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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • La rétro Sportbreizh : Apprentissage réussi pour Gaudu

      • Publié le 01/01/2019
          • Le samedi 7 juillet, le coureur léonard a pris le départ de son premier Tour de France à 21 ans, avec pour seule consigne de son patron Marc Madiot, de prendre des notes pour l’avenir. Message reçu ! Non seulement l’espoir finistérien a beaucoup appris, mais il a également montré le maillot dès que la route s’élevait. De bonne augure pour l’été prochain ? Pourquoi pas ! Ce sera alors pour aider son leader Thibaut Pinot au général. Mais la route est encore longue d’ici juillet prochain.
          • La rétro Sportbreizh : Apprentissage réussi pour Gaudu
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            Le malheur de l’un a fait le bonheur de l’autre. David Gaudu ne devait pas prendre le départ du Tour de France 2018, jugé encore trop jeune, trop inexpérimenté pour faire partie de la garde rapprochée de Thibaut Pinot. Mal remis de sa pneumonie contractée sur les routes du Giro, le leader franc-comtois de l’équipe Groupama - FDJ annonçait son forfait le 15 juin. Une place se libérait et c’est ainsi que le Landivisien de 21 ans fut invité par Marc Madiot à faire ses classes sur la Grande Boucle plus tôt que prévu, muni d’une carte blanche, sans obligation de résultats.

             

            « Tu comprends vite que tu n’es pas dans un Tour de Catalogne. D’une part, tous les coureurs sont au top, à 100% de leurs capacités. D’autre part, un jour tu es bien et le lendemain tu es dans le dur. »

            Enorme et magique

             

            David résume son aventure en deux mots : « C’était énorme ! ». Il y a premièrement la machine du Tour de France et son impact médiatique, ses centaines de journalistes, les spécialisés qu’il a l’habitude de côtoyer aux arrivées des courses, mais aussi tous les autres. Même le quotidien le Monde, d’habitude enclin à parler du vélo pour ses mauvais travers du dopage, lui a consacré un long portrait flatteur le 19 juillet sous la plume d’Henri Seckel; on peut y lire ces mots : "Il se contente d’être « en kif » après ses premiers coups de pédale sur la Grande Boucle ; ravi d’avoir traversé son Finistère natal lors de la 6e étape sur les routes de sa jeunesse, où il se prenait pour Contador ou Valverde ; ébahi par la foule massée sur le bas-côté ; pas effrayé par l’étape électrique des pavés du Nord, pourtant pas faite pour ses 53 kilos."

             

            David au départ de l'étape du Tour de France à Millau

             

            En cette veille de départ pour le premier stage de préparation de l’équipe en Espagne, David se remémore encore toutes ces images de juillet : « Passer à six kilomètres de chez moi pour mon premier Tour de France, c’était magique ». Le patron avait fixé les règles : « Il est en phase de découverte et d’apprentissage, disons qu’il est en formation accélérée sur ce Tour », avait expliqué Marc Madiot, toujours dans ce même article du Monde.

             

            Mémorial Marco Pantani

             

            « C’est vrai que j’ai beaucoup appris pendant ces trois semaines, poursuit David. Tu comprends vite que tu n’es pas dans un Tour de Catalogne. D’une part, tous les coureurs sont au top, à 100% de leurs capacités. D’autre part, un jour tu es bien et le lendemain tu es dans le dur. Tu dois toujours penser à la récupération dès que tu n’es plus en course. L’important pour moi, ça été surtout de voir que j’avais le niveau » analyse-t-il. Il termine 34e à 1h30 de Geraint Thomas après avoir montré ses qualités de grimpeur dans les Alpes (9e de l’étape Annecy – Le Grand-Bornand) et dans les Pyrénées (14e de l’étape Bagnères-de-Luchon – Saint-Lary).

            Mais le vainqueur du Tour de l’Avenir 2016 ne retient pas que le Tour de France dans cette saison 2018 : « Il y a eu toutes les courses faites avec Thibaut en Italie en fin de saison ». Et David ne fut pas loin d’inscrire le Memorial Marco Pantani à son palmarès en septembre, battu au sprint par Davide Ballerini (notre photo ci-dessous). A une longueur de vélo, il aurait pu être le premier coureur étranger à remporter cette épreuve, tant les Italiens font de cette course, depuis sa création en 2004, leur chasse gardée.

             

             

            Flèche Wallonne

             

            La préparation de la saison 2019 a débuté depuis déjà quelques semaines. David ne connaît pas encore son programme de course, mais Thibaut Pinot a déjà fait savoir qu’il privilégiait l’an prochain le Tour plutôt que le Giro. « J’espère qu’il voudra bien de moi dans l’équipe », explique le Landivisien.

             

            David Gaudu dans la roue de son leader sur le Tour de Lombardie.

             

            Il serait quand même étonnant qu’il ne fasse pas partie du lot, vu qu’il sera l’un des coureurs les plus à même d’accompagner le leader dans les Tourmalet, Peyresourde, Iseran, Galibier et Izoard, tous inscrits au menu de cette édition 2019. Mais avant de passer au plat principal de juillet, David pense au hors d’œuvre d’avril, Les classiques. « Une course comme la Flèche wallonne, ça me plairait bien ». En 2017, il était arrivé au haut du Mur de Huy en 9e position. Le jeune Gaudu a faim de victoires !

             

            Albert LE ROUX

             

          • Brest ( 29 )
            Landivisiau ( 29 )
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