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      • Les hôtesses protocolaire

      • Publié le 09/07/2016
          • Pour être hôtesse protocolaire Mélanie, Alexandra, Sabrina et Marie ont dû être candidate pour l’obtenir et satisfaire aux exigences de Carrefour et de son Responsable Sponsoring Éric Marchyllie.
          •  Les hôtesses protocolaire
          • « Les journées sont longues, il faut une certaine résistance, précise Marie,  on se lève tôt on se couche tard.  Il faut profiter du moindre instant de repos, de récupération. Il faut une certaine endurance, une bonne hygiène de vie et trouver des petits moments pour s’économiser. »

             « Mon entreprise personnelle que j’ai à Paris fait partie de mes préoccupations bien évidemment, dès que j’ai un petit moment dans la voiture, quand je ne conduis pas, je contacte ma remplaçante et voir si tout se passe bien au cabinet. (Sabrina tient en effet un cabinet d’acuponcture). Mais c’est quand même secondaire. Nous n’avons pas trop le temps de penser à la famille, à l’activité professionnelle, aux amis, on est coupé de tout. C’est particulier et intense. »

            Les deux premières hôtesses qui ont quitté le Village Départ se rendent directement au protocole où elles vont se préparer pour se rendre sur le podium et procéder aux remises du maillot à pois et du trophée qui accompagne. Dans une caravane installée dans l’aire d’arrivée, elles vont enfiler leurs habits de lumière. Ces robes spécialement dessiné par Nadège Lebrun, une styliste parisienne. Il s’en suit une séance de maquillage très marqué pour ne pas paraitre terne sur les écrans de télévision.

            Le passage sur le podium est rapide, chronométré par le protocole. Elles doivent être les plus rayonnantes possibles, et elles le sont.

            Les deux autres hôtesses sont quant à elles aux espaces réservées aux invités à l’arrivée. Elles sont dans les bus VIP pour accueillir de nouveau les invités Carrefour et leur faire passer un bon moment pour assister à l’arrivée des coureurs.

            La journée est pratiquement terminée, il faut rejoindre l’hôtel et penser un peu à soi. « C’est une grande parenthèse dans sa vie privée car le Tour est très prenant, c’est du 24 h sur 24h, spécifie Marie. Au-delà d’un job c’est une famille, on vit tous ensemble. Il faut savoir mettre sa vie privé de côté. On n’y arrive pas toujours, mais il faut prendre sur soi.Ce n’est pas difficile d’être toujours ensemble, d’autant qu’on s’entend bien avec tout le monde. On a un travail bien déterminé à faire chacune et donc on n’est pas toujours collée l’une à l’autre.Un mois c’est long, mais ce n’est qu’une fois par an, ce n’est finalement pas un sacrifice mais un travail très agréable. Le Tour de France c’est magique. Pour mes proches ce n’est pas toujours très évident d’autant que je suis très famille. Les retrouvailles ne seront que meilleur. On n’a pas de temps pour les appeler. »

            Pour Alexandra l’exercice est prenant avec comme mot d’ordre le sourire. « Toujours sourire, le sourire avant tout, mais de toute façon on a toujours envie d’être souriante avec les personnes car nous n’accueillons jamais les mêmes et nous nous devons d’être égales dans notre présentation. Nous faisons abstraction de tous les soucis personnels que l’on peut avoir on les laisse de côté et on sourit. Nous n’avons aucune vie personnelle durant un mois. C’est une question d’organisation. Il faut savoir gérer, laisser le personnel de côté et ne laisser passer que le professionnel. Il y a un manque certes, mais le professionnalisme c’est de ne pas le faire transparaitre. Uniquement le sourire pour faire passer un bon moment à nos invités. Si une hôtesse ne lui sourit pas on gâche la journée de l’invité. »

            Pour Sabrina le secret d’un bon Tour de France est de se vider l’esprit. « Pendant trois semaines on oublie tout, nous n’avons plus la notion du temps, du jour où nous sommes. Quelquefois on est un peu perdu dans notre bulle, nous sommes dans un autre monde. Toutes les minutes sont comptées et les minutes appartiennent au Tour de France.Nous n’avons aucune vie privée sur le Tour, c’est compliqué, il y a bien quelques appels téléphoniques mais jamais trop longtemps. Pour eux c’est quelquefois difficile à comprendre mais pour nous c’est comme ça, on vit à fond Tour de France.Il faut être passionné, aimer ce que l’on fait, aimer le contact avec les gens, sinon le journalier devient très compliqué. Il faut se ménager et faire attention à son équilibre de vie.Etre à quatre constamment c’est bien, j’ai connu la caravane où nous étions une trentaine, maintenant à 4 c’est très gérable. On parle beaucoup entre nous, on s’entend bien. »

            Très intéressant de mieux connaître le travail qui attend ces quatre charmantes jeunes filles sur le Tour de France, et autant le dire Adrien est admiratif devant leur disponibilité …. et leur beauté.

            L’intégration se fait parfaitement et cette première soirée sera l’occasion de faire connaissance avec tout le monde de la caravane, on l’a prévenu que dès que la course sera partie on en aura guère le temps.

            Du travail certes, mais surtout une bien belle expérience et une vie intense.

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