Le BIC 2000 y croit

Après une saison 2013 décevante, les dirigeants du BIC 2000 ont mis les bouchées doubles pour préparer la nouvelle année. Pas question de baisser les bras : le club brestois mené par Christophe Le Mée, Yvon Caer et par le nouveau DS Yannick Botrel a su évoluer dans ses structures et son effectif.

 

 

 

Dans quelques jours, les routiers retrouveront les circuits : les plus importantes écuries prendront ainsi la direction du sud de la France avant de remonter vers la Vendée puis la Bretagne. Avant cette ouverture tant attendue, rencontre avec Yvon Caer, manager de l’équipe de DN1 de Brest. A l’ombre de nouveaux locaux dignes d’une structure pro, le manager du Brest Iroise Cyclisme revient d’abord sur la saison dernière et avoue une certaine déception

 

Quand on assiste à un regroupement des coureurs du BIC, on remarque déjà la bonne ambiance qui règne. Visiblement, ce groupe vit déjà bien : « Ce sont des garçons bien élevés avec des parcours différents et qui se sentent bien ensemble. Et ça, c’est hyper important ! L’an dernier, en terme de cohésion et d’osmose, ça n’a pas été bon. Les résultats, on les a obtenus grâce aux qualités individuelles mais pas grâce au groupe.» En effet, il est évident que l’année 2013 n’a pas répondu aux attente des dirigeants et des supporters : « Nous avons connu pas mal de malchance mais il y a aussi cette absence de dynamique : ça ne se mettait pas en place pour des raisons que je ne peux pas définir de façon très rationnelle. Attention, on a tout de même eu des résultats mais toujours par période et jamais de façon continue.» 

 

Cette année, le recrutement semble bon mais Yvon Caer, en manager expérimenté, préfère attendre les premiers rendez-vous en course : «Je deviens assez méfiant et j’attends de voir ! Tous les ans, j’ai tendance un petit peu à idéaliser le groupe (...) Au final, depuis deux ans, je considère que nous n’avons pas eu les résultats que j’espérais.»  Reste que les arrivées semblent correspondre aux manques des dernières saison. Le BIC peut par exemple compter sur David le Lay : «Oui, le point positif, c’est que nous avons un vrai capitaine de route. Je me souviens des années BIC 2000 avant la DN1 où nous avons eu des capitaines de route comme Stéphane Simon ou Manu Michot et ça fonctionnait !» Idem pour les arrivées au sprint. Avec l’arrivée de Maxime le Montagner, c’est là encore un coureur d’expérience qui intègre le groupe de DN1 : «Nous avons un vrai sprinter et d’autres peuvent aussi aller très vite? Le capitaine et le sprinter : ce sont deux ingrédients qui doivent nous permettre de trouver la recette de la gagne.»

 

Et il ne faudrait pas oublier les jeunes pousses comme Olivier le Gac bien sur (qui passera pro à la FDJ au premier août) mais aussi Franck Bonnamour ou le lauréat de la première étape de la Sportbreizh, Maxime Cam : «Ils doivent exploser !» 

 

Enfin, Yvon Caer précise aussi que les dirigeants et les partenaires ont fait de gros efforts, notamment sur cette inter-saison : «La structure est très solide, elle est pérenne et aboutie : nous avons vraiment grandi même si ça ne se voit pas. Mais maintenant j’aimerais aussi que l’on rayonne de par nos résultats. On a le droit d’avoir des résultats ! Je veux quelque-chose de solide.» Le message a le mérite d’être clair et le manager pense déjà à certaines courses : «Manche-Atlantique, le Bousquet, je prends ! Il y a aussi la Coupe de France, de manière globale sur toute l’année et bien évidemment le championnat de France. Maintenant, il faut que la mayonnaise prenne pour gagner des courses.» Vous l'avez compris : sur les hauteurs de Cadoudal, le dimanche 9 mars, le vent pourrait bien souffler de Brest mêm' !