En temps normal, la perspective de Paris-Tours incite à s’interroger sur le scénario de course qui pourra sacrer l’un des derniers beaux vainqueurs de la saison. Lors des récentes éditions, un coureur rescapé d’un coup de bordure, Matteo Trentin, a succédé à un autre attaquant du matin, Jelle Wallays, tandis qu’en 2013 un sprint massif avait permis à John Degenkolb de remporter sa première grande classique.
A l’échelle d’une quinzaine d’années, les titres sont d’ailleurs à peu près équitablement répartis entre
les spécialistes des explications musclées sur l’avenue de Grammont et les attaquants-baroudeurs de
plus ou moins longue distance, comme par exemple le futur champion olympique Greg van Avermaet, qui a lui aussi appris la gagne du côté de Tours en 2011.
Cette année, il y a pourtant peu de risques de voir le bouquet échapper aux équipes de sprinteurs, qui ont manifestement choisi de venir en nombre pour éprouver leur explosivité. La proximité des Mondiaux de Doha ajoute une dramaturgie supplémentaire à la course, sachant que l’ascendant psychologique tient une réelle place dans les débats entre sprinteurs.
Une très grande partie des favoris pour le Qatar seront en premier lieu les prétendants au titre de la
110ème édition de Paris-Tours. Il a dominé dans son registre sur le Tour, mais Mark Cavendish n’avait pas réussi à gagner à Tours lors de son unique participation, justement pour sa première course avec le maillot arc-en-ciel en 2011.
Le Britannique tient peut-être l’occasion de frapper fort, mais il trouvera face à lui la crème des spécialistes… et pas seulement Sam Bennett qui l’a devancé il y a quelques jours dans le final de la 2ème étape du Tour de Toscane. André Greipel, notamment vainqueur cette année aux Champs-Elysées, le jardin de « Cav », a lui aussi coché la case Paris-Tours, comme les Français Arnaud Démare, Nacer Bouhanni et Bryan Coquard, les Australiens Caleb Ewan et Michael Matthews, le Belge Tom Boonen ou l’Italien Elia Viviani.
Accompagnés de poissons-pilotes eux-mêmes en pleine phase de réglage avant Doha, les sprinteurs ne devraient guère laisser de chance à Marco Marcato, Sylvain Chavanel et Warren Barguil, par exemple. Mais il semble que Greg van Avermaet soit plein de ressources ces derniers temps…
Afrique du Sud
Team Dimension Data : Cavendish (Gbr), Sbaragli (Ita), R.Janse van Rensburg (Afs)
Allemagne
Team Giant-Alpecin : Barguil (Fra), Oomen (Hol), De Kort (Hol)
Bora-Argon 18 : Bennett (Irl), Archbold (Nzl)
Australie
Orica- BikeExchange : Matthews, Ewan (Aus), Keukeleire (Bel)
Belgique
Lotto-Soudal : Greipel (All), Debusschere, Roelandts (Bel)
Etixx - Quick Step : Boonen (Bel), Trentin (Ita), Gaviria (Col), Richeze (Arg)
Wanty - Groupe Gobert : Marcato (Ita), Veuchelen (Bel)
TopSport Vlaanderen - Baloise : Van Hecke (Bel)
Etats-Unis
BMC Racing Team : Van Avermaet (Bel), Drucker (Lux)
France
AG2R La Mondiale : Turgot, Minard (Fra)
FDJ : Démare, Offredo (Fra)
Fortuneo - Vital Concept : Hivert (Fra), McLay (Gbr)
Cofidis, Solutions Crédits : Bouhanni, Laporte, Soupe (Fra)
Direct Energie : Chavanel, Coquard, Petit (Fra)
HP Btp - Auber 93 : R.Feillu (Fra)
Delko Marseille Provence KTM : Duque (Col), Martinez (Fra)
Roubaix Lille Métropole : Barbier (Fra), Vantomme (Bel)
Armée de Terre : Poulhies, Rostollan (Fra)
Grande-Bretagne
Team Sky : Viviani (Ita), Roche (Irl)
Kazakhstan
Astana Pro Team : Guardini (Ita), Boom (Hol)
Pays-Bas
Team Lotto-NL Jumbo : Hofland (Hol), Vanmarcke (Bel)
Roompot Oranje Peloton : Kreder (Hol)
Russie
Team Katusha : Guarnieri (Ita), Haller (Aut)
Suisse
IAM Cycling : Naesen (Bel), Van Genechten (Bel)
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