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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Puisqu'une photo vaut parfois mieux que des mots, nous vous proposons une sélection de dix photos, de quoi découvrir chaque jour un peu plus les coulisses d'une course mouvementée. L’esprit de la SportBreizh est bien vivant. Des murs, des gwenojennou magnifiquement enherbés, une longue échappée de deux vaillants combattants. La troisième étape Le Faou – Plougastel-Daoulas fut comme les deux précédentes magnifiques.
          • La Sportbreizh #3 : Le Faou - Plougastel Daoulas en dix photos.
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            Km 0 : Une fois n’est pas coutume sur cette édition 2019, les 84 rescapés de la SportBreizh ont décidé de ne pas attaquer dès le départ. Le premier grand prix des grimpeurs est situé à 10 km et il est raide, 18% de moyenne avec un endroit à 23%. Mieux vaut temporiser un peu, contrairement à la veille.

             

            Km 10 : Dès le dixième kilomètre, se trouve la plus impressionnante difficulté de l’étape, le mur du Traon. Une bosse tellement raide que même les voitures et les motos ont du mal mettent un petit braquet… Et pourtant, cela ne fait pas peur à certains coureurs tel Léo Danes (UC Nantes Atlantique), porteur du maillot du plus combatif, qui profite d’une relance difficile pour prendre quelques mètres au peloton. Owen James (Côtes d’Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) et Enzo Bernard (Vendée U Pays de la Loire) s’emparent de la deuxième et troisième place en haut du raidillon.

             

            Km 16 : Léo Danes a pris 15 secondes au peloton suite à son attaque. Damien Poisson sort à son tour et rejoint le fuyard. Ils passent dans l’ordre la côte de Keranguinal (MG 2). L’écart dépasse les 30 secondes. Les deux hommes ont des intérêts communs, les maillots distinctifs, à défaut de pouvoir jouer le général. Tiens, tiens ! la veille sur le podium, en attendant le protocole, les deux compères avaient suggéré de faire un coup ensemble.

             

            Km 28 : Les deux échappés imposent une cadence infernale. Au bourg du Tréhou, ils possèdent plus de 45 secondes d’avance. Dix kilomètres plus loin, les voici déjà à Saint-Urbain avec 1 mn 16 sur le peloton. Léo Danes est virtuellement leader de l’épreuve. 

             

            Km 42 : Les deux premiers gwenojenn de cette étape se suivent, un calvaire pour les roues des coureurs ! Pierre Benech (VCP Loudéac) en fait notamment les frais. De leur côté, Léo Danes et Damien Poisson continuent leur épopée. Quant au peloton, emmené par le porteur du maillot jaune, Anthony Jullien et ses coéquipiers de Chambéry Cyclisme Formation, il se scinde en deux.

             

            Km 50 : A la sortie du 4e gwenojenn, Damien Poisson s’adjuge définitivement le classement des sentiers. Maigre consolation, car cette succession de chemins herbeux et caillouteux n’est guère à l’avantage des deux échappés. L’écart est tombé à 40 secondes sous l’impulsion de David Menut (Creuse Oxygène), deuxième au général à six secondes d’Anthony Jullien. 

             

            Km 55 : Au passage de l'étang du Roual, la tension reste palpable à l'avant de la course. Grâce au travail des coureurs de Chambéry qui protègent le maillot de leur leader, l'écart retombe à trente secondes... L'échappée commence à montrer des signes de fatigue. Le pont franchi, les échappés sont dans la montée du troisième grimpeur. Et qui passe en tête ? Léo Danes. Même s’ils ne sont pas du tout certains de rejoindre l’arrivée en tête, chacun a consolidé son maillot. Les gwenojenn pour Damien, le maillot des grimpeurs pour Léo. Ils seront sur le podium à l’arrivée quoiqu’il arrive.

             

            Km 68 : Les échappés entament déjà le circuit final. Le peloton n’est plus qu’à 45 secondes. Chambéry Cyclisme, pour protéger son leader Anthony Jullien, assure le train, aidé des coureurs de Creuse Oxygène qui roulent pour David Menut, deuxième à 6 secondes. « Je me suis callé toute la journée dans la roue de David. 6 secondes ce n’est pas grand-chose. Mon équipe a très bien géré. J’ai pas eu grand-chose à faire aujourd’hui », précise le maillot jaune.

             

            Km 90 : Les coureurs entament leur cinquième tour de circuit. Poisson et Danes affichent encore une joli coup de pédale après 80 km d’échappée. Hélas pour eux, le chronomètre les ramène à la réalité avec 22 petites secondes d’avance. Ça ne va pas le faire. « Avec Damien, nous nous sommes pas regardés. Nous n’avons pas compté nos efforts. Il n’y a pas de regret à avoir, même si j’aurais voulu que ça aille au bout. J’ai tout tenté, même si je me suis fait avoir le premier jour. Je finis deuxième hier à rien du tout du premier. J’aurais pesé sur la course », explique Léo Danes. 

             

            Km 98 : L’échappée agonise. C’est le moment que choisit Alan Boileau pour placer une banderille. Il compte 12 secondes d’avance. Le Morlaisien du team dinannais passe la ligne croyant déjà avoir gagné. Il s’est trompé d’un tour. Il lui reste encore 3,8 km. Alexis Renard est à ses trousses et le rattrape à la flamme rouge. Boileau récupère un tantinet, le temps de lancer le sprint. Boileau lève les bras. L’animateur Nicolas Lebreton annonce déjà sa victoire. Il faut attendre le verdict de la photo. Mais, c’est bien lui ! « Franchement, j’ai paniqué quand Alexis m’est revenu dessus. Je dois gagner d’une demi-roue. Pour moi qui suis de Morlaix, gagner une étape de la SportBreizh, c’est extraordinaire ». indique le jeune coureur qui n’a pas encore 20 ans et qui gagne ainsi sa première course élite.
             

          • Le Faou ( 29 )
            Plougastel-Daoulas ( 29 )
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