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      • Paris-Tours : qui succèdera à Gaviria

      • Publié le 07/10/2017
          • La prestigieuse Paris-Tours, dont le départ sera donné demain à Brou, offre aux équipes de l'élite mondiale une ultime occasion de s'exprimer sur une classique ou de rêver de victoire, avant la trêve hivernale qui les mènera vers 2018. Fernando Gaviria, le sprinteur qui s'est imposé sur l'édition 2016 de la « Classique des feuilles mortes », part grand favori. Mais le retour des 2 côtes historiques dans le final pourrait bien faire un dernier pied de nez aux pronostics de la 111ème édition.
          • Paris-Tours : qui succèdera à Gaviria
          • Alors située une semaine avant le Championnat du Monde de Doha (Qatar), l'édition 2016 de Paris-Tours avait vu son parcours amputé des deux difficultés qui agrémentent habituellement son final. Comme l'explique Cédric Coutouly, en charge du tracé de l'épreuve, le parcours avait été modifié afin de convenir à des sprinteurs en fin de préparation : « L'épreuve en ligne du Championnat du Monde 2016 était taillée pour une arrivée au sprint. Une semaine avant l'échéance, nous voulions encourager les favoris à venir tester leurs jambes avant de s'envoler pour le Qatar ».

            Cette année, les côtes de Beau Soleil et de l'Epan font leur grand retour, respectivement situées à 9,5 et 7,5 kilomètres de l'arrivée et pourraient bien venir perturber les plans des Gaviria, Greipel et autres Cavendish. C'est d'ailleurs dans la Côte de L'Epan que Frédéric Guesdon, dernier vainqueur français de la course avait écrit son succès en 2006 : « Parti dans l'échappée matinale, c'est dans la côte de l'Epan que j'ai faussé compagnie aux trois autres. Je sentais que j'avais les jambes pour dynamiter la course et effectivement, le peloton ne nous a jamais revus. Ces deux bosses idéalement placées peuvent créer la surprise, pour le coureur qui pourra déjouer les stratégies des sprinteurs ». 

             

            Quatre fois classés, jamais vainqueurs. Depuis 2006 et la victoire de Frédéric Guesdon, alors sous les couleurs de la Française des Jeux, aucun français n'est parvenu à s'imposer. Et si 2017 était l'année de la revanche ?

            Côté sprinteurs, l'équipe Cofidis aligne une référence en la matière en la personne de Nacer Bouhanni.  Vice-Champion de France, 7 fois vainqueur cette saison, le champion se présentera dimanche, comme l'affirme le manager de sa formation Yvon Sanquer, avec la ferme intention de lever les bras : « Paris-Tours est un grand objectif pour nous, on va tout faire pour terminer sur une belle victoire. L'équipe tourne bien cet automne et le parcours de cette classique nous convient même si les deux côtes dans le final rendront la course plus difficile à contrôler ». 

            C'est d'ailleurs le pari que fait la formation Ag2r La Mondiale, emmenée dimanche par Stéphane Goubert : « Rudy Barbier arrive en forme, porté par sa victoire jeudi sur Paris-Bourges. Sur ce type d'épreuve, les sprinteurs ont tendance à faire la loi mais on a aussi vu souvent les attaquants récompensés. Nous avons été offensifs sur les dernières épreuves et nous continuerons dans cet état d'esprit. Paris-Tours peut réserver de belles surprises et nous allons profiter pleinement de cette dernière opportunité ».

             

            Avec ses 234,5 kilomètres, Paris-Tours est l'une des classiques les plus prestigieuses du calendrier. C'est aussi pour beaucoup l'ultime occasion de s'exprimer avant de mettre un point final à la saison 2017 ou avant de partir pour de nouvelles aventures. C'est le cas du vainqueur de l'édition 2015, Matteo Trentin, qui rejoindra la formationOrica-Scott dans quelques semaines. Brian Holm, le directeur sportif de son équipe actuelle Quick Step Floors, croit d'ailleurs en un dernier coup d'éclat du routier-sprinteur dimanche. « Matteo s'était imposé lors de l'édition la plus rapide de l'Histoire. Il l'a prouvé sur la dernière Vuelta (où il a remporté 4 étapes), il est en excellente condition et sera définitivement un des hommes à battre dimanche ». Au sprint ou en créant la surprise, la formation Quick Step Floors anticipe les scénarii et veut réaliser le hat trick : « L'adage le dit bien : jamais deux sans trois ! Nous avons remporté les deux précédentes éditions et, je ne vais pas mentir, nous serons au départ dimanche pour gagner Paris-Tours. Avec les deux derniers vainqueurs, nous avons tous les atouts pour répondre aux différentes situations de course. Nous serons certainement marqués par les autres formations mais nous donnerons tout pour clôturer en beauté et en prestige la saison des Classiques ».

             

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