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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Capitaine Quémeneur !

      • Publié le 16/02/2014
          • Sportbreizh a rencontré le coureur de l'équipe Europcar natif de Landerneau, Perrig Quémeneur lors du Challenge de Majorque. L'homme respire la franchise et inspire la confiance : Jean-René Bernaudeau ne s'était pas trompé quand, il y a quatorze ans, il lui avait fait intégrer sa structure vendéenne. C'est un coureur qui a du tempérament et on connait son caractère de meneur d'hommes depuis ses débuts. Un coureur résistant, un dur au mal comme l’on dit dans le milieu. A l'aube de cette nouvelle saison, il se confie avec lucidité et sincérité...
          • Capitaine Quémeneur !
          • Capitaine Quémeneur !
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            Perrig vous allez fêter vos trente ans le 26 avril prochain et vous entamez votre septième saison professionnelle, toujours fidèle à la structure de Jean-René Bernaudeau. Comment vous définiriez-vous et quel est votre rôle dans l’équipe ?

            "Je dirai que je suis un peu le capitaine de route de l'équipe, un équipier solide. Je n'ai pas encore gagné mais je suis résistant et endurant, j'ai aussi de l'expérience pour les courses par étapes et les courses plus difficiles. Je fais mon travail, celui d'épauler un peu les jeunes, les conseiller. J'ai aussi la possibilité de pouvoir jouer ma carte quand j'ai de bonnes sensations mais quand, comme moi, on ne va pas vite au sprint, c'est dur de gagner !

            L'année passée, vous aviez réalisé une belle prestation lors des quatre jours de Dunkerque avec une seizième place au général en étant placé tous les jours !

            Oui c'est vrai, j'étais dans une bonne période mais là aussi cela arrivait souvent au sprint et du coup c'était un peu juste. Pour pouvoir gagner, il faut avoir le petit truc en plus que je n'ai pas. Je n'ai pas le punch que les autres coureurs peuvent avoir, je suis endurant mais je ne vais pas vite au sprint. Il faudrait une échappée et ensuite que j'arrive tout seul : croyez-moi, j'essaye, cela fait sept ans que j'essaye (rires), j'espère que ce jour-là va arriver.

            Il y a peu, vous avez aussi fait un bon Tour Down Under 

            L'Australie est un super pays et cela m'a bien plu d'autant je j'adore la chaleur. J'étais en bonne condition mais c'est une course World-Tour et le plateau était relevé. Pour faire un résultat, c'était un peu compliqué mais j'ai été régulier et c’est de bonne augure pour la suite de la saison.

            Cette année l'équipe a fait son retour dans le World-Tour, pour un coureur comme vous cela peut être bénéfique pour passer un palier, non ?

            Oui pour les coureurs comme moi, les coureurs un peu confirmés, c'est bien parce que l'on encaisse. Moi, je suis prêt à faire deux grand tours cette année, cela ne me pose pas du tout de problème. On verra comment cela se passe, il faut être compétitif sur chaque course et ça c'est un peu plus compliqué. Il faut essayer de maintenir la forme, c'est un peu plus dur, mais avec le calendrier que l'on a cette année, c'est faisable.

            Avez-vous déjà votre programme concernant les grands tours ?

            Je devrais commencer par le Giro, ça c'est sûr. Après, si j'ai vraiment une bonne condition, je ferai le Tour sinon ce sera la Vuelta.

            Quel est l'état d'esprit dans l'équipe Europcar ? Jean-René Bernaudeau parle d'une philosophie !

            C'est le collectif, c'est le groupe. Ce qui fait la différence avec les autres équipes, c'est que quand on bosse pour un leader, on se donne à deux cent pour cent, on se connait tous bien, on a vraiment un super groupe, on rigole, on ne se prend pas la tête. Ces dernières années, c'est ce qui nous a permis de faire ces résultats : on est vraiment soudé et opérationnel et c'est ce qui paie. On ne peut pas comparer notre budget à celui de grosses équipe comme Sky, Astana etc... On est le petit Poucet du Word-Tour. On se bat avec nos moyens, on est pas tous des champions mais on a plaisir à se battre et quand la victoire est au bout, c'est génial.

            L’année dernière, l’équipe a quand même gagné vingt sept victoires avec douze coureurs différents !

            Cela a pas mal tourné, on a de très bon jeunes qui arrivent et dans une ambiance vraiment idéale. On est peut-être moins technique que les grosses équipes, mais on a un bon groupe qui tient la route et c'est ce qui est important.

            Quelles améliorations souhaiteriez-vous éventuellement ?
             
            Si on avait plus de moyens, cela serait génial et nous permettrait de faire plus de stages pour préparer au mieux les objectifs. Après, on sait que pour avoir des sponsors, il faut des résultats donc on va tout faire pour aller les chercher.

            Quand on a un caractère de meneur d'hommes comme vous, on peut penser raisonnablement qu'après votre retraite sportive -qui n'est pas pour tout de suite- vous pensez rester dans le milieu comme directeur sportif ?

            C'est vrai que plus on vieillit et plus on se pose de questions. J'aimerais faire encore quatre ans de plus, cela serait super. J'aime bien le côté humain de ce sport  et le collectif. J'ai été élevé dans ce milieu avec le Vendée-U et cela me plairait bien de faire directeur-sportif plus tard. Avec l'expérience que j'ai acquise ces dernières années, je pense que cela peut être un beau projet."

             

            Interview de Patrick Guino à Majorque, pour Sportbreizh.

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