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      • Marc Madiot: "Une question de survie"

      • Publié le 18/03/2016
          • Le Président de la Ligue était ce vendredi à Quimper, à l'occasion de la présentation du Tour du Finistère. Devant une assistance toute acquise à la cause du vélo, Marc Madiot n'a pas mâché ses mots. Le cyclisme français devra se battre pour la survie de ses épreuves professionnelles !
          • Marc Madiot: "Une question de survie"
          • Notre photo: Marc Madiot aux côtés de Daniel Mangeas et de Clarisse Lavanant, chanteuse et marraine du Tour du Finistère 2016.

             

            Le voisin Mayennais n'hésite pas à dire tout haut ce que d'autres n'osent même pas penser... Quitte à froisser les plus hautes instances internationales ! Alors que le cyclisme se mondialise et que la France n'est plus la fille ainée de l'UCI, le Président de la Ligue Nationale de Cyclisme tente de bouger les lignes. Il le dit très clairement, "le vélo, c'est la France, ce n'est pas la Chine, les pays anglo-saxons ou Oman... J'aime aller à l'étranger mais il faut bien comprendre que 40 % du calendrier cycliste, c'est en France avec 113 jours de course !" Pourtant, malgré la qualité de nos épreuves, il faut bien admettre qu'il est de plus en plus rare de croiser les ténors sur nos courses du bout du Monde. 

            Marc Madiot propose une solution, regrouper au calendrier les principales courses par régions: "Il faut regarder ce qui se passe en Belgique ! Ici, dans l'ouest, on peut légitimement penser que si l’on propose cinq ou six courses de suite à une équipe étrangère, elle viendra." Bien évidemment, cette formule pourrait  aussi entrainer une réduction des coûts à une époque où les subventions sont en baisse. Dans l'ouest, Marc Madiot propose un regroupement logique : "On pourrait enchaîner le Tour du Finistère, le Tro Bro Leon, la Route Adélie, le GP de Plumelec, les Boucles de l’Aulne et finir par les Boucles de la Mayenne." Le DS de la FDJ propose mais assure qu'il en va de la survie de nos courses : "Nous n’en sommes qu’au stade des propositions et cela sera abordé lors de la prochaine assemblée du ROCC." (ndlr: Rassemblement des Organisateurs de Courses Cyclistes).

            Le projet est ambitieux et séduisant... Reste maintenant à connaître la position des organisateurs ! Marc Madiot devra faire preuve de pédagogie pour tenter de convaincre des patrons de course qui tiennent parfois plus que tout à leur date. Et qui ne sont pas toujours prêts à s'allier avec le voisin... La prochaine réunion du ROCC s'annonce capitale. 

            GM

             

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