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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Romain Hardy a récemment annoncé qu'il quittait le peloton professionnel en cette fin de saison, à l'issue du Tour de Vendée. Pour autant, à 34 ans, le plus Breton des Normands sera toujours coureur en 2023: Romain a donné son accord à l'UC Briochine. Le coureur installé non loin de Rennes était sollicité par un grand nombre d'équipes mais il a opté pour Saint-Brieuc.
          • Hardy reste dans le peloton !
          • Voilà encore une recrue de choix pour le club piloté par Jacques Burlot et Fabien Schmidt ! Après Johan le Bon, c'est encore un coureur d'expérience qui rejoint la formation costarmoricaine de N3 pour la plus grande joie du Président Jacques Burlot : "quand il m'a appelé, je pensais que c'était pour devenir DS. Et en fait, non, il veut redécouvrir les grandes et belles courses bretonnes, même si toutes les grosses équipes de N1 le voulaient ! Ses ambitions correspondent aux nôtres. On a évoqué sa reconversion et on va évidemment l'aider. Nous avons monté un club entreprises qui permet de guider des sportifs en quête de reconversion. A l'UC Briochine, nous sommes désormais reconnus pour ça !"

            Retour dans le 22

            Après des débuts au sein de l'école de vélo de Flers Cyclisme 61, Romain Hardy a peu à peu gravi les échelons en Bretagne. Notamment à partir de ses années juniors sous les couleurs des Côtes-d'Armor: en 2005 et 2006, il remporte deux titres de champion de Bretagne juniors et multiplie les places d'honneur sur les belles classiques de la catégorie. En 2008, pour sa deuxième année chez les seniors, il attire de nouveau les regards en terminant deuxième du Tour de Gironde et du difficile Tour Nivernais Morvan, puis troisième du championnat de France sur route des espoirs. En 2009, il signe des victoires sur Manche-Océan et sur une étape du Tour de la Creuse, et devient un sociétaire régulier de l'équipe de France espoirs. Sous le maillot tricolore, il termine quatrième de Liège-Bastogne-Liège espoirs, sixième du Grand Prix du Portugal, neuvième de la Coupe des nations Ville Saguenay au Québec, épreuve remportée par Johan le Bon. Le virage intervient en fin de saison. Le puncheur aux qualités de grimpeur finit treizième du classement national de la FFC. Il signe alors son premier contrat professionnel avec l'équipe continentale professionnelle Bretagne-Schuller, alors dirigée par Joël Blévin. Il y rejoint Le Bon.

            Romain sur la ligne des mondiaux espoirs en 2010 où il travailla énormément pour Démare (Photo JF Quénet)

            13 saisons chez les pros

            Et les débuts sont bons ! Lors de cette première année pro, Romain termine par exemple troisième de la Polynormande et des Boucles de l'Aulne, quatrième du Tour du Finistère et de la Prueba Villafranca, neuvième du Tour de Bretagne, dixième du Rhône-Alpes Isère Tour et du Circuito Montañés. Fort logiquement, Bretagne-Schuller le prolonge pour deux ans. Au début de la saison 2012, il fait la joie de ses fans en gagnant une étape du Tour du Haut-Var et en alignant un grand nombre de places d'honneur ! Fort logiquement, il passe encore un palier : en 2013, il s'ouvre les portes de Cofidis. Hélas, une toxoplasmose le freine énormément sur deux saisons : "Je suis pratiquement reparti de zéro en 2013. J'étais un peu frustré, car ma progression avait été stoppée nette."

            L'année suivant, retour au premier plan avec une belle série de bonnes places, de tops 10. Sur le Tour de Catlogne, il passe même très près d'une victoire d'étape avant de s'illustrer sur la route Adélie, Paris-Camembert, le Tour du Finistère, le Tour de Turquie qu'il termine à la 3e place ! En 2015, il s'illustre sur le Tour d'Autriche, la Route du Sus et le Tour de l'Ain. Idem sur la Vuelta avant de chuter : fracture de la clavicule gauche ! L'année suivante, c'est encore une large suite de places d'honneur et une nouvelle participation au Tour d'Espagne qu'il termine à la 27e place.  

            2017: signature en Bretagne

            Hardy décide de "rentrer" en Bretagne et il retrouve Emmanuel Hubert : cette année-là, il gagne le Tour du Doubs après avoir participé à son premier Tour de France: "Sur un grand tour, on franchit un cap, après on récupère mieux. On est aussi plus fort dans la tête car sur un grand tour on passe par différentes phases et par des moments difficiles. Il y a des jours où l'on n'est vraiment pas bien, mais il faut quand même travailler et rallier l'arrivée coûte que coûte. On passe un cap mentalement et aussi physiquement." Là encore, il est présent mais vit hélas une saison 2018 plus délicate, notamment sur un Tour de France qu'il juge décevant, malgré une grosse préparation pour aider Barguil: il y connait de grosses galères en montagne ! Et sans doute une certaine désillusion: "Je ne sais pas si j'ai déjà autant souffert sur un vélo."

            Depuis, Hardy a visiblement retrouvé le plaisir de courir en devenant l'un des fidèles équipiers d'Arkéa Samsic mais aussi en disputant moins d'épreuves au niveau World Tour. Résumer sa carrière en quelques lignes ? Cinq participations à des grands tours, quatre victoires : la 5e étape du Tour de l’Avenir 2010, la première étape du Tour du Haut-Var 2012, le Tour du Doubs 2017 et la première étape du Tour de Savoie-Mont-Blanc 2019. et un très grand nombre de places d'honneur... 

            Romain Hardy porteur du maillot du MG le 8 mars sur Paris-Nice 2017  (Photo A.S.O./Kare Dehlie Thorstad) / Etape 4 - Beaujeu / Mont Brouilly (14.5km CLM)

            Restera une question... Romain Hardy a-t-il vraiment cru en ses qualités ? Quand on observe son palmarès, on se rend compte qu'il est très souvent passé juste à côté de belles gagnes, que son palmarès est très bien garni, ce qui n'est pas souvent le cas chez les pros. Il manque juste une très belle gagne et, encore une fois, ça n'est pas passé loin ! Le papa de deux enfants aspire désormais a passer plus de temps à la maison: "Après treize années à pratiquer ma passion au plus haut niveau,  il est temps pour moi de tourner la page et de profiter de ma famille. J'ai eu la chance de faire de mon rêve mon métier et de participer aux plus grandes courses du monde." L'UCB Bleu Mercure reçoit donc le soutien d'un coureur qui apportera son expérience mais aussi ses qualités humaines. Bref, vous l'avez compris, la N3 briochine aura fière allure en 2023 ! Incontestablement des allures de N1...

             

             

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