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Tour de Turquie : Le duo Bos-Renshaw réuni pour un nouveau show
- Publié le 18/04/2013
- Avec tous les sprinters qui s’annoncent au Tour de Turquie (André Greipel, Marcel Kittel, Gerald Ciolek, Andrea Guardini, Francesco Chicchi, Bryan Coquard, Leigh Howard, Aidis Kruopis, Andrew Fenn, Sacha Modolo, Francesco Lasca, etc.), il n’y aura pas assez d’arrivées groupées pour que tous les prétendants soient rassasiés, mais l’équipe Blanco sera l’une des plus actives dès lors qu’elle a reformé le duo Théo Bos-Mark Renshaw, si brillant l’an passé lorsque l’équipe s’appelait encore Rabobank.
Bos s’était imposé le premier et le dernier jour, à Alanya et Istanbul, parfaitement emmené par Renshaw qui avait battu son compatriote Matt Goss à mi-chemin, à Marmaris, le 25 avril, jour cher aux Australiens pour la célébration de l’ANZAC Day.
« On revient avec les mêmes ambitions, annonce Renshaw. Notre équipe du Giro étant articulée autour de Robert Gesink pour la montagne, tous les sprinters sont convoqués pour le Tour de Turquie, qui nous convient bien puisqu’il y a plusieurs opportunités de sprints massifs. »Renshaw et Bos ont débuté la saison sous forme de slalom parallèle, l’Australien se classant troisième et deuxième d’étapes au Santos Tour Down Under et remportant la Clasica Almeria tandis que le Néerlandais enchaînait quatre succès : une étape au Tour d’Algarve, deux étapes au Tour de Langkawi et une étape au Critérium International.« On s’est retrouvés pour le Prix de l’Escaut, raconte Renshaw. J’ai placé Théo en assez bonne position pour le sprint mais il n’avait pas ses meilleures jambes. »8e à cette occasion, devancé par Kittel (vainqueur) et Guardini (4e) qu’il défiera à nouveau sur les bords de la Méditerranée dans la province d’Antalya, Bos a ensuite observé une petite coupure, comme plusieurs coureurs engagés sur les classiques dont Greipel, avant de reprendre en Turquie le rythme des courses par étapes propices aux arrivées au sprint.« Tout dépend de la manière dont la course se déroule, signale Renshaw, mais on a une équipe très forte et on va travailler dur pour que ça arrive le plus souvent au sprint. »Blanco a sélectionné pour cela le quatuor qui, sans Renshaw, le poisson-pilote idéal, lui emmenait déjà si bien les sprints en Malaisie avant qu’il ne tombe malade : Jos van Emden, Tom Leezer, Jetse Bol et Graeme Brown. Le Néerlandais Rick Flens et l’Allemand Robert Wagner complètent l’effectif.Désormais, Bos ne fixe plus de limites à son ambition. Ancien roi du sprint sur piste, il avait eu le courage, après les Jeux Olympiques de Pékin, de se reconvertir sur la route, où il s’est fait connaître, contre son gré, par l’accident spectaculaire de la dernière étape du Presidential Tour de Turquie en 2009, lorsque, le dernier jour à Alanya, le leader Daryl Impey finit au tapis.« Depuis, dit-il, j’avais pour objectif de remporter chaque année une victoire de plus que l’année précédente, mais la saison dernière, j’ai dû affoler les compteurs, je ne peux plus me baser sur ce tableau de progression. »Quatre fois victorieux en 2010, cinq fois en 2011, il est monté à sept en 2012, un score dont il pourrait se rapprocher dès la fin du Presidential Tour de Turquie. « J’adore cette course et ce pays, je suis ravi d’y revenir », annonce le gentleman néerlandais.Plus d’informations sur www.tourofturkey.org
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