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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Yann Guyot: "Le plus beau maillot en France."

      • Publié le 07/06/2010
          • Effondré après sa seconde place à Melrand il y a un an, Yann Guyot gagne une place sur le podium au Ponthou pour se retrouver sur la plus belle marche. Entretien avec le nouveau champion de Bretagne qui reste sur ses propos du début de saison: s'il ne pas passe pro en 2011, il arrête le vélo.
          • Yann Guyot: "Le plus beau maillot en France."
          • Sportbreizh: Yann, avez-vous repensé à votre douloureuse deuxième place de 2009 avant la course de cette année?

            Yann Guyot: « Non! Et je ne faisais pas de ce championnat 2010 un de mes objectifs. J'ai peu couru au mois de mai. J'ai pas mal coupé, trois arrêts de 2-3 jours à chaque fois. Cette semaine, j'ai coupé lundi et mardi, puis un peu de fond mercredi et jeudi. Il faut croire que c'était la meilleure préparation. »

            Que ressentez-vous avant tout?

            « Il y avait beaucoup de monde sur le bord de la route et même encore pour la cérémonie protocolaire donc ça fait plaisir. Je suis Breton pur souche (il est né à Brest) donc avoir le maillot à hermines, ça représente beaucoup de choses pour moi. Je vais pouvoir le porter sur toutes les courses « élites » désormais et ça me rendra fier. Je pense que c'est le beau maillot en France. D'ailleurs, tous les comités le disent. »

            Vous vous êtes montrés de bonne heure aujourd'hui. Vous avez travaillé en tête de peloton avec une bonne partie de l'équipe. Est-ce que ça veut dire que vous êtes passé d'équipier à prétendant à la victoire?

            « On n'avait pas de rôle précis. Au briefing, le surnombre était le maître-mot. Il fallait que l'on se montre devant. On savait que ça serait une guerre des nerfs. On n'était les favoris car on commence à gagner pas mal de courses depuis le début de saison. Donc je ne voulais pas être à l'arrière à me prendre la tête avec les autres. J'ai décidé de faire le départ (lire Guyot était dedans). Je n'ai pas loupé une échappée.

            Quand on s'est retrouvé à onze devant (12 puis 11 précisément), on n'était plus que deux Sojasun. Je suis descendu voir Gilles Pauchard qui m'a dit de ne pas nous louper face à quatre Côtes d'Armor. Mais j'étais assez confiant. On a bien manoeuvré avec Jean-Lou. Il a attaqué à deux tours de l'arrivée. J'ai contrôlé derrière avant de contrer. Et à deux, on a tout donné. »

            Vous a-t-on fait sentir que vous étiez les favoris?

            « Oui. Même quand on s'est retrouvé à deux devant (dans le groupe de 12), on nous disait ''Allez-y les gars, c'est vous qui marchez le plus donc c'est à vous d'y aller''. Mais Jean-Lou et moi, on ne s'est pas énervé. On a roulé comme les autres et ça s'est bien passé. »

            La situation à deux contre 4 Côtes d'Armor vous a t-elle fait peur?

            « Je voyais qu'à chaque tour je prenais la bosse à mon compte et les Côtes d'Armor perdaient à chaque fois quelques mètres. Ca ne trompait pas. C'était une bonne indication. Il était clair que c'est dans la côte qu'il fallait les éliminer. Donc cette observation m'a rassuré. »

            Considérez-vous avoir pris le risque de revenir sur Jean-Lou Païani avec un ou deux adversaires en sortant derrière lui à deux tours?

            « Non car j'ai fait attention. J'étais dans la roue de Laurent Le Gac. Derrière, il y avait une vingtaine de mètres. Je voyais les Côtes d'Armor peiner. J'ai fait une attaque franche. Je ne me suis pas retourné. Je savais qu'il fallait embrayer au sommet de la côte. Le mot d'ordre était d'être en surnombre donc on a appliqué cette tactique le plus longtemps possible.

            J'ai eu un petit peur, en revanche, à un tour de l'arrivée. J'ai vu que l'on avait plus que dix secondes d'avance. Pourtant je trouvais que l'on roulait bien. Finalement, j'ai fait le bas de la bosse en tête pour tenir jusqu'en haut. Jean-Lou a réussi à me suivre donc on a pu reprendre les relais sur le replat. Et quand j'ai su qu'il y avait 30'' sur le haut, j'étais sûr que c'était plié.

            Comment fait-on lorsque deux coureurs de la même équipe arrivent ensemble pour un titre?

            « On avait fait chacun son boulot, pas un plus que l'autre. Jean-Lou est espoir, je ne le suis plus. Pour les sponsors, il était préférable que l'on ramène les deux maillots (1ère catégorie et espoir) plutôt qu'un. J'aurais bien voulu qu'il gagne car il est encore à zéro victoire cette saison. En même temps, on ne peut pas laisser passer un maillot comme ça. C'est peut-être mon dernier. Si je ne franchis pas un échelon en fin d'année, ça restera ma dernière. Je ne me prends pas la tête avec ça. J'ai fait le tour de la catégorie. Certes, il me resterait sans doute encore quelques belles courses à faire mais je sais que ça ne suivrait pas au niveau mental. »

            Avez-vous des touches avec des équipes professionnelles?

            Non.

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