Casar raccroche

Celui qui porta les couleurs de Jean Floc'h/Mantes avant de rester fidèle à Marc Madiot a décidé de raccrocher ! Né en 1979 et passé pro en 2000, Sandy Casar met un terme à sa carrière. Avec le départ de celui qui s'imposa sur des étapes du Tour de France, l'équipe FDJ évoque beaucoup de fierté mais également de la tristesse...

L'entretien avec Sandy :

 

Sandy, tout a une fin, on le sait bien, mais ta décision d’arrêter ta carrière est un choc !

Je suis allé voir Marc Madiot pendant quelques heures cette semaine mais ma décision était prise. Réfléchie. J’ai des problèmes physiques aujourd’hui, des douleurs dorsales qui font que je peux encore faire du vélo mais sans être compétitif et je m’y refuse. Mon dos, ce n’est pas comme un scaphoïde cassé, c’est récurrent. J’ai mal tout le temps, sans que ce soit insupportable mais j’ai de plus en plus des sensations bizarres, des jambes lourdes par exemple. En en plus, j’ai désormais des allergies chaque année. Ça fait beaucoup…

Quand es-tu entré dans le processus de cette décision ?

Je cogite depuis un an. A l’époque, j’avais de mauvaises sensations liées à une mononucléose. Je n’avais plus la possibilité d’avoir du plaisir, c’est à dire de me sentir bien dans mon corps. Il y a le fait aussi que la naissance de mon petit garçon a changé ma vie. J’ai envie de profiter de ma famille pleinement.

Dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui ?

Je suis soulagé d’avoir pris cette décision. C’est dur de se dire que c’est fini. Depuis quelques mois, j’étais atteint moralement, presque en dépression. Maintenant ma décision est prise, je sais que c’était la seule possible et je me sens mieux. J’ai toujours envie de faire du vélo mais mon corps n’en veut plus. Sans ce problème de dos, j’aurais gardé de l’enthousiasme.

Pourquoi prendre cette décision maintenant ?

Parce que je suis en fin de contrat et parce qu’il fallait se poser la question quant à un éventuel renouvellement. Refaire une année comme 2013, il n’en était pas question.

Pour lire la suite de l'interview, cliquez ici !