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      • Jalabert : "quel avenir avec autant de violence ?"

      • Publié le 21/11/2015
          • Laurent Jalabert se re ce dimanche l'un des parrains du cyclo-cross de La Mézière avec Raymond Poulidor et Bernard Thévenet. Sur sportbreizeh, il revient sur sa carrière, sur ses rapports avec la Bretagne et sur les terribles événements du moment...
          • Jalabert : "quel avenir avec autant de violence ?"
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            Laurent, avez-vous pratiqué le cyclo-cross durant votre carrière ?

            « Je pratiquais un petit peu durant l’hiver, c’était au début de ma carrière cycliste. J’avais un niveau régional, j’ai même disputé un championnat de France au Cap d’Adge. C’était très dur et souvent j’explosais car je n’étais pas un spécialiste de la discipline. Durant mon passage au Bataillon de Joinville, pendant mon service militaire, j’ai pris part au challenge national de cyclo-cross, j’ai terminé à la 6e place du classement général final. J’étais régulier, pas très technique mais avec mon côté routier, je parvenais à mes fins. J’aime beaucoup le cyclo-cross, c’est dommage qu’il ne soit pas plus médiatisé, c’est un format qui s’adapterait à la télévision. »

            Sur toute, la Bretagne a connu votre premier succès chez les pros !

            « Oui, ma première victoire chez les professionnels, je l’ai obtenue en Bretagne, à Landerneau sur la première étape du tour d’Armorique. J’ai vécu le dur apprentissage de leader d’une course par étapes. Je n’en dormais pas car la pression était sur mes épaules. J’ai remporté le classement général à Vitré, j’ai battu Jean-Claude Colotti aux places. Vitré a pour moi une saveur particulière, j’y ai revêtu mon premier maillot jaune du Tour à l’issue de la seconde étape entre Perros-Guirec et Vitré. »

            Quel est rapport entretenez-vous avec la Bretagne ?

            « J’y ai  des souvenirs de jeune coureur junior à l’occasion d’un championnat de France à Châteaulin. Je me souviens que le chrono avait été remporté par Sébastien Gueguen et c’est Armand De Las Cuevas qui était devenu champion de France. La Bretagne c’est aussi pour moi Bernard Hinault, il m’a inspiré dans mon choix de devenir coureur cycliste. C’était mon idole, j’aimais son caractère et je ne loupais pas les étapes du Tour de France à la télévision, c’était l’occasion de voir son panache. »

            Et aujourd'hui ?

            « Votre région est un vivier de jeunes talents, je pense à Warren Barguil, qui est un futur grand coureur. Il y a aussi un garçon comme Elie Gesbert, qui a gagné une belle étape sur le Tour de l’Avenir. Ce ne sont pas les seuls, il y a encore beaucoup d’espoirs en Bretagne. La Bretagne est une région de passionnés du vélo, il y a beaucoup de connaisseurs. Il y a de très belles épreuves comme Plouay par exemple. »

            Vous êtes souvent présent sur des épreuves à but caritatif. Pourquoi êtes-vous à La Mézière ?

            « J’ai rencontré Nicolas Lebreton, fin août sur l’Eurobike. Il m’a expliqué les conséquences de la spondylarthrite ankylosante sur lui-même et les autres malades. J’avais face à moi une personne dynamique et courageuse, j’ai adhéré à son projet de réunir trois générations de coureurs cyclistes. Je suis heureux d’être l’un des parrains du cyclo-cross avec Raymond Poulidor et Bernard Thévenet. Il y a quelques années, j’ai soutenu une association qui venait en aide à des parents un peu désemparés face à la paralysie du bras et de la main du nouveau-né. Ça me tenait à cœur de soutenir cette association, qui œuvre dans la prévention. Je suis souvent sollicité pour parrainer une action, je suis un peu perdu par toutes ces demandes. Je ne peux pas toujours répondre favorablement mais j’essaye de le faire au maximum. Si je peux aider à récolter des fonds dans la mesure du possible, j’apporterai ma pierre à l’édifice. »

            Enfin, quel est votre regard de citoyen vis-à-vis des événements récents à Paris ?

            « Je suis comme tout le monde, je suis inquiet par ce qui arrive. Je suis un père de famille, quel est l’avenir avec autant de violence ? Je pense à toutes ces personnes prises au piège, il ne faut pas les oublier, ça n’arrive pas qu’aux autres. La vie ce n’est pas ça. »

             

            Interview par Thierry Lirzin

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