Tro Bro Leon : Pichon, le couteau entre les dents

Treizième l'an passé, Laurent Pichon était déçu de son Tro Bro Leon... Normal, le coureur et ses supporters y avaient cru ! Cette année, le Finistérien revient sur ses terres avec une énorme motivation...

Photo Chris Uguen

 

Ne lui demandez-pas s'il est heureux de courir en Finistère, Laurent Pichon n'atendait que ça : "Je suis motivé, je pars déterminé, plein d’ambitions. J’ai à coeur de bien faire sur mes routes d’entrainement. Je ne suis pas forcément satisfait des résultats de mon début de saison et je vais tout donner ce week-end." Visiblement, le coureur d'Arkéa Samsic va bien et la forme est là : "A Paris-Camembert les sensations étaient bonnes. Romain et Elie étaient en échappée donc à partir de là, j’ai participé à protéger leur fugue mais j’avais de bonnes sensations. Maintenant j’espère jouer devant ce week-end, que ce soit samedi ou lundi. J’aime l’enchaînement Tour du Finistère - Tro Bro Leon."

Il n'en demeure pas mois que Pichon a toujours fait de meilleurs résultats au Tro Bro Leon; l'enchainement ne lui fait pas peur : "C’est en faisant les deux courses ! Souvent on dit que ça fait beaucoup mais pour moi ça le fait bien ! Après, personne n’a fait le doublé en gagnant (rires). Cette année il y a la journée du dimanche entre les deux compétitions pour récupérer un petit peu."

Le Tro Bro, laurent l'aime particulièrement et il sait que le travail de l'équipe est essentiel mais pas seulement : "Lundi, il va falloir être solidaires, être dans la bonne échappée du début… Au Tro Bro Leon, l’échappée matinale va souvent loin. Et puis il faut aussi une part de chance sur cette course finistérienne." Effectivement, la chance n'a pas souvent souri à Pipich sur les routres léonardes : "C’est bien de mettre toutes ses ambitions sur le Tro Bro Leon mais des fois on peut tout perdre sur une crevaison et ça c’est très dur. C’est pour ça que j’aime autant faire les deux courses. Je suis super motivé pour lundi, mais j’ai à l’esprit qu’il ne faut pas non plus se mettre une pression folle. Il faut un brin de chance, comme à Paris-Roubaix. Tu peux être très bien et les ennuis mécaniques peuvent te faire perdre."

La conclusion de Pichon ? Elle est simple et explicite : "J'y vais le couteau entre les dents."