Grosse déception pour Chavanel et Gallopin

Ils visaient la plus haute marche du podium mais hélas Arthur Vichot a été plus malin qu'eux... Retrouvez ci-dessous la réaction de Sylvain Chavanel et de Tony Gallopin, 2ème et 3ème du championnat de France de Lannilis.

Sylvain Chavanel (Omega Pharma Quick-Step) 2ème

« Sur le premier tiers de course, cela ne roulait pas trop et heureusement qu’il y avait du vent pour faire la sélection. La FDJ était toujours en surnombre et il était donc difficile de lâcher tout le monde. Le parcours était sélectif quand même, la forme est là et la déception est grande car cela ne s’est joué à pas grand chose.

Je me méfiais plus de Tony en cas d’arrivée au sprint car il va vite mais on s’est peut-être un peu trop regardé quand Arthur a attaqué. Il a pris 50 mètres d’avance et après c’était fini parce que tout le monde était fatigué. La déception est grande car j’aurais aimé faire le doublé. Ce n’est pas donné à tout le monde de faire le doublé chrono et route. Je passe tout près et je suis déçu... Déçu, déçu… »

Tony Gallopin (RadioShack Léopard) 3ème

« On avait fait le plus dur en réussissant à sortir et à se débarrasser des autres grosses équipes. Sur le final, c’est sûr qu’on s’est un peu plus regardé avec Sylvain parce qu’Arthur était devant depuis le début de la course. En plus, sachant que Sylvain était très fort, un sprint après deux cent kilomètres, rien n’était joué. Arthur en a bien profité, il était encore frais. Après coup, il y a toujours des regrets.

Je me suis dit qu’à la flamme rouge je me mettais dans la roue de Sylvain. J’ai joué comme ça en me disant que je pouvais aussi perdre. Arthur a attaqué, je ne voulais plus collaborer et Sylvain a tenté de le chercher mais Arthur était très fort et a résisté.

Je pense que c’était un circuit qui correspondait aux coureurs des classiques du nord. Avec du vent et ce secteur du ribin, c’était un parcours physique. Marion (Rousse, sa compagne) m’a apporté beaucoup de conseils en regardant la course des amateurs et avec sa course. Ça m’a bien aidé parce que je m'étais fait une idée inverse de cette course. Avec ce vent, c’était vraiment très difficile. »