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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Lanarvily VII: vers le mondial !

      • Publié le 02/01/2017
          • Poursuite de notre grande présentation de l'histoire du cyclo-cross de Lanarvily. Après le championnat de France, l'équipe de Jean le Hir ne pouvait pas s'arrêter là. Et puisque le championnat de 1973 avait très bien fonctionné (notre photo), pour quoi ne pas viser plus haut ? Il fallait d'abord observer et apprendre.

          • Lanarvily VII: vers le mondial !
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            Pas question de s’arrêter en si bon chemin !

            Fort logiquement, comme dans un rêve, l’ascension se poursuivit… Puisque le « France 73 » avait démontré à tous le savoir-faire et le dynamisme de l’équipe organisatrice, le comité visait désormais plus haut ! Comme le voulait désormais la tradition, une réunion aux allures de débriefing suivit le championnat. Se réunirent en mairie de Lanarvily, quelques élus et les principaux acteurs de l’organisation de la course. Et c’est au fil des discussions que naquit l’ambitieux projet d’organiser un championnat du Monde ! Sourire aux lèvres, Jean Le Hir et consorts se souviennent encore de la réaction de l’assistance : un silence interminable, le grand blanc et même, selon Pierrot Tanguy, « une sorte de syncope généralisée ! »Mais rien n’y fit, surfant sur son succès, soutenus par une équipe volontaire et ne doutant plus de rien, nos bretons se lancèrent dans la bataille et présentèrent leur candidature à l’organisation d’un championnat du Monde ! Première étape, observer : direction Roscoff puis l’Angleterre…

            Du mauvais côté de la route

            Au mois de mars 1973, Jean Le Hir et deux camarades quittent le Léon, traversent la Manche et, pour la toute première fois, se retrouvent au cœur du royaume de sa gracieuse majesté, sur des routes où l’on doit conduire à gauche ! Après 200 kilomètres de trajet, notre trio demande sa direction et apprend que, depuis deux bonnes heures, ils font fausse route ! « Y’a qu’à faire demi-tour et prendre le bateau ! Qui saura que nous ne sommes pas allés là-bas ? » Aujourd’hui encore Jean Le Hir s’esclaffe lorsqu’il évoque la remarque de l’un de ses passagers dépités ! Sous la neige, nos léonards doivent aussi faire face à une panne de voiture avant de découvrir enfin la banlieue de « London city ». Entre feux rouges, embouteillages et travaux, reste alors à dénicher le circuit tracé à Crystal Palace ! Jugeant la situation pour le moins désespérée, un policeman propose son aide et, toutes sirènes hurlantes, guide nos trois bretons égarés vers le championnat. Arrivé à destination, le bobby sauveteur sera remercié par quelques gorgées de cognac généreusement offertes en pleine rue, sous les yeux de quelques passants amusés ! Quelques minutes de marche et la sono annonce la victoire d’Eric De Vlaeminck – sa dernière ! - devant André Wilhem. L’observation avait tourné court… 

            Quand ça ne veut pas...

            Il était dit que le destin s’acharnerait sur notre équipage ! La route du retour ne fut pas vraiment une partie de plaisir et, à deux heures du matin, en plein Devon, la voiture stoppe une nouvelle fois ! La faute à une courroie faiblarde qui venait de rendre l’âme… Par chance, des voisins aperçurent le véhicule de nos naufragés et menèrent Jean vers un garage ! Retour à la voiture pour une séance de mécanique « by night » et, le nez dans le moteur et les mains dans le cambouis, la lanière fut rapidement changée. Dernière péripétie de cette bataille d’Angleterre : Comment faire passer l’eau du ruisseau voisin au radiateur de la voiture ? Faute de bouteille ou de récipient, c’est finalement le chapeau mou de Jean Le Hir qui sauva nos léonards de la bérézina ! Bien heureusement, à l’époque, le premier vainqueur du Mingant avait opté pour un couvre-chef à forte contenance… A son retour en Bretagne, le chapeau en piteux état termina sa carrière au feu et Jean Le Hir opta alors pour sa célèbre casquette.

            Comme l’observation du championnat du Monde de Londres n’avait guère apporté les enseignements espérés, les bretons repartirent ensuite vers l’Espagne et Vera de Bidasoa. Au cœur du Pays Basque, les organisateurs du cyclo-cross de Lanarvily observent, prennent des notes et nouent de précieux contacts. Tout est prévu, pas question cette fois d’un retour précipité vers la Bretagne et les voyageurs espèrent bien fêter aux côtés de supporters Belges la victoire d’Albert Van Damme devant Roger « le gitan » De Vlaeminck. Survint alors un dirigeant de l’équipe de France qui supplia nos bretons de convoyer au plus vite Jean-Yves Plaisance vers la gare de Bordeaux… Encore ratées, la grande fiesta et la belle fraternisation avec le Monde du cyclo-cross ! 

            A suivre...

            Gurvan Musset

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