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      • Justin Jules, vainqueur du G.P La Marseillaise : « Ma carrière commence ici »

      • Publié le 27/01/2013
          • Fils de Pascal Jules, vainqueur d’une étape du Tour de France 1984 et tragiquement disparu trois ans plus tard alors que Justin n’avait pas encore deux ans, J.J a offert à La Pomme-Marseille une superbe victoire à domicile. Le déclic pour ce sprinteur atypique de 26 ans à la trajectoire mouvementée.
          • Justin Jules, vainqueur du G.P La Marseillaise : « Ma carrière commence ici »
          • Aviez-vous fait de cette première course de la saison un objectif ?

            Depuis le début de la semaine, je savais que j’étais en forme. Mais je pense à cette course depuis longtemps car je savais qu’elle correspondait bien à mes caractéristiques. J’ai pensé à la victoire pendant toute la course et plus les kilomètres passaient, plus je me disais que c’était possible. Je me suis accroché dans le col de la Gineste et ça a marché .

            Et vous offrez un cadeau formidable à votre équipe ?

            Pour La Pomme-Marseille, c’est la course de l’année. La première, sur nos routes, c’est vraiment un rendez-vous à part. Dès cet hiver, on avait reconnu le parcours en intégralité, on y pensait beaucoup et l’équipe a été super présente durant toute la course.

            Battre au sprint Samuel Dumoulin, c’est une référence ?

            C’est un coureur que j’ai surtout vu à la télévision et contre qui j’ai couru quelquefois. On sait évidemment qu’il est très rapide et le devancer dans un sprint de costauds, comme ça, ça donne beaucoup de confiance pour la suite. Mais il ne fallait pas que la ligne d’arrivée soit plus loin car il revenait fort et les derniers mètres m’ont paru interminables ».

            Cette première victoire chez les pros ravive le souvenir de votre père, Pascal. Qu’avez-vous conservé de lui ?
             
            Je l’ai à peine connu (il avait 13 mois quand son père est décédé), je n’ai jamais vécu avec lui, donc je n’ai aucun souvenir. J’ai commencé à m’intéresser à son histoire quand j’ai commencé le vélo. Depuis, sur chaque course, au travers de témoignages et d’anecdotes, je reconstitue un peu le fil de sa carrière. Et ce qui me fait plaisir, c’est que je n’ai jamais entendu les gens dire du mal de lui ».

            Après une saison blanche, l’an dernier chez Verandas Rideau, consécutive à une mononucléose, avez-vous beaucoup douté ?

            J’ai arrêté ma saison dès le mois d’août car ça ne servait à rien d’insister. J’étais largué au bout de cinq kilomètres, je ne pouvais pas tenir dans les roues. Je me suis vraiment reposé pendant deux mois mais je n’ai pas vraiment gambergé. Dès le mois de septembre, j’avais un contrat avec La Pomme (où il avait fait ses débuts pros en 2011) en poche. En novembre, je me suis remis au boulot et j’ai pu me reconstruire ».

            Cette victoire va-t-elle servir de déclic ?

            Ma carrière commence vraiment aujourd’hui. Gagner une manche de la Coupe de France, c’est la plus belle chose que j’ai jamais réussie depuis que je suis chez les pros. Ca m’ouvre de nouveaux horizons, de belles perspectives aussi ».

            Vous avez un gabarit atypique pour un sprinteur, n’avez-vous pas finalement un registre plus large ?
             
            Je suis rapide au sprint mais je ne me considère pas forcément comme un sprinteur. Chez les amateurs, je passais bien les bosses et cet hiver, j’ai mis l’accent là-dessus. Beaucoup de courses se jouent au sprint mais comme aujourd’hui, en petit comité, après une bonne sélection. Quand on passe bien les bosses et qu’on a une petite pointe de vitesse, c’est génial ».
             
            Source sportmedia pmu
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