Bernard Hinault et le Tour de Bretagne Cycliste 2013

Le champion costarmoricain aurait apprécié ce genre de parcours particulièrement vallonné ! Et Bernard Hinault sait que le terrain de jeu proposé aux coureurs laisse présager une belle semaine de course.

Pendant la présentation, on vous a entendu dire que l’on allait s’amuser sur ce Tour de Bretagne !

« Eux les coureurs oui et nous aussi en espérant qu’ils nous offrent un beau spectacle. Le parcours s’y prête, les équipes qui ont été choisies ne sont pas des mauvaises équipes avec des américains du sud comme les Colombiens et Vénézuéliens qui promettent. S’ils ont la même mentalité que ceux qui sont venus sur le Tour de l’Avenir ça promet car ils sont vraiment là pour gagner. Dès qu’il y a une bosse, ils sont comme des lapins : ça sort de partout. »

On a pu voir un parcours pas simple et parfois même difficile...

« Il y des belles étapes de plat et lorsque l’on va arriver vers la Turballe ou en remontant vers le Rheu ce ne sera pas difficile mais après, il y a ce qu’il faut. Cela va monter en pression tout au long de ce parcours et je crois que le résultat sera beau. En plus, on a des jeunes coureurs comme Olivier Le Gac qui, je crois, se prépare pour cette épreuve. C’est important pour lui et ça lui fera passer un cap plus important. Il faut qu’il puisse voir au dessus car il faut à un moment donné qu’il évolue dans la grande classe : ce sera l’occasion pour lui d’y être. »

Si Bernard Hinault était cette année dans une équipe au Tour de Bretagne, où pense-t-il que la course puisse se jouer ou se perdre ?

« S’il est sur de pouvoir gagner le contre-la-montre, il ne bouge pas. Il attend le chrono et il joue tout sur les 15 kms. Mais il faut être sur... Et ce qu’il y a, c’est que dans la plupart des équipes, on ne connaît pas certains coureurs et on ne connaît pas les capacités de chacun. Dans le contre-la-montre, on risque donc d’avoir des surprises. »

Cela pourrait s’il se jouer comme l’an passé lors de l’ultime étape ?

« Cela peut très bien se jouer à la dernière minute sur le parcours final de la dernière étape qui ne s’annonce pas facile facile. Je crois que ça va être pas mal ! »

C’est un parcours qui vous aurait inspiré

« C’est le genre de parcours où, si tu es fort physiquement, tu ne peux pas avoir de mauvaises surprises. Après, il faut avoir l’équipe qui soit capable de contrôler la course et de tenir jusqu’au dernier moment. »