Le Président de l’UCI, Pat McQuaid, dévoile son programme de réélection

Le Président de l’UCI, Pat McQuaid, a lancé aujourd’hui sa campagne de réélection à un troisième mandat à la tête de la Fédération Internationale de cyclisme.

Pat McQuaid dévoile son programme intitulé « Un avenir radieux pour un sport qui a changé » dans lequel il définit un projet ambitieux visant à poursuivre le travail accompli pour faire du cyclisme un sport propre et mondialisé.
 
« Je suis très heureux de lancer ma campagne de réélection et de présenter ma vision de l’avenir du sport cycliste à la famille du cyclisme, qui m’a aidé à faire évoluer notre sport au cours de ces huit dernières années », a déclaré Pat McQuaid.
 
« Depuis ma première élection à la présidence de l’UCI en 2005, le cyclisme a changé. C’est désormais un sport mondialisé, et il est maintenant possible de courir et de gagner des courses tout en restant propre. Nous avons parcouru un long chemin ensemble et nous ne devrons jamais renoncer à offrir au cyclisme un avenir radieux », a-t-il ajouté.
 
Dans son programme, Pat McQuaid fixe quatre priorités pour les quatre prochaines années :
 
·       Préserver la nouvelle culture d’un cyclisme propre et prolonger cette ère nouvelle ;
·       Promouvoir l’égalité des sexes dans le cyclisme en développant le cyclisme féminin ;
·       Moderniser l’image du cyclisme en tant que sport mondialisé ;
·       Encourager le développement du cyclisme au niveau mondial.
 
« Ma mission consiste désormais à maintenir cette nouvelle culture au sein du peloton et de l’entourage des équipes. J’ai mis en place dans le cyclisme les dispositifs de lutte antidopage les plus sophistiqués et les plus efficaces en vigueur dans le monde sportif. Notre sport fait œuvre de pionnier et je suis fier que les autres sports lui emboîtent le pas. »
 
« L’UCI investit maintenant plus de 7,5 millions de dollars US par an pour que le cyclisme reste un sport propre et pour démasquer et poursuivre les coureurs qui refusent d’adhérer à cette nouvelle culture d’un cyclisme propre. Les malversations de quelques-uns ne sauraient entacher la réputation du cyclisme ou celle des coureurs actuels », a-t-il déclaré.
 
Dans son programme, Pat McQuaid, propose une série d’initiatives visant à préserver cette nouvelle culture d’un cyclisme propre et à prolonger cette ère nouvelle et notamment les suivantes :
 
·       Renforcer l’indépendance de la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF). Mener à terme la procédure de désignation d’un Conseil de Fondation indépendant et installer la CADF à l’extérieur de l’UCI ;
·       Augmenter la contribution des équipes de l’UCI World Tour à la lutte antidopage afin de financer la CADF et renforcer son indépendance ;
·       Soumettre à un audit mené par un organisme indépendant les activités l’UCI pendant les années où Lance Armstrong gagnait le Tour de France.
 
Pat McQuaid s’est également engagé à faire sortir le cyclisme féminin de la Commission Route de l’UCI et à créer une Commission UCI indépendante chargée de développer toutes les disciplines du cyclisme féminin.
 
« Je donnerai une nouvelle orientation au développement du cyclisme féminin. Il n’est pas acceptable que les salaires, les barèmes de récompense et les conditions qui sont offerts aux femmes ne soient pas les mêmes que ceux offerts aux hommes. Il est grand temps de mettre un terme à ces inégalités », a-t-il ajouté.
 
Par ailleurs, les propositions et les engagements de Pat McQuaid sont les suivants :
 
·       Élaborer un nouveau calendrier pour le cyclisme féminin au niveau Élite, qui soit facile à comprendre ;
·       Veiller à ce que les épreuves et les équipes cherchant à accéder au WorldTour se voient accorder la priorité, si elles ont respectivement une course féminine au programme ou une équipe féminine dans leur effectif ;
·       Encourager davantage de femmes à occuper des fonctions décisionnelles dans le cyclisme.
 
En détaillant son programme visant à moderniser l’image du cyclisme en tant que sport mondialisé, Pat McQuaid a clairement fait savoir qu’il est opposé à la création de ligues privées ou de séries de Championnats du monde dans le cyclisme.
 
« Depuis des générations, les plus grandes courses au niveau mondial ont lieu en Europe. Il est exclu qu’elles perdent leur place dans le calendrier sportif au profit d’une soi-disant “Ligue des Champions du cyclisme” qui ne ferait rien pour promouvoir la mondialisation du sport cycliste », a-t-il déclaré.
 
Les propositions de Pat McQuaid pour moderniser le sport cycliste s’articulent autour de six axes clés, et notamment les suivants :
 
·       Collaborer avec les parties prenantes pour réaménager le calendrier sportif actuel et promouvoir l’idéal consistant à avoir « les meilleurs coureurs dans les meilleures courses » ;
·       Réformer le système d’attribution et de répartition des points dans l’UCI World Tour ;
·       Fixer des caméras sur les vélos et les casques, introduire un système de suivi des coureurs par GPS et communiquer les données en temps réel pour les fans de cyclisme.
 
La quatrième priorité du programme de Pat McQuaid consiste à encourager le développement du cyclisme au niveau mondial. Actuellement, le peloton de l’UCI World Tour est composé de coureurs provenant de 44 pays, et le nombre de courses et d’équipes participant à des épreuves sur les cinq continents a considérablement augmenté. Les nouvelles propositions et réformes sont notamment les suivantes :
 
·       Élaborer un plan stratégique à long terme et un concept visant à mondialiser le sport cycliste ;
·       Développer le département des Fédérations Continentales et Nationales afin d’aider les confédérations à professionnaliser leurs administrations et leurs unités marketing ;
·       Développer le rôle et les activités du Centre Mondial du Cyclisme à Aigle (Suisse) pour en faire une « université du cyclisme ».
 
Pat McQuaid a également souligné le fait que des Fédérations Nationales de cyclisme comptent sur la place du cyclisme au sein des « sports principaux » aux Jeux Olympiques et Paralympiques pour obtenir un financement de la part de leurs gouvernements respectifs.
 
Il a expliqué que sa qualité de membre du CIO est un atout pour le cyclisme et il a clairement fait comprendre que, s’il n’était pas réélu à la présidence de l’UCI, le cyclisme perdrait son membre du CIO ainsi que la voix et la personne influente lui permettant de résister avec succès aux appels visant à exclure le cyclisme du programme olympique.
 
Publié par Ian McClure, McClure Media & PR, pour le compte de Pat McQuaid, Président de l’UCI.