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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • La réaction des bretons

      • Publié le 23/06/2013
          • A domicile, la pression était énorme et les coureurs bretons n'ont pas démérité ce dimanche sur les routes du Nord-Finistère. Retrouvez ci-dessous les réactions de Matthieu Boulo, Julien Simon, Warren Barguil, Laurent Pichon, Arnaud Gérard et Armindo Fonseca.
          • La réaction des bretons
          • La réaction des bretons
          • Matthieu Boulo (Roubaix Lille Métropole)

            « Je suis déçu car j’ai eu un problème mécanique quand la course s’est faite. J’ai dû changé de vélo et je suis reparti devant la voiture balai et j’ai fait un effort pour rentrer. De l’autre côté du circuit, il y avait deux groupes devant moi et hélas le trou était fait. Après, c’était trop tard mais le ribin n’a pas permis de faire la sélection que l’on n’attendait. Cela a donné une course d’usure mais cela n’a pas tout fait. Avec Roubaix, on a bien tenté de rouler dans le final mais c’était plus pour la gloire car c’était plié. C’est comme ça… »

            Julien Simon (21e / Sojasun)

            « Le ribin était en trop pour moi… J’avais les jambes mais dans le ribin je me suis mal placé. J’avais du mal à passer en force comparé à des Chavanel ou autres. Par contre, quand ça accélérait dans les faux-plats ou dans les bordures, j’étais nickel. Cela s’est hélas décidé dans le ribin et seul Cyril Lemoine a pu accompagner les autres. Je n’a pas paniqué car il y avait Thomas Voeckler avec nous et je me suis dit qu’il allait gicler et que j’allais prendre sa roue. Mais il a essayé une fois et je crois qu’il n’était pas bien. Je n’ai pas de regrets car Vichot a résisté à Chavanel et Gallopin donc voilà car pour nous aujourd’hui, c’était la gagne ou rien. »

            Warren Barguil (14e / Argos Shimano)

            « Ce n’est pas trop mal pour une première année chez les pros. Il y avait quand même plus de 200 kilomètres de course et j’arrive encore à être là après 250 kilomètres de course. C’est positif pour la suite. Le ribin a permis de faire une petite sélection car il y avait pas mal de cassures. Dans les autres équipes, ils étaient plus nombreux et du coup ils laissaient des trous donc j’étais obligé à chaque fois de les boucher et au bout d’un moment j’étais un peu à fond. Sur un championnat de France, c’est un peu difficile face aux autres équipes mais pour le reste je suis bien dans mon équipe donc ça va. »

            Laurent Pichon (35e / FDJ)

            « L’échappée est partie assez tôt et nous étions bien représentés. Derrière, on est resté bien vigilant à chaque fois sur le Ribin. On était là à chaque fois que Chavanel a mis ses coups de vis et de mon côté, j’avais des bonnes jambes. Il m’a manqué un tour à la fin car quand Sylvain a filé, j’ai tout donné pour Matthieu Ladagnous qui était le plus frais de chez nous. On espérait que cela rentre sur le ribin mais devant Arthur s’est accroché et il a gagné, c’est top. Il a fait un grand numéro ! Je suis content car on gagne et puis j’ai fait un championnat à domicile en ayant pas mal de soutien : j’entendais des allez Laurent ou allez Pipich.»

            Arnaud Gérard (8e / Bretagne Séché Environnement)

            «Je me suis fait piéger à 2 tours de l’arrivée. Je suis rentré tout seul sur le groupe à 10 km du final et forcément, j’y ai laissé des forces. Je suis un peu déçu car je pense que je marchais vraiment bien. C’est un peu de ma faute car je me suis fait piéger dans le ribin, j’étais mal placé dans le groupe et cela ne pardonne pas. A 2 tours de l'arrivée, quand Jérôme Pineau a accéléré pour Sylvain Chavanel, ce dernier a attaqué et ça a fait des dégâts. On ne se souvient que du vainqueur, je suis abonné au 8e place avec ma place du chrono. Mais il ne faut pas s’arrêter à ça. L'objectif, c’était quand même le maillot tricolore et la Fdj était aujourd'hui la plus forte. Il n‘y a rien à dire, ils ont maitrisé. C’est propre.»

            Armindo Fonseca (Bretagne Séché Environnement)

            «C’était vraiment un jour particulier où il fallait être top. Je n’étais pas trop mal mais pas assez pour peser sur la course. Dans l’équipe, il y avait Florian Vachon qui marchait bien ainsi qu'Arnaud Gérard. Nous avons essayé de bien nous placer, Renaud Dion était dans l’échappée et il a fait un super truc. Nous n’avons rien à nous reprocher, c’est comme ça. C'était une superbe ambiance, le public breton est super ! Lannilis c’est vraiment quelque chose !»

            Propos recueillis par Anouck Balcon, Thierry Lirzin et Fabrice Lambert

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