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      • Jean-Marc Bideau : "on nous prend au sérieux !"

      • Publié le 13/03/2012
          • Retour sur le succès du "grand Bideau" sur la classique Paris-Troyes. L'équipe Bretagne-Schuller poursuit son très bon début de saison. De quoi oublier la déception de la non-sélection sur Paris-Nice. Et qu'on se le dise, Bideau & co ne pensent pas s'arrêter là.
          • Jean-Marc Bideau : "on nous prend au sérieux !"
          •  Racontez-nous votre course victorieuse

             
            « En fait, nous sommes partis à quinze assez tôt, dès le 15ème kilomètres. A l'avant, il y avait Romain Hardy avec moi. Ensuite, Anthony Delaplace a flingué à deux reprises et je suis allé le chercher à chaque fois. Je me doutais que tout le monde me regardait mais au 2ème coup, c’était bon et je suis sorti avec Romain Bacon et Anthony Delaplace. Je savais qu’avec deux rouleurs comme eux, nous étions certains d'aller au bout. »
             
            Paris-Troyes est une classique que vous semblez apprécier ?
             
            « Il y a deux ans, j’étais arrivé au sprint avec Cédric Pineau qui marchait très fort et j’avais pris la 2ème place. L’an passé, j’avais été moins chanceux puisque nous étions tombés à 40 coureurs en début de course, dans une descente et j’avais pris une grosse gamelle.»
             
            Vous renouez avec la victoire presque un an après votre dernier succès sur le Tour de Normandie ?
             
            « Oui et c’est bien car je me disais que j’allais arriver au Tour de Normandie et que ça faisait déjà un an que je n’avais pas levé les bras. Je me serais mis la pression et donc cette victoire va me décomplexer et ce sera plus facile pour moi. »
             
            Quel est votre programme de course ?
             
            « Samedi, je serai à la Classic Loire-Atlantique à La Haye-Fouassière près de Nantes puis j’enchainerai lundi avec le Tour de Normandie ».
             
            Des épreuves avec des parcours qui semblent vous convenir !
             
            « Oui j’aime bien ces course-là. La Classic Loire-Atlantique, j‘y avais terminé 4ème il y a deux ans et j’avais fait la course en tête avec des gars comme Laurent Mangel et Pierrick Fédrigo qui sortaient de Paris-Nice. J’avais de bonnes jambes et debonnes sensations cette année-là. C’est un circuit assez "casse-patte" et assez usant où il faut être courageux et j’avoue que c'est dans mes cordes. »
             
            Et le Tour de Normandie où vous remportiez une étape l’an passé ?
             
            « Oui j’avais remporté une étape à Flers et j’aurais bien aimé gagner le général mais ça ne s’est pas fait. Après, c’est dur de gagner ces courses-là mais on va essayer. On a une belle équipe au départ avec quelques atouts alors pourquoi pas cette année. Logiquement, ça devrait aller. En ce qui me concerne, une victoire serait le minimum pour moi.»
             
            Est-ce que la victoire de Romain Hardy a décomplexé le reste de l’équipe?
             
            « Romain a gagné en début de saison au Tour du Haut-Var puis c’est à mon tour de m’imposer. Je pense qu’il y a d’autres coureurs qui vont arriver en forme comme Laurent Pichon ou Johan Le Bon. Ils vont marcher fort. On voulait faire un gros début de saison et c’est vrai que la première gagne de Romain a fait du bien à tout le monde. Gagner au Haut-Var, ça n'est pas rien et le lendemain, on a montré que l’on tenait la baraque. Pas mal de coureurs nous ont félicités pour le travail que l’on avait fait et ça, c’est très gratifiant. »
             
            On imagine que le regard des autres équipes a changé à votre égard?
             
            « On nous prend un peu plus au sérieux c’est vrai. »
             
            Quels vont-être vos objectifs pour la suite de la saison ?
             
            « Je travaille bien l’hiver et je suis toujours bien en début de saison avant d’avoir ensuite un creux dans la saison. Là où il faut que l’on marche, c’est au mois d’avril, là où il y a toutes les manches de la Coupe de France. Certaines sont en Bretagne et elles sont très importantes pour nous. Il faut que l’on soit présent sur ces courses. »
             
            Avec une préférence pour l’une d’entre elles ?
             
            « J’aime bien le Grand Prix de Plumelec avec la bosse de Cadoudal qui me convient plutôt bien. Il y a aussi le Tour du Finistère qui est une course qui me tient à cœur car j’habite juste à côté. Cette course, je la connais par cœur à force de la faire depuis maintenant 5 ou 6 ans.»

             

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