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Christophe Le Mével espère être aussi fort qu'avant Paris-Nice
- Publié le 22/03/2012
- Incapable d’exploiter son potentiel sur la Course au soleil, où il a été coupé dans son élan par une lourde chute dès la deuxième étape, Christophe Le Mével a mis à profit une période de coupure pour se refaire une condition physique. Le leader de l’équipe Garmin-Barracuda se présente sur le Critérium International avec l’intention d’y jouer les premiers rôles.
Christophe Le Mével, la semaine douloureuse passée sur Paris-Nice a-t-elle été digérée ?
Pendant la course, j’avais de très grosses douleurs dans le dos, je me tenais complètement de travers. J’ai rarement été autant amoché. Malgré tout je suis resté sur la course car c’était le meilleur moyen d’être suivi quotidiennement par le médecin et l’ostéopathe de l’équipe. Après la course, nous avons convenu qu’il était plus sage de ne pas participer à Milan-San Remo. Du coup j’ai observé trois jours de repos complet, qui m’ont fait beaucoup de bien, avant de reprendre l’entraînement.La reprise a-t-elle été difficile ?
En tout cas j’ai vite pu retravailler correctement. Et même si à l’heure actuelle les douleurs n’ont pas totalement disparu, je pense que ce sera le cas à la fin de la semaine. J’espère être aussi fort qu’avant Paris-Nice, car mes sensations étaient vraiment bonnes. J’ai passé les derniers jours à Nice, où je reste jusqu’à mon départ pour la Corse : à la fois pour limiter les trajets, m’entraîner au soleil et bénéficier des soins des médecins que je connais dans la région.Le format et le profil du Critérium International peuvent-ils vous convenir cette année ?
J’aime bien la façon dont tout cela est configuré, surtout avec la montée à l’Ospedale en conclusion. L’année dernière, j’avais eu la main cassée, mais c’est là-bas que j’avais commencé à retrouver des sensations. En fait, cette montée n’est pas très difficile, mais en revanche l’étape dans sa globalité est très exigeante. On arrive donc fatigués au pied de la montée finale, et c’est plutôt un contexte que j’aime bien.Dans un scénario idéal, quelle place pensez-vous pouvoir viser ?
Je sais que je n’ai rien à perdre, et que je peux être bien placé dans la dernière montée pour aller jouer quelque chose. Il y a peu de risques que je perde beaucoup de temps sur le chrono de Porto-Vecchio, dont la distance est courte. Alors je peux envisager une belle place.Source : www.letour.fr
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