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      • Tour de Turquie# 8 : Yates et Cavendish triomphent /Hardy 3ème

      • Publié le 04/05/2014
      • Résultat du 04/05/2014
          • Adam Yates, 21 ans, est le brillant et prometteur vainqueur du Presidential Tour de Turquie du cinquantenaire. A Istanbul, l’étape magique reliant deux continents, l’Europe et l’Asie, a consacré deux Britanniques puisque Mark Cavendish, la grande star de l’épreuve, a remporté au sprint sa quatrième victoire d’étape devant les Italiens Elia Viviani et Andrea Guardini.Le breton de cœur Romain Hardy (Cofidis) termine à la 3 ème place du général.
          • Tour de Turquie# 8 : Yates et Cavendish triomphent /Hardy 3ème
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          • Tour de Turquie# 8 : Yates et Cavendish triomphent /Hardy 3ème
          • Tour de Turquie# 8 : Yates et Cavendish triomphent /Hardy 3ème
          • Au 29e kilomètre d’une course partie de Sultanahmet, le cœur historique d’Istanbul, Valerio Conti (LAM), Paolo Colonna (BAR), Javier Aramendia (CJR), Tomasz Kiendys (CCC), Nazim Bakirci (TRK), Youcef Reguigui (MTN) et Javier Megias Leal (TNN) ont trouvé l’ouverture, mais l’issue de cette huitième étape n’a jamais vraiment généré de doute quant à sa physionomie. 

            L’équipe Cannondale ayant été mise en appétit par les deux victoires d’Elia Viviani, les Omega Pharma-Quick Step de Mark Cavendish ont trouvé des alliés pour engager la poursuite sur la rive asiatique de la mégapole turque, une fois franchi le Bosphore, avec faste.

            Le benjamin de l’épreuve, Merhawi Kudus (MTN), qui en était aussi l’un des favoris avant de flancher dans la montée de Selçuk (6e étape), s’est fracturé une clavicule dans une chute collective qui a également poussé à l’abandon le néo-pro colombien Heiner Parra (CJR).

            A l’approche des dix derniers kilomètres, Aramendia, Colonna et Kiendys, qui insistaient, ont été repris par un peloton déterminé à délivrer un sprint massif. La vraie bataille a consisté à prendre la roue de Mark Cavendish derrière ses coéquipiers qui lui préparaient le terrain. 

            A ce jeu, Guardini a pris le dessus sur Viviani et le Belge Kris Boeckmans (LTB), venu jouer dans la cour des grands en suppléant d’André Greipel, discret mais grand travailleur toute la semaine dans le but de revenir en condition après sa blessure de la fin mars.

            Après deux défaites face à Viviani, Cavendish n’a cette fois pas failli à la tâche, complétant le triomphe britannique dès lors que son jeune compatriote Adam Yates a bien assumé son rang de leader, emmené par une équipe Orica-GreenEdge qui l’a positionné hors de danger au panneau des trois kilomètres avant l’arrivée comme on prépare le terrain à un sprinter. 

            La victoire d’un immense espoir du cyclisme mondial ponctue un cinquantième Presidential Tour de Turquie qui augure à ce sport d’autres grandes heures sur les rives de la Méditerranée, de le Mer Egée et du Bosphore pour ce qui est désormais installé dans l’esprit des amateurs de vélo comme l’une des épreuves les plus spectaculaires du monde par ses décors envoûtants et la qualité de son organisation.

            Les déclarations sur la ligne d’arrivée

            Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step), vainqueur de la dernière étape : « Mes coéquipiers m’ont merveilleusement emmené mais il restait encore du chemin à parcourir avant de franchir la ligne d’arrivée. Mais je marchais encore bien et j’avais de la vitesse. Je me suis retourné et j’ai vu que des gars attendaient le moment de me sauter sur la ligne. Finalement, la vitesse était si élevée et j’avais conservé suffisamment d’énergie pour ne pas flancher. C’est incroyable la manière dont l’équipe s’est comportée cette semaine. Je suis vraiment satisfait de la manière dont elle a couru. Je suis également satisfait de ma condition physique. J’ai retrouvé la forme. Cette épreuve s’est révélée être une excellente course de préparation. Mais ce n’est absolument pas une course facile. Il faut beaucoup de forces pour l’emporter. C’est sûr, je reviendrai au Tour de Turquie. Je l’ai vraiment apprécié. »

            Elia Viviani (Cannondale), 2e : « Aujourd’hui contrairement aux deux jours où j’ai gagné, je n’ai pas réussi à prendre la roue de Cavendish car Guardini s’y est mis le premier. J’avais dit avant le départ que je ne prendrais pas de risques avant le Giro, ma mission étant déjà accomplie avant cette dernière étape. Avec mon équipe, on a quand même fait au mieux pour préparer le sprint, mais comme les deux premiers jours du TUR, le sprint a été très très rapide, et dans ces conditions, Cavendish a de nouveau été le plus fort. »

            Andrea Guardini (Astana), 3e : « J’ai bien essayé de gagner mais j’ai encore échoué. Je savais que le vent venait de la droite. Hélas, le dessin du virage a invité Cavendish à me fermer la porte sur la droite. Il m’a tassé contre les balustrades et je n’avais pas les jambes pour le passer avant qu’il me bloque l’ouverture. J’aurais peut-être mieux fait de tenter le coup de l’autre côté de la route. Mais quand son équipe lui prépare le sprint comme aujourd’hui, il est dur à battre. A la flamme rouge, j’étais parfaitement calé dans sa roue, mais j’étais déjà à fond. » 

            Rein Taaramäe (Cofidis), 2e du classement général final et vainqueur du classement par équipes : « J’étais super heureux après ma victoire d’étape à Elmali (3e étape) et j’ai espéré garder le maillot jusqu’à la fin. A l’inverse, j’étais très déçu après l’avoir perdu avant-hier. Maintenant, j’ai surmonté cette déception. On a continué à croire à la possible victoire jusqu’à la fin mais quand tu vois un Hollandais de 100kg (Jens Mouris, 95kg selon ses coéquipiers), équipier de Yates, rouler à côté de Nicolas Edet qui est un grimpeur, tu comprends que ce n’est pas envisageable de reprendre le maillot. Sur l’ensemble de la semaine, ma condition retrouvée et le travail de l’équipe Cofidis en ma faveur m’a remonté le moral. L’issue aurait pu être différente pour nous si Yoann Bagot, qui était normalement notre leader, n’avait pas eu une gastro-entérite. S’il avait été bien, il m’aurait accompagné jusqu’en haut dans l’étape d’avant-hier. Au moins ce TUR m’a montré que j’étais encore capable d’obtenir des résultats mais je reste un peu dans l’inconnue en ce qui concerne mes prochains objectifs, le Dauphiné et le Tour de France. En tout cas, j’ai repris confiance en mes moyens. »

            L'Interview

            Adam Yates : « Je reviendrai »

            Comment avez-vous vécu cette dernière étape ?
            Une course n’est jamais finie tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. Avec seulement une seconde d’avance, c’était stressant jusqu’au bout. Il aurait suffi d’une chute ou d’une crevaison avant les trois derniers kilomètres pour tout ruiner. Mais ça a été une bonne course et j’espère revenir l’année prochaine.

            A quoi avez-vous pensé en allant au lit hier soir ?
            A rien. J’étais très fatigué. Que l’on mène une course avec une seconde, cinq ou dix secondes d’avance, c’est forcément stressant. J’ai ressenti de la pression mais on s’est conformé au plan prévu et ça a marché.

            Et dire que le leader de votre équipe, c’était votre frère Simon !
            Oui. Nos sommes des coureurs similaires. Il marchait bien en sortant du Tour du Pays Basque et il était naturellement notre leader. C’est dommage qu’il soit tombé et qu’il se soit fracturé une clavicule (il a subi une opération vendredi à Barcelone). Sans cela, il aurait probablement gagné le classement général de ce Tour de Turquie. Mais quand on court ensemble, il y a toujours un plan B.

            Avez-vous un rêve pour votre avenir de coureur ?
            Non. Je n’ai que 21 ans. Je suis dans ma première année pro. Je ne peux rien dire. C’est un sport difficile et il vaut mieux être réaliste que rêveur. Tout ce que je peux dire, c’est que je continuerai à m’entraîner dur, à viser les arrivées en montagne et à progresser dans tous les domaines.

            Ce Tour de Turquie accélère-t-il votre plan de carrière ?
            Non, ça ne change rien. Je savais en venant ici que j’étais en bonne forme. J’ai trouvé une opportunité et je l’ai saisie. J’espère que ma forme va rester. Je suis un jeune coureur. Je vis au jour le jour. Le Tour de Turquie a une bonne place au calendrier. Il peut concerner différents types de coureurs. Beaucoup de sprinters viennent ici. C’est aussi une bonne course pour les jeunes. 

            Qu’avez-vous ressenti à assumer ce rôle de leader ?
            Le vélo est plus facile avec une équipe à son service ! Je n’ai pratiquement rien eu à faire jusqu’au dernier kilomètre de chaque étape. Le plus difficile pour moi, c’est l’exposition médiatique. Vous, journalistes, avez beaucoup de questions et je ne sais pas toujours quoi répondre.

            Quelle est votre prochaine course ?
            Le Tour de Californie. Je ne connais pas encore la composition de l’équipe. Je devrai peut-être travailler pour un leader ou courir après une victoire d’étape. Je suis jeune, j’ai le temps avant de me fixer des objectifs. A chaque course, si une opportunité se présente, je tente ma chance.

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