Tour d'Espagne : Stephen Cummings: “C’est LA victoire de ma carrière”

Stephen Cummings: “C’est LA victoire de ma carrière”

 

Comment avez-vous bâti cette victoire ?
Ce fut une sacré journée ! Quand Flecha a attaqué dans le final, c’était dur parce qu’il y avait un vent de face. Les routes étaient vallonnées. Jusque-là, j’avais essayé de rester dans la roue des deux coureurs de l’équipe Orica-Greenedge. Ce groupe de tête était composé de costauds. Pour gagner, je devais attaquer mais j’ai attendu le plus possible avant de le faire.

 

Quand avez-vous compris que toutes les conditions étaient réunies pour favoriser la victoire d’un échappé, contrairement à ce qui s’était passé jusque-là ?
L’équipe BMC est ici pour essayer de gagner des étapes. La victoire de Philippe Gilbert à Barcelone nous a retiré de la pression et nous avons le moral.
Aujourd’hui je m’étais promis d’attaquer dès le départ. J’avais de bonnes jambes et quand j’ai vu la composition de cette échappée, j’ai compris que la combinaison était bonne avec le bon nombre de coureurs avaient tous la force de rouler vite. Ça n’a pas été facile de gagner contre ces gars-là et c’est pourquoi je suis très heureux.

 

Que signifie pour vous de gagner une étape d’un Grand Tour ?
Quand j’étais gamin, j’ai toujours regardé le Tour de France, le Giro et la Vuelta à la télévision et je rêvais de gagner dans l’une de ces courses. Avec mon travail d’équipier, les opportunités sont rares pour moi de gagner une victoire. C’est donc LA victoire de ma carrière. Ce fut une saison très difficile pour moi. Dans le Tour de France, j’avais vraiment bien commencé mais je me suis fait mal dans une chute et je n’ai pas pu beaucoup rouler entre le Tour et la Vuelta. Je m’étais dit que si je passais la première semaine, j’irais de mieux en mieux…

 

Que signifie pour vous d’être un Anglais victorieux sans être dans le Team Sky ? Pourquoi avez-vous quitté cette équipe fin 2011 ?
C’est sympa ! J’étais dans le groupe des pistards pendant plusieurs années et je voulais simplement changer. J’avais besoin de nouveauté. Aller dans une échappée pour gagner une étape aurait été impossible avec le Team Sky où j’aurais travaillé pour Chris Froome ou Bradley Wiggins. Je vois mon futur comme est mon présent : faire mon job pour l’équipe et saisir les opportunités. J’ai progressé mais je n’ai pas encore ma meilleure condition. J’espère que je vais encore pouvoir gagner de belles victoires comme dans cette étape de la Vuelta.