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      • Essor Breton: le bilan

      • Publié le 10/05/2010
          • En quatre points, voici les principaux enseignements du 52è Essor dominé par l'équipe Sojasun Espoirs.
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          • La supériorité de Sojasun Espoirs

            Elle s'est relevée à partir du deuxième jour. D'entrée, Christophe Laborie gagne à Plougasnou et endosse le maillot de leader mais rien ne laissait présager la domination qui a suivi. C'est plutôt Vendée U qui avait retenu l'attention sur la première étape avec un gros boulot dans le final pour le sprinteur Mathieu Bernaudeau.

            Mais Inzinzac-Lochrist fut le théâtre de la démonstration de force de Sojasun le lendemain. Au bout d'une étape très rapide se présentait une boucle casse-pattes. L'aller était descendant quand le retour jusqu'à la ligne présentait de forts pourcentages. Cela n'a pas découragé les hommes de Gilles Pauchard. Christophe Laborie est passé à l'attaque sentant qu'il pouvait creuser un écart important au général. Son copain Etienne Tortelier était également aux avant-postes pour l'aider dans son entreprise. Même Yann Guyot, un moment, fut tout près de les rejoindre. Pour couronner le tout, la paire Laborie-Tortelier, détachée, fait le doublé.

            L'équipe en remet une couche le lendemain matin en s'adjugeant le chrono par équipes de 25 kilomètres. Ils n'eurent plus qu'à contrôler les hommes dangereux au cours des deux dernières étapes. Au final, les Vert et Blanc remportent le général individuel, le général par équipes, le classement par points, des jeunes et des sprints intermédiaires. La ''miette'' du classement des grimpeurs a été laissé à Marc Staelen (CAC 41 Blois)

            Ils n'étaient peut-être que six coureurs (Christophe Laborie, Etienne Tortelier, Korantin Péron, Yann Guyot, Edouard Louyest et Paul Poux) sur les onze qui composent l'effectif ''National'' 2010 mais on n'est pas loin de penser qu'il s'agit là de l'un des meilleurs groupes qu'aient connu l'AC Noyal-Châtillon (Erwann Corbel, Florian Le Corre, convalescent, Thibault Macé, Jean-Lou Païani et Maxime Renault n'étaient pas là). Voire le meilleur. Il est certain que le statut d'antichambre de Saur-Sojasun est un avantage (les amateurs disposent, par exemple, des mêmes cycles Défintive que les pros) mais le club d'Ille-et-Vilaine sait se donner les moyens de réussir. Il n'y a qu'à observer leur échauffement poussé avant le contre-la-montre par équipes ou leur gestion du vent en tête de peloton vers Bodilis pour prendre conscience que les résultats ne sont pas obtenus par hasard. Sojasun Espoirs AC Noyal-Châtillon (son président Alain Heulot est attaché à cette appelation), est finalement une équipe ''semi-professionnelle''.

            Souvent devant, jamais gagnants

            Quelques coureurs n'auront pas ménagé leurs efforts sur cet Essor Breton. Pas sprinteurs pour un sou, ils ont préféré partir de loin pour espérer décrocher une étape. Malheureusement pour eux, trois des quatre étapes en ligne se sont conclues par un emballage final. Et on sait ce qu'il s'est passé à Inzinzac (lire ci-dessus). Du coup, leur nom ne figure pas forcément en haut des feuilles de classement mais il est à retenir. Alors de qui parle-t-on? Louis Verhelst (Beveren 2000), Damien Le Fustec (Mosaïc-Diffusion.com), Xavier Brun (EC Saint-Etienne Loire), Anthony Vignès (Team U Nantes-Atlantique), Julien Belgy (Vendée U), Julien Pétilleau (Cycle Poitevin) ou encore Warren Barguil (AC Lanester 56).

            Des étapes morbihannaises intéressantes

            L'édition 2010 devait son tracé autour de Lorient à l'investissement d'un partenaire local. Inzinzac-Lochrist, Gâvres, Locmiquélic, Lanester, Hennebont et Quéven ont accueilli l'événement. Les mauvaises langues ont pu penser que ce rapprochement d'intérêts mutuels accoucheraient d'étapes sans intérêt sportif. Que nenni!

            On a déjà assez évoqué le circuit d'Inzinzac. Le chrono, lui, s'est disputé sur un parcours technique. Dès le départ, ce ne fut pas pas de tout repos pour les coureurs. Ils empruntaient la route unique menant à Gâvres en bord de mer. Elle est à peine abrité du vent par des mini-dunes. La disposition en ''éventail'' était préconisée. L'exposition au vent était moindre lors de l'entrée dans les terres par Plouhinec. La suite fut une succession de courbes et de relance. Il fallait donc privilégier l'organisation par rapport à la puissance.

            Enfin, le ''tourniquet'' proposé le samedi après-midi entre Lanester et Hennebont pouvait réserver quelques surprises. Les 62 kilomètres en ligne avaient des allures de toboggan. Les circuits très tournants comme celui-ci favorisent toujours les échappées. Ce fut le cas. Sauf qu'il restait encore 34 kilomètres à Hennebont.

            L'histoire

            Son personnage principal n'est autre que le Polonais Piotr Zielinski. Son nom vous dit peut-être quelque chose. Le pensionnaire du VCP Lorient est passé dans les rangs professionnels de Bretagne-Armor Lux. Après une parenthèse ''au bercail'' en 2009 chez CCC-Polsat, le petit coureur trapu est revenu courir en France cette année.

            Au cours de l'étape Lanester-Hennebont, Zielinski, alors dans le peloton, est victime d'un ennui mécanique à quelques encablures du circuit final. Il se retrouve donc lâché seul. La boucle hennebontaise présentait la particularité de former un huit. Le tracé se rejoignait au niveau d'un rond-point. Zielinski arrive au premier passage de ce rond-point, attardé. Mais au lieu de continuer dans le bon sens, le Polonais coupe le circuit, et donc le rond-point, pour se retrouver...devant le groupe de tête! Situation cocasse: voici Zielinski, dernier de la course quelques secondes plus tôt, en première position! Se rendant compte de la situation, le coureur de Lorient s'écarte et retrouve le peloton. Il y finira sagement l'étape. Le débat est lancé après l'arrivée. Interrogé sur l'incongruité du jour, Zielinski se défend en indiquant avoir été mal aiguillé par les signaleurs et assurant ne pas avoir voulu tricher. Les motards qui le suivaient à ce moment-là jurent, eux, que les indications étaient suffisamment claires et que Zielinski a coupé délibérément.

            En tout cas, la prétendue erreur aurait pu lui valoir une mise hors-course. Mais les commissaires, cléments, l'ont classé dernier de l'étape dans le même temps que les derniers arrivants.

            Mais, il y a un mais. Le lendemain, étape Quéven-Bodilis. Piotr Zielinski, qui a frôlé la correctionnelle, prend la bonne échappée. Il se maintient devant toute la journée jusque... dans le dernier kilomètre où il est revu tout comme ses six derniers compagnons de fugue. On n'ose même pas imaginer ce qu'aurait provoqué la victoire du Polonais rescapé...

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