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      • Le GP de Plouay sur France 3 Ouest

      • Publié le 02/06/2009
          • On a eu chaud ! Le comité de Plouay, las d’attendre la décision de France TV quant à une éventuelle diffusion en direct au niveau national, envisageait très sérieusement de jeter l’éponge ! Et après discussion avec Jean-Yves Tranvaux, on mesure à son juste niveau le désarroi des Morbihannais : il ne s’agissait pas du tout de bluff !



          • Le GP de Plouay sur France 3 Ouest
          • Sans rentrer dans le détail de ces affaires qui dépassent le simple contexte du sport, on peut comprendre que ces bénévoles aient très mal vécu le fait d’être pris dans l’étau du conflit ASO – UCI !

             

            Après discussion, c’est finalement France 3 Ouest qui devait avoir la plaisir de diffuser le GP de Plouay, le dimanche 23 août 2009. Cette diffusion en direct démontre une nouvelle fois l’attachement de F3 Ouest au cyclisme !

             

            Nous reviendrons sur cette annonce…

             

            Relisez ici la lettre de Jean-Yves Tranvaux en date du 1er avril 2009 (source: site du GP de Plouay / http://www.comitedesfetes-plouay.com/ )

             

            1/4/2009 - Jean-Yves Tranvaux : « France Télévisions veut nous tuer »

            Grand Prix Ouest-France à Plouay. L’organisateur plouaysien fustige l’attitude de France Télévisions qui refuse de diffuser son épreuve malgré son appartenance au calendrier mondial.

            Depuis son intégration au Pro Tour en 2005, le Grand Prix Ouest-France accueille, chaque année à la fin du mois d’août, la crème du peloton international. Paradoxalement, l’épreuve n’a jamais été autant boudée par les télévisions. « En 2005 et 2006, France Télévisions a diffusé la course sur la base du contrat signé l’année précédente mais depuis plus rien, regrette l’organisateur Jean-Yves Tranvaux. Ces deux dernières années, c’est nous qui avons dû prendre en charge les coûts de retransmission (sur France Télévisions en 2007, sur Eurosport en 2008). »
            Ce qui a engendré un manque à gagner évident. « Auparavant, alors que nous ne faisions pas partie du Pro Tour, France Télévisions nous versait 70 000 € de droits télé. Aujourd’hui, la retransmission nous coûte 130 000 €. A l’arrivée, cela fait 200 000 € de moins. A cause de ça, nous avons fini dans le rouge ces deux dernières années. Jusqu’ici, nous avons pu faire face grâce à l’argent que nous avions mis de côté. Mais cette situation ne pourra pas durer éternellement. D’autant que nous avons besoin de la télévision pour conserver nos partenaires, et pour espérer en attirer de nouveaux. »
            « Si on ne gagne pas ce combat, on aura du mal à continuer »
            Jean-Yves Tranvaux a d’autant plus de mal à avaler la pilule que Plouay est aujourd’hui la seule épreuve française du calendrier mondial (qui regroupe les 24 « plus grandes courses ») à ne pas être diffusée sur France Télévisions. « Les années précédentes, en raison du conflit entre l’UCI et ASO (Amaury Sport Organisation, la société organisatrice du Tour de France), je pouvais comprendre que France Télévisions nous boude en raison de notre appartenance au Pro Tour. Quelque part, on était du côté de l’UCI. Mais maintenant que la brouille est finie, je ne comprends pas leur choix. Surtout que France Télévisions diffuse certaines épreuves étrangères (Liège-Bastogne-Liège et la Flèche Wallonne, deux épreuves... ASO, ainsi que le Tour des Flandres) ou d’autres courses d’un niveau inférieur (le Critérium international et Paris-Tours, également estampillés ASO) à la nôtre. »
            A l’arrivée, le Grand Prix Ouest-France est aujourd’hui la seule épreuve du calendrier mondial à ne percevoir aucun droit télé. « J’ai du mal à accepter que France Télévisions verse plusieurs millions d’euros à une société commerciale comme ASO, et refuse d’aider une épreuve comme la nôtre qui est organisée par des bénévoles. Il s’agit pourtant d’argent public. Aujourd’hui, sans bénévoles, le cyclisme n’existerait plus mais l’argent généré par notre sport ne revient qu’à ASO. A croire que France Télévisions veut nous tuer. »
            Cette année, contrairement aux deux années précédentes, les organisateurs du Grand Prix de Plouay ne pourront pas prendre à leur charge les droits de retransmission. Avec ou sans télé, l’épreuve devrait pouvoir se dérouler. Mais si la situation venait à perdurer, elle n’y survivrait pas. « Si on ne gagne pas ce combat, on aura du mal à continuer, concède Jean-Yves Tranvaux. Ce qui voudrait dire qu’il n’y aurait plus d’épreuve de haut-niveau dans l’Ouest. »

            Daniel Bilalian, le directeur de la rédaction des sports de France Télévisions, n’a pas souhaité s’exprimer au sujet du Grand Prix de Plouay

             

             

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