• Votre courriel
    Votre mot de passe

80 huelgoat.jpg
Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
OK
Actualités
      • Virée à Majorque avec Seb' Hinaut

      • Publié le 21/01/2014
          • Sébastien Hinault a eu l'amabilité de recevoir le correspondant de Sportbreizh dans son hôtel de Majorque. Le Costarmoricain y est actuellement en stage avec son équipe IAM Cycling jusqu'au 22 janvier pour préparer cette nouvelle saison. Sébastien nous parle de son actualité et de ses ambitions; il évoque aussi son futur et nous fait partager sa vision du cyclisme. Un bon moment de convivialité...
          • Virée à Majorque avec Seb' Hinaut
          • Virée à Majorque avec Seb' Hinaut
          • Virée à Majorque avec Seb' Hinaut
          •  

            Sébastien, vous commencez une nouvelle année au sein du peloton professionnel avec l'équipe IAM Cycling : comment vous sentez-vous?

            Ça va, l'hiver s'est bien passé, je n'ai pas eu de pépin au niveau physique ou autre. Je pense que j'arrive en forme, du moins pour la période, même si les objectifs sont un peu plus lointains avec les classiques, je vais essayer d'optimiser cette forme d'ici là.

            Quand on a une longue carrière comme la votre au plus au niveau, cela évoque forcement le respect. D'ou tirez vous une telle motivation?

            Je ne sais pas, je fais ce métier parce que je l'aime, si cela devenait trop dur je pense que j'aurais arrêté depuis longtemps. J'ai eu la chance de n'avoir jamais eu de gros ennuis de santé ou de grosses chutes qui auraient pu perturber ma carrière. J'ai la chance de faire un super métier. L'envie, je l'ai toujours ! Donc, à partir du moment où mentalement et physiquement tout va bien, pourquoi arrêter ? J'ai aussi la chance d'être dans dans une région où il y a un engouement certain pour le cyclisme : il y a beaucoup de coureurs, cela crée une dynamique et pour s'entraîner c'est plus facile.

            Quelles sont vos ambitions pour cette saison?

            Dans un premier temps, les classiques, forcément : on a un gros groupe avec deux leaders que sont Sylvain Chavanel et Heinrich Haussler pour les flandriennes surtout. On espère avoir de gros et beaux résultats, jusqu'à Paris-Roubaix, on va dire que c'est très important pour nous. Ensuite, on verra le Tour se profiler, en espérant bien sur que l'on soit sélectionnés mais je suis quand même très optimiste. 

            De par votre expérience et votre science de la course, vous êtes le capitaine de route de l'équipe IAM Cycling et vous êtes un élément important, notamment dans les épreuves sans oreillettes où vous influez directement sur la tactique à adopter.

            Oui autant que faire se peut car pour cela il faut courir groupé et avoir un phénomène de cohésion pour pouvoir donner des directives. Mon rôle est d'intervenir en amont et d'essayer d'anticiper les coups mais aussi en aval pour analyser se qui s'est passé et en tirer des conclusions.

            Quand vous arrêterez votre carrière, souhaiteriez-vous rester dans le milieu et pourquoi pas au sein de l'équipe IAM ? D'ailleurs avec Serges Beucherie avec lequel vous avez débuté...

            Oui, mon  souhait est de rester au sein de ce milieu que j'affectionne et que forcément je connais très bien maintenant. On verra... C'est vrai que normalement c'est ma dernière année en tant que coureur mais il faut voir les opportunités que je pourrais avoir dans les prochaines années. Il n'y a pas beaucoup de places pour être coureur et il y en a encore moins pour être directeur sportif.

            Quels changements avez vous perçu au long de votre carrière ?

            C'est surtout l'évolution des équipes : quand je suis passé pro en 1997, les grosses équipes étaient composées de 16 à 18 coureurs et maintenant on est arrivé à 30. Avec l'arrivée du World Tour, les structures ont beaucoup changé, cela s'est encore plus professionnalisé, les moyens sont considérables dans beaucoup d'équipes même si l'on reste encore très loin du football, par exemple. Que ce soit au niveau de l'entraînement, de la technologie, de l'organisation, de l'encadrement... Tout est fait pour nous permettre de faire notre métier dans les meilleures conditions. Par exemple, l'apparition des bus, les capteurs de puissance ce n'est pas si vieux que ça.  

            Et en ce qui concerne votre entraînement ?

            Je m'entraîne différemment, peut-être moins, je fais plus attention à la récupération. On va dire que le repos fait aussi parti de l'entraînement et on fait plus attention à cette phase. Avec l'expérience, j'ai appris à connaitre mes limites. Je sais quand il faut que je me repose ou au contraire quand je dois pousser un peu plus la machine car il y a des moments où il faut travailler sur la fatigue. Voilà des paramètres que j'ai su maîtriser avec le temps et qui permettent de préparer un objectif.

            En parlant d'objectifs, quel sont les vôtres pour cette nouvelle saison qui démarre ?

            Comme je le disais précédemment, c'est d'essayer de faire de belles classiques et si je peux contribuer à la victoire d'un de mes leaders en l'aidant au maximum j'en serai évidement très heureux.

            Quel va être votre programme dans les prochaines semaines ?

            - Je commence à la Marseillaise normalement. Ensuite viendront les Tours du Qatar et d'Oman, Omloop Het Nieuwsblad, Tirreno-Adriatico et les classiques, de Milan-San-Remo jusqu'à Paris-Roubaix.

            Un grand merci à Sébastien Hinault pour sa disponibilité et sa gentillesse ! L'équipe de Sportbreizh lui souhaite bien évidemment beaucoup de réussite pour cette nouvelle saison.

            Correspondance à Majorque de Patrick Guino - Sportbreizh

Rechercher une actualité
Votre recherche
Page spécialeTaper le début du nom de la page spéciale et choisir dans la liste.
Publiée du
Calendrier
Au
Calendrier

Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite