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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Cholet Pays de Loire avec la formation Bretagne-Schuller

      • Publié le 21/03/2012
          • Cholet Pays de Loire avec la formation Bretagne-Schuller
          • La 35e édition édition de Cholet Pays de Loire, faisant office de 3e manche de Coupe de France – PMU, se déroulait dimanche dernier dans la capitale des Mauges.
          • Cholet Pays de Loire avec la formation Bretagne-Schuller
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          • Cholet Pays de Loire avec la formation Bretagne-Schuller
          • Après la victoire la veille de Florian Vachon sur la Classic Loire Atlantique, l'équipe Bretagne-Schuller, première au classement par équipes au matin, avait à cœur de renouveler cet exploit. Si l'objectif n'a certes pas été atteint à l'arrivée de la course, Sébastien Duret s'est échappé dès la première heure de course en compagnie d'Alexandre Pichot (Europcar), de Benoit Jarrier (Véranda Rideau U) et de Yannick Talabardon (Saur-Sojasun). Le quatuor est cependant repris dans les cinq derniers kilomètres après une accélération des équipes de sprinteurs. Avec une victoire le samedi et une échappée le dimanche, les bretons auront donc bien montré de quoi ils étaient capables. 

            Le succès des Bretagne-Schuller ne s'arrête pas là. La victoire de Romain Hardy sur la 1e étape du Tour du Haut-Var et celle de Jean-Marc Bideau sur Paris-Troyes expriment l'état de forme de l'équipe en ce début de saison. Avec trois victoires au compteur mi-mars, le Team d'Emmanuel Hubert se porte bien.
             
            Une organisation minutieuse
             
            11h55 les coureurs viennent de s'élancer. Nous montons dans la voiture de l'équipe Bretagne Schuller. Le temps de la course aux côtés de Dominique Moyon (responsable logistique et partenariats) et de Bruno Besson dit « Bébesse » (ancien assistant), permet d'éclairer sur le fonctionnement de l'équipe.
             
            Avec quinze ans d'année d'expérience dans le milieu pro, dont un passage chez Agritubel, et sept Tour de France derrière lui, Dominique garde « de bons souvenirs ». Alors que nous prenons la direction de Chemillé, première bosse de la journée, Dom' raconte son rôle au sein de Bretagne-Schuller : « Je m'occupe des partenaires, du matériel (vélos, casques, tenues...) , du budget mais aussi de toute la logistique au niveau des hôtels, du rapatriement des coureurs avant et après la course. » Un travail minutieux car gérer seize coureurs sur l'année demande de l'organisation. « J'aime faire en sorte que les coureurs ne manquent de rien. Mon travail c'est aussi bien du marketing matériel que du marketing humain » avoue-t-il avant de se garer pour le premier ravitaillement.
             
            Une bonne ambiance
             
            « La bonne ambiance dépend de ça, quand les coureurs se sentent bien ils donnent le meilleur d'eux-mêmes » explique Bébesse après avoir ravitaillé une première fois Sébastien Duret. « Quand j'étais assistant, la veille d'une course il fallait acheter le ravitaillement des coureurs et du staff, puis récupérer les gars à la gare ou à l'aéroport car ils arrivent toujours en milieu d'après-midi la veille d'une épreuve. Le jour de la course je me levais tôt, souvent vers 7h du matin, pour organiser le petit déj', préparer les musettes et une soixantaine de bidons pour la journée. En course, je donnais le ravitaillement et après l'arrivée c'était direction l'hôtel avec ensuite 45 minutes de massage pour chaque coureur lors des courses à étapes, si non on les ramenait à la gare ». Des assistants sportifs, l'équipe de Manu Hubert en compte deux : Jean-François Rével, Guy Lériget. « Mais nous sommes tous plus ou moins assistant » affirme Bébesse « nous sommes cinq ou six assistants qui massent les coureurs aussi. Lorsque que l'équipe est composée de huit coureurs il en faut trois à travailler donc ça représente beaucoup ».
            Pour ce dimanche, ils étaient donc trois. La bonne entente et la répartition des tâches vont de pair. Durant la course, chacun repère le parcours et propose où s'arrêter, en plus de la zone de ravitaillement prévue. « Il faut qu'on aille se mettre là, dans la bosse n°6 » lance-t-il à Dominique alors au volant. « Pas de problème, je t'écoute » répond ce dernier avant que la pluie ne se mette à tomber.
             
            « Une mission envers les coureurs »
             
            L'échappée compte 4'40'' d'avance, « même si l'écart est stable la course est toujours intéressante car nous avons un gars en échappée » précise Bébesse. Toutes les courses ne sont peut-être pas aussi importantes ou aussi passionnantes à regarder mais « être assistant c'est avoir une mission envers les coureurs, on fait notre travail et c'est tout. » poursuit-il.

            Après avoir vu un peu moins d'une dizaine de fois les coureurs sur le circuit en ligne, nous entrons sur le circuit final vers 15h50, deux boucles et moins de 50 km restent à parcourir. Il est temps de garer la voiture près du bus et de préparer les affaires d'après course. La journée ne s'arrête pas là, si certains coureurs prennent la direction du Tour de Normandie après l'arrivée, d'autres comme le sarladais Jean-Luc Delpech sont amenés par les assistants à l'aéroport afin de regagner leur domicile.
             
            Texte de Marie Tiburce, Photos Fabrice Lambert
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