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      • Degenkolb : « Rien que d'en parler, j'ai des frissons »

      • Publié le 06/04/2017
          • Deuxième vainqueur allemand de la Reine des Classiques, après le succès de Josef Fischer dans la première édition en 1896, John Degenkolb n’avait pas pu défendre son titre l’année dernière, privé de compétition pendant plusieurs mois en raison d’un accident de la route à l’entraînement. Le sprinteur de l’équipe Trek s’est montré en jambes sur Milan - San Remo (7e) comme au Tour des Flandres (7e)… et rêve d’un retour gagnant !
          • Degenkolb : « Rien que d'en parler, j'ai des frissons »
          • John Degenkolb, quelles sont les images qui vous viennent à l’esprit lorsque vous pensez à Paris-Roubaix, et bien sûr à votre victoire en 2015 ?


            "Toutes ces expériences au vélodrome étaient uniques. Mais le moment où l’on franchit la ligne d’arrivée, en sachant qu’on a gagné, est un moment qu’on apprécie totalement, contrairement aux autres courses où, lorsqu’on s’arrête, on est assailli de photographes… Au vélodrome on est encore en paix. Le moment sur le podium, quand j’ai appelé toute l’équipe à monter, était tout à fait inoubliable. J’ai toujours cette photo chez moi à la maison. Finalement c’était la plus belle journée de ma carrière, des émotions vraiment uniques. Rien que d’en parler, j’ai des frissons. C’est quelque chose de très particulier que je n’oublierai jamais et qui me motive pour faire partie des premiers dimanche."
             
            Précisément, que représente cette course pour vous ?


            "C’est l’une des courses les plus dures de l’année. On passe par tant de secteurs pavés, on surmonte tant de difficultés qu’elle est incomparable. Et le final dans le vélodrome à Roubaix est unique. Quand on roule sur les secteurs pavés, dont certains sont peut-être sur le parcours depuis le début, cela signifie qu’on est sur des routes qui ont plus de 120 ans ! Je pense que je n’ai pas un secteur préféré, mais en entrant dans le Carrefour de l’Arbre en tête, on a vraiment l’impression d’être dans l’Enfer du nord. Le slogan et la course vont bien ensemble."
             
            Cela a dû être douloureux de ne pas pouvoir défendre votre titre l’an dernier…


            "Il a été vite clair que je ne pourrais pas participer aux Classiques. Mais quand elles ont commencé, et que j’avais déjà regardé toutes les autres courses comme Sanremo et le Tour des Flandres, j’ai pu en profiter au lieu de déprimer. Je l’ai regardée avec des amis et on a pu suivre la course d’une toute autre perspective. Ce n’était pas si douloureux que ça. J’ai apprécié, j’ai pu observer plus précisément qu’en participant moi-même à la course. J’ai pu bien l’analyser, à la télé. Mais cette année je veux y participer absolument !"
             
            Vous avez été 2e en 2014, 1er en 2015... y a-t-il une recette pour gagner à Roubaix ?


            "Tout doit être parfait si on veut réussir. Dès le départ il faut garder son sang-froid et avoir un peu de chance… Si tout fonctionne et que l’équipe est en forme, on n’a pas besoin d’avoir peur. On doit tout simplement prendre les choses en main, prendre des risques, attaquer et se trouver en tête de course. La plupart des gens disent qu’il est difficile pour un sprinteur de se faufiler entre les spécialistes des classiques. En ce qui me concerne, j’essaye toujours de rouler de manière défensive en me cachant le plus possible. Je suis heureux d’avoir appris au fil des ans. En 2015 il y a eu un moment où je me suis dit qu’il fallait attaquer, et ça a marché."
             
            Un conseil pour les débutants sur Paris-Roubaix ?


            "Il faut tout d’abord se demander si c’est une course qui vous convient. Quand je faisais partie des jeunes espoirs, j’ai toujours participé au Tour des Flandres et jamais à Roubaix. La première année en 2011 j’avais l’impression d’être bien préparé, je pensais que ça ne serait pas trop difficile. Mais déjà, rien que l’entrainement sur le parcours m’a complètement choqué, jamais je n’aurais imaginé que ce soit aussi dur et que les pavés soient aussi rudes. Je pense que ce qui est important c’est de ne pas trop tenir son guidon. En se crispant trop pour tenir le guidon on en attrape vite des ampoules aux mains."

             

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