La raison est que la chute, dont elle a été victime samedi sur la piste à Guipavas, était beaucoup plus sérieuse que ce qui avait été diagnostiqué sur le coup.
De retour à la maison les maux de ventre, que l'on prenait initialement pour des courbatures, ont augmenté et il a fallu se résoudre à la conduire aux urgences.
Il s'est avéré que le foie et une glande surrénale étaient touchés. L'intervention chirurgicale, envisagée dans un premier temps, n'a pas pour l'instant été
nécessaire. Elle semble récupérer plus rapidement que prévu mais restera en observation à l’hôpital des armées le temps qu’il faudra.
Le fait qu’elle ait participé et gagné l’éliminatoire après la chute n’a certainement pas amélioré la situation. Joint par téléphone, alors que j’assistais au championnat de France Universitaire, je l’ai autorisé à le faire car après une chute, quand on en est capable, il est souhaitable de remonter rapidement sur le
vélo pour la confiance et pour réduire les courbatures. J’ajouterai que si j’avais assisté à la course j’aurais pris la même décision. Les personnes présentes et qui pourraient se reprocher après coup de ne pas l’en avoir dissuadé n’ont pas à culpabiliser. D'ailleurs, si l’on interdisait à tous les coureurs qui tombent sur le
tour de France de repartir, il n’en resterait pas beaucoup à l’arrivée.
Comme c’est souvent le cas, cette chute tombe à un bien mauvais moment notamment à une semaine du championnat de Bretagne.
On ne peut que lui souhaiter un bon et rapide rétablissement ainsi qu’aux autres victimes de la chute.
Correspondance de Hubert MILLOUR
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