Venturini, nouveau patron

Vainqueur des trois manches de la Coupe de France, dont la finale ce mercredi à Flamanville, Clément Venturini semble survoler les épreuves nationales. Le coureur de Cofidis est le grand favori pour le championnat de France à Besançon dans dix jours.

Photos de Perrine Sauvey

Le coureur de Cofidis a fait la course en solitaire ce mercredi après avoir distancé ses adversaires en tout début de course : « Le parcours était physique. J’ai imprimé un gros rythme dès le départ. J’ai vu que je prenais quelques longueurs d’avance. J’ai essayé de creuser l’écart jusqu’à l’arrivée. J’ai quand même savouré dans le dernier tour. J’ai remercié mes mécanos et tous ceux qui me soutiennent tout au long de l’année. » Le terrain et les conditions météorologiques ont livré un bon test pour le vainqueur du jour : « Le terrain était très physique. On était assez collé au terrain avec la boue. Malgré que ce ne soit pas un gros chantier comme on avait pu le dire, c’était quand même dur. Il n’y avait pas beaucoup de dénivelé mais c’était très physique. Des faux-plats montants, avec le vent qu’on avait parfois de face, ça soufflait. »

Vainqueur de la Coupe de France après trois victoires en autant de manches, Clément Venturini savoure son succès. Il espère que cette épreuve le lance vers une grande saison : « Une bonne chose de faite pour cette saison 2015/2016. J’espère que ça va lancer un gros mois de janvier. J’espère qu’on part pour un très bon mois. Il reste quatre belles courses. » Maintenant, Clément Venturini se tourne vers le gros objectif de sa saison : « La priorité est dans dix jours. Je veux être au top pour le championnat de France. J’ai fait deux bonnes Coupe du Monde, une bonne dernière Coupe de France. C’est vrai que l’objectif est de rapporter le maillot tricolore au sein de la maison Cofidis. Je l’avais ramené en espoir. J’espère le ramener en élite cette année. Je suis dans la même configuration. En espoirs , j’avais remporté les trois manches de Coupe de France, le général de la Coupe de France et le championnat de France dans la foulée. J’espère faire pareil cette année. » Pour autant, le favori pour Besançon ne se repose pas sur ses lauriers : « rien n’est acquis à l’avance. Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, rien n’est fait. Je ne m’enferme pas du tout. Je prendrai le départ du France comme si je n’avais pas gagné de Coupe de France et avec une grosse motivation à Besançon. »

 

Propos recueillis par Pïerre Le Corfec