Jean-Noël Bonenfant : Monsieur podium

C'est l'un des secrets de la course : améliorer chaque année ce qui ne tourne pas rond, ce qui peut faire avancer l'image du Tour de Bretagne ! Conseillé par Bernard Hinault et aidé par une équipe des plus rodées, Jean-Noël Bonenfant gère la cérémonie protocolaire en compagnie de trois autres bénévoles.

Jean-Noël, quel est votre rôle sur le Tour de Bretagne ?

« Je suis en charge du protocole sur l’épreuve en compagnie de Jean-Louis Mogan qui est le respponsable du protocole depuis plusieurs années mais également Jean-Luc Helbling et Jean-Paul Delaunay. Une journée sur le Tour de Bretagne commence dès le matin avec la réception des invités sur l’aire de départ. On les emmène donc sur la course et parfois on les dépose aux héliports pour prendre l’hélicoptère qui survole la course. Et le soir à l’arrivée, nous sommes en charge du protocole et de la bonne organisation de celui-ci. »

Comment se déroule cette mise en place ?

« Dès que l’on arrive, on prépare les maillots protocolaires et suivant les classements qui nous sont transmis très rapidement on colle les bandes adhésives sur les maillots de leaders, on enclenche le protocole avec les différents remises de fleurs, de coupes et trophées. Finalement, on remet chaque jour à chaque leader de classement ou à son dauphin son maillot de leader qu’il portera ensuite sur l’étape du lendemain. »

Vous avez certainement des dizaines de souvenirs sur le Tour de Bretagne ?!

« Ce qui est marquant sur le Tour de Bretagne c’est la météo car on ne sait jamais le matin de chaque étape quelle météo on n’aura. On a pu voir l’an passé que la météo n’était pas du tout facile durant toute la semaine avec au final, après une semaine très éprouvante, un très beau vainqueur. Cette année, c’est la hantise du matin, de savoir le temps du jour mais pour le moment on est gâté malgré le froid. »

Un petit pronostique pour ce Tour de Bretagne ?

« On a un Tour de Bretagne avec un leader bien installé. Il va être dur a aller chercher et on a des équipes derrière qui ont du mal à gérer ! Je pense bien évidemment aux équipes que sont les continentales pros qui ont du mal à gérer la course car elles ont la pancarte dans le dos. Je vois bien l’autrichien Zoidl conserver son maillot de leader car il est très fort ! »