aux règlements antidopage les plus innovants et les plus efficaces du monde sportif. Sous la direction de l’UCI, le cyclisme est un pionnier de la lutte contre le dopage dans le sport et ce rôle a été reconnu par l’AMA.

            Les jeunes coureurs d’aujourd’hui ne méritent pas d’être stigmatisés, d’avoir leur réputation ternie par le passé, ou de subir les conséquences de l’ère Armstrong. Le cyclisme a un avenir et ceux qui vont le définir sont parmi la jeune génération de coureurs qui a choisi de prouver que l’on peut concourir et gagner sans tricher.

            Les coureurs qui ont été contrôlés positifs continuent à rendre un mauvais service au sport en affirmant que l’UCI avait refusé d’engager le dialogue avec eux. En réalité, ces coureurs n’avaient jamais envisagé une telle action avant d’être déclarés positifs par l’UCI, et même dans ces circonstances, ils ont refusé d’avouer et de coopérer avec l’UCI.

            Les coureurs qui ont choisi d’arrêter d’utiliser des substances visant à améliorer la performance et de partager leur histoire pour permettre à la nouvelle génération de coureurs d’apprendre des erreurs du passé, peuvent continuer à soutenir un cyclisme « propre ».

            Le rôle que la formation et l’éducation doivent jouer pour décourager le dopage à tous les niveaux est clairement reconnu par l’UCI. L’UCI collaborera avec tout coureur qui désire travailler avec elle dans la lutte contre le dopage et qui s’intéresse à en tirer les enseignements et à les mettre en pratique dans le cadre de son programme « Vrai champion ou tricheur ? » ; un programme obligatoire pour tous les coureurs soumis à des contrôles antidopage.

            Ce n’est pas la première fois que le cyclisme se trouve à un tournant ou qu’il doit prendre un nouveau départ et engager un processus pénible pour affronter son passé. Il le fera encore une fois avec une nouvelle vigueur et avec détermination, et ses partenaires et fans peuvent être assurés qu’il trouvera une nouvelle voie.

            Ce processus va au-delà de l’UCI. Les agences antidopage, y compris l’AMA, l’USADA, l’AFLD et le CONI doivent y contribuer en examinant aussi le nombre de fois qu’elles ont contrôlé Lance Armstrong et en fournissant leur propre explication sur la raison pour laquelle il n’a jamais été contrôlé positif aux tests effectués par leurs soins.

            L’UCI a contrôlé Tyler Hamilton 40 fois et l’a déclaré positif. Elle a contrôlé Floyd Landis 46 fois et l’a déclaré positif lorsqu’il a remporté le Tour de France. La liste des coureurs déclarés positifs par l’UCI ne se limite pas à ces deux noms.

            L’UCI a contrôlé Lance Armstrong 218 fois. Si Lance Armstrong était en mesure de contourner le système, il incombait alors non seulement à l’UCI de s’attaquer à cela mais également à l’AMA et à toutes les autres agences antidopage qui ont accepté les résultats.

            L’UCI souscrit à la décision de l’AMA de créer un groupe de travail chargé de réfléchir sur le sujet de “L’inefficacité de la lutte contre le dopage dans le sport” et propose de commencer par examiner l’efficacité du système en place quant à la détection de l’utilisation de substances visant à améliorer la performance dans le cyclisme.

            L’UCI s’engage à réexaminer le cadre dans lequel le sport évolue afin d’assurer qu’une telle situation ne se reproduise jamais. Elle a convoqué une assemblée extraordinaire de son Comité Directeur, le vendredi 26 octobre, pour débuter le processus d’examen des structures existantes et pour introduire des changements afin de préserver l’avenir du cyclisme.

            Source : Service Communication UCI

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