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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Voeckler : Au top !

      • Publié le 22/09/2012
          • Il ne le dit pas clairement mais finit par l'avouer : Thomas est au top ! Et nous l'avons rencontré pour vous... C'est évident, la course au titre est déjà lancée !
          • Voeckler : Au top !
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          • Vous êtes le leader désigné ce cette équipe de France : Comment abordez-vous ce championnat du Monde ?
             
            « Motivé ! On le serait à moins, c’est vrai que j’ai été désigné leader et ça implique donc des responsabilités et un statut à assumer et que je me sens prêt à assumer. Mais on est 9 coureurs en équipe de France et ça ne veut pas dire que j’aurai huit coureurs à mon service. Il n’y a pas que moi dans l’équipe et il ne faut pas tout mélanger. Si les circonstances et le déroulement de la course l’imposent, ça sera à moi d’assumer en fin de course mais il est clair que l’on n’est pas dans une équipe où il y a le meilleur du monde et où les autres travaillent uniquement pour lui.
             
            L’équipe de France, ce n’est pas ça donc je n’exige rien, les autres coureurs ne sont pas la pour être à mon service. Si j’ai besoin d’un coup de main, bien-sur ça sera à moi d’assumer et de les solliciter mais je ne réclame pas un sacrifice. Les circonstances de course peuvent permettre à d’autres coureurs de l’équipe de France de faire un résultat. Je sais que j’ai tout fait pour être dans les meilleurs dispositions mais je ne suis pas une machine et je peux très bien être moins bien dimanche.»
             
            Cette course est dans votre tête depuis combien de temps ?
             
            « Depuis avant la championnat du Monde de l’an dernier on va dire ! Je suis dans mes meilleures années et je prends plaisir sur le vélo et j’arrive à être performant sur des courses qui sont dures. L’an passé à Copenhagues je savais que ce n’était pas forcément pour moi et j’ai donc tout fait pour donner un coup de main et saisir des opportunités. C’était assez clair que, sans réclamer le statut de leader, j’ai envie de jouer ma chance sur un circuit qui pourrait me convenir mais encore une fois ce n’est que du sport et dimanche soir après la course il y aura sur toutes les nations au départ trois nations satisfaites et les autres non. J’espère que l’on n’en fera pas partie et je serai dimanche au départ hyper motivé. Serein, ce n’est pas le mot , confiant c’est peut-être un peu fort car c’est beaucoup de pression d’être le leader de l’équipe de France.

            J’évolue dans ce métier depuis plusieurs années et je n’ai jamais changé d’équipe et je suis donc devenu un pilier. Et puis, on porte sur un championnat du Monde les couleurs de la France, ce n’est pas son équipe de toute l’année et ça ajoute donc une fierté d’être l’homme de base de son équipe nationale.»
             
            Vous avez connu le maillot de champion de France ou de meilleur grimpeur sur le tour. Un maillot de champion du Monde, c'est également extraordinaire, non ?
             
            « C’est clair et soyons franc normalement je devrais finir ma carrière sans avoir porté le maillot de champion du Monde sur mes épaules. Mais ce qui est certain, c’est que j’ai une chance de le devenir et si je ne fais pas tout ce qu’il faut pour être dans les meilleures conditions au départ cette chance elle est de zéro. Dimanche ce sera une course de vélo où il y aura des maillots nationaux au lieu des équipes de marque, un parcours dur sans être aussi dur que celui de Mendrisio, il y a quelques années. Il y aura d’autres coureurs avec lesquels on évolue toute l’année mais on verra dimanche. C’est bien beau de faire des points presse où l’on raconte plein de choses qui terminent dans les journaux mais tout cela ça n’a pas de valeur. Ce qui va parler, ce sera le classement dimanche soir. Soit ça sera bien ou ça ne sera pas bien et puis basta !"
             
            Vous avez une équipe contruite autour de vous et un parcours qui devrait vous convenir. Est-ce la chance de votre vie de devenir champion du Monde ?
             
            « Je n’ai pas envie de dire la chance de ma vie ni la chance de ma carrière car je ne prends pas ma retraite à la fin de l’année. Par contre, c’est clair que c’est la première fois que je suis dans de telles dispositions pour aborder un championnat du Monde. Même si les huit autres coureurs ne sont pas forcément là pour se sacrifier pour moi, si les conditions l’exigent ce sera le cas. C’est la première fois que je dispute un mondial dans ces conditions que ce soit au niveau du parcours, de la condition physique, des résultats, du capital confiance par rapport à mes résultats de ces derniers temps. Ça ne veut pas dire que ça marchera mais en tous cas c’est la première fois que c’est le cas. »
             
            Comment imaginez-vous cette course ?
             
            « Je ne peux pas dire que je ne l'imagine pas. Je m’imagine même beaucoup mais par expérience je sais bien que ça ne se déroule pas comme on le voudrait. Il y a beaucoup de scénarios possibles mais après comment ça va se dérouler on ne sait pas... Un championnat du Monde, c’est par équipe nationale et il y a des équipes de marque qui dans l’année, comportent plus de dix nationalités dans leur équipe. On est aussi obligé d’être vigilant la dessus. Il peut aussi y avoir des coalitions et il faut prendre en compte tout ça. Il y a aussi le parcours, la condition physique du moment. Les forces en présence et le déroulement de la course.
             
            Est-ce que la partie en ligne de 110 kilomètres va changer des choses , par rapport à une course complète en circuit où c’est un rouleau compresseur, où on passe toujours au même endroit avec des repères. Là, une course en ligne avec déjà des petites difficultés et puis après un circuit plus réduit, ça peut aussi changer les choses : c’est très indécis. Mais bien-sur, j’imagine des scénarios. »
             
            Qui seront les coureurs à surveiller dimanche ?
             
            « La dernière fois que j’ai surveillé un coureur qui était annoncé comme favori et qui allait faire une belle course ça m’a vraiment coûté… ça fait que je me suis complètement planté. Il y a des coureurs dont je ne citerai pas les noms mais si on surveille un ou deux coureurs c’est le meilleur moyen de passer à côté car c’est une course d’un jour ! Certains seront peut-être moins bien. Bien-sur, il y en a qui sortent du Tour d’Espagne et qui ont un avantage parce-qu’ils ont l’acquis d’un grand tour dans les jambes. Bien-sur, j’ai pensé à différents scénarios mais je marche aussi au feeling. J’ai une idée en tête mais il faudra avoir l’occasion de mettre en pratique ce que l’on a prévu »
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