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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Le Kenavo de Simon Gouédard

      • Publié le 05/10/2015
          • Clap de fin samedi dernier sur le Duo Breton... À bientôt 27 ans, Simon Gouédard a décidé de raccrocher le vélo. L’arrivée prochaine d’un enfant a été le déclencheur de sa décision. Retour sur une carrière assez courte mais riche de victoires, de rencontres, de joies mais aussi de déceptions.
          • Le Kenavo de Simon Gouédard
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            Simon, tu as découvert le vélo à 12 ans après t’être adonné au football comme beaucoup de gamins de son âge.

            « Je me souviens que j’empruntais le vélo de mon père, il était cyclo et pour lui son vélo était important. À mes yeux c’était une bicyclette comme les autres, le dimanche après-midi j’empruntais les chemins de ma commune en long, en large et en travers. Je revenais des fois avec une crevaison et il n’était pas des plus heureux. »

            Tu prends une licence à l’OC Locminé et ce fut une réelle découverte pour toi et ta famille qui découvrait le milieu du vélo.

            « Mes parents m’ont toujours encouragé dans la pratique de mon sport, je leur dois beaucoup ainsi qu’à Christian Rouzic, la famille Trehin, Jean-Jacques Henry et Camille Coualan. »

            Les premières années ne sont pas émaillées de victoires, il faudra attendre Saint Aubin en Plumelec pour que tu lèves les bras une première fois ; cette victoire en appellera beaucoup d’autres, non ?

            « Je pense que j’aurais eu plus de victoires si j’avais eu un meilleur sens tactique. C’était sans doute la plus grosse lacune. »

            Mais tu as aussi fait beaucoup de sacrifices en conjuguant ton emploi de diététicien avec le sport de haut niveau.

            « J’ai souvent pris des congés pour aller disputer des courses, au détriment de mes repos et de ma récupération. »

            Ton expérience du haut niveau t'as permis d’endosser le rôle de capitaine de route à Loudéac ou au Team Fybolia Locminé. Tu as également fait de belles rencontres au sein de ses différents clubs et tu remercies régulièrement les différents bénévoles croisés durant ta jeune carrière cycliste.

            « J’ai énormément reçu du bénévolat et quand je vois des jeunes de moins de 25 ans s’investir dans un club comme Léo Moréac  et bien d’autres. Juste par passion et amour vélo, je me dis qu’à mon tour je rendrai l’appareil suivant mes disponibilités. J’ai quand même envie de voir mon enfant grandir. »

            Tu as connu de grandes joies, quelles sont les principales ?

            « Il y a déjà mon titre de champion de Bretagne du chrono. J’étais parti pour faire un résultat mais de là à penser que je remporterai le titre... Ce n’était pas gagné car le matin de l’épreuve, il pleuvait énormément. La seconde chose, c’est sur le Kreiz Breizh Elites en 2007: j’avais à peine 18 ans, j’étais sélectionné au sein de l'équipe du Morbihan, je découvrais le haut niveau et je termine à la seconde place de la dernière étape au sommet du Miniou à Rostrenen. L’étape était remportée par Kalle Kriit, le coureur estonien de la Roue d'Or de Saint-Amand , ce dernier avait enlevé 3 étapes sur l’épreuve. Il m’avait manqué 50 mètres pour lever les bras, déjà sur la première étape, j’avais terminé à la 5ème place derrière les Estoniens. »

            Et la plus grande déception ?

            « C’est ma non sélection au sein de l’équipe de Bretagne pour le tour de Bretagne 2012. L’année précédente j’avais fait le job en étant devant pendant plus de  100 kms. Le sélectionneur de 2012, n’a pas trouvé bon de sélectionner sous le principe que je n’étais pas un coureur par étapes. Je pense avoir prouvé le contraire, ce fut et ça reste la plus grande de mes déceptions. Surtout quand je ressens de de l’injustice de la part d’une personne au passé sulfureux. »

            Le clap de fin, c'était sur le Duo breton que tu as disputé avec ton père et vous terminez en beauté à une très jolie 6e place.

            « Cette compétition est un moment de partage entre un fils et son père, il y aura sans doute d’autres moments d’émotions mais celui-là avait une saveur particulière.En plus nous terminons 6ème et 1er gentleman, pour une première et une dernière c'est une victoire.Maintenant je vais pouvoir partager les choses simples de la vie avec mes amis, autour d’une bonne bière et une rondelle de saucisson. Je suis apaisé et mon conseil aux jeunes coureurs : c’est qu’il faut s’appliquer, essayer de bien faire et être régulier. »

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