Le Mével et les bateaux

Christophe Le Mével a assisté ce mardi au départ de l’Istanbul Europa Race, sous le soleil de la baie des anges.

Christophe Le Mével n’assistera pas à l’arrivée de l’Istanbul Europa Race, le Tour de l’Europe à la voile dont la conclusion est prévue à Brest autour du 23 septembre: il sera déjà à pied d’œuvre à Mendrisio (Suisse), où il est allé jeudi dernier reconnaître le parcours du championnat du monde. « J’ai roulé sept heures ce jour là avec les entraîneurs de la Française des Jeux, Frédéric Grappe et Jacques Decrion, raconte le Lannionnais. On a reproduit les conditions de course et j’ai pu me rendre compte de la difficulté du circuit sur le final. J’ai confiance. Je suis très motivé. » Deux courses sont à son programme d’ici là : le GP de Fourmies (17 septembre) et le GP de Wallonie (19 septembre).

 

Avant de s’en aller s’entraîner deux heures et demi du côté du col de Vence, le coureur de la Française des Jeux, premier Français du dernier Tour de France (10^e), s’est offert sa première sortie en Méditerranée depuis un an qu’il vit à Nice. A l’invitation des organisateurs et en compagnie de son collègue Geoffroy Lequatre (Agritubel), il a assisté au départ de la deuxième étape de l’Istanbul Europa Race, qui mène les bateaux de la Baie des Anges à Barcelone.

 

« Les navigateurs m’ont toujours fait rêver », dit-il avant de s’engager dans une discussion passionnée avec Dimitri Voisin et Julien Marcelet, les équipiers de Michel Desjoyeaux, à propos de la technologie liée à la voile et au vélo. Sur la côte de Granit rose, Christophe Le Mével admirait déjà les voiliers sur son scooter des mers. Il s’est souvenu que sa mère était la marraine du bateau Groupe André de Paul Vatine, dont Jean Maurel, le directeur de course de l’Istanbul Europa Race, était le coéquipier lorsque le marin normand a disparu en mer il y a dix ans.

 

 

Correspondance de Jean-François Quénet