Miguel Fillaut vers le Finistère

A quelques jours de la finale de la Coupe de France de cyclo-cross à Lanarvily, rencontre avec Miguel Fillaut. Le titre de champion de Bretagne mais aussi son passage au VCP Loudéac pourraient bien relancer le coureur.

Photos Alexia Tintinger et Camille Nicol

 

Miguel vous dormez bien depuis dimanche ?

« C’est magnifique, j’attendais ça depuis le début de la saison. Depuis 4 ans que je suis au sein des élites, j’en rêvais de ce titre de champion de Bretagne de cyclo-cross. Enfin cette année, ça paye, j’avais une occasion en or car Florian Le Corre est moins dominateur cette saison. La roue tourne, c’est normal. »

Vous partez vous aussi pour une longue série ?

« Je n’ai pas la prétention de partir pour une longue série comme Florian Le Corre. J’essayerai déjà de conserver mon titre l’année prochaine. Pour l’instant, j’ai d’autres objectifs avec Lanarvily et le championnat de France à Pontchâteau; je le disputerai le France presque à domicile. J’y vise un top 10, si j’atteins mon objectif, ce sera bien. » 

Avez-vous fixé une date pour la fin de votre saison de cyclo-cross ?

« Je clôturerais par la finale du Trophée  régional qui se disputera à Saint Maugan (35). Ensuite, je couperai pour attaquer ma saison routière fin mars par les classiques bretonnes, j’espère y être à mon avantage. »

Comment s’est passée votre intégration au VCP Loudéac ?

« Depuis que je suis arrivé au sein du VCP Loudéac, j’ai eu comme un déclic dans ma tête. Maintenant on verra comment ça va se passer durant la saison, j’ai été superbement accueilli par le staff. C’est déjà une belle structure pour le cyclo-cross , il y a des jeunes prometteurs comme Valentin Lucas, Antoine Benoist et Guillemin et une superbe osmose avec les familles qui gravitent autour. »

Maintenant, à tête reposée, on peut dire que c’est un nouveau départ pour vous ?

« Oui tout à fait, j’ai besoin d’un univers familial autour de moi, c’est ce qui me réussit le mieux. J’ai fait 7 années à l’ASPTT Rennes, je tiens à les remercier, nous avons gravi les échelons un par un pour atteindre la DN3. L’an passé malheureusement, cela c’est un peu mal boutiqué mais je tiens à saluer de nouveau l’ensemble des coureurs et dirigeants pour cette belle histoire. »

Que vous apporte votre compagne Pauline Melaye ?

« Pauline, c’est mon conseiller technique sur les trajectoires (rires). J’ai beau être en élites, c’est un avis important et nous avons toujours besoin de quelqu’un. Avec la famille Melaye, je l’avoue, j’ai trouvé une osmose et cela m’apporte beaucoup. Ce titre va me libérer et j’aurais moins de pression à l’avenir. »