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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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          • Le Tour de France a connu une journée très particulière puisque la course a été arrêtée au sommet de l’Iseran en raison de la route devenue impraticable dans la localité de Val d’Isère à la suite d’un violent orage. Warren Barguil était alors en troisième position, dépassé depuis quelques instants par le Colombien Bernal (Team Ineos) qui endosse le maillot jaune et Simon Yates (Mitchelton-Scott). Les temps ont été pris au sommet du col et Warren occupe la onzième place du classement général.
          • Arkéa Samsic : Barguil à quelques secondes du top 10
          • Dans quel état d’esprit étiez-vous au départ ce matin ? 
             
            " Il y avait beaucoup de frustration suite à l’étape d’hier. J’ai vu l’échappée aller au bout et Quintana se replacer au général et moi je n’étais pas dedans. Ce matin, je voulais vraiment être à l’avant. On a bien manoeuvré, mes équipiers ont fait un super travail, je n’avais pas mis un coup de pédale avant que ça parte dans la côte de Saint-André. Dans la première difficulté, j’ai fait le forcing, certains m’ont dit que j’ai été trop généreux dans l’effort, mais c’est comme ça que je conçois le vélo. En deuxième semaine, j’ai suivi les meilleurs même si je me suis fait plaisir dans le Tourmalet. Aujourd’hui, j’ai été offensif et je voulais jouer le coup à fond." 

            Pouvez vous raconter cette montée de l'Iseran ?
             
            " Elie a fait un énorme travail avant l’Iseran, je l’en remercie, il s’est sacrifié. Ensuite, j’ai longtemps hésité à attaquer, quand j’ai entendu que Geraint Thomas y allait dans le groupe maillot jaune, je me suis dit qu’il fallait en mettre une. Je suis repris à 1,5 km du sommet par Bernal et ensuite tout est allé vite. Dans les 500 derniers mètres, j’ai pris le temps de prendre un journal et un bidon pour faire une belle descente et dans l’oreillette je commençais à avoir les premières indications que la course allait être arrêtée. À ce moment-là on ne sait pas trop quoi faire, on ralentit mais on voit d’autres coureurs faire la descente. Il y avait un peu de frustration car j'ai passé l’Iseran avec les cinq meilleurs du Tour, mais quand je suis monté dans la voiture de mon manager et que j’ai vu les images, je me suis dit que c'était la bonne décision. "

             

             

            Quel bilan faites-vous de cette étape ? 
             
            "D’un côté je fais une belle étape mais je pense que ça aurait pu être encore mieux car j’avais distancé Valverde, Porte, Quintana. J’étais dans une bonne journée mais le résultat au classement général n'est pas au bout. C’est le sport, j’aurais aussi pu tomber dans la descente si la course avait été maintenue. Je regarde le positif et aujourd’hui je me suis fait énormément plaisir : attaquer, passer l’Iseran dans les premières position, être dans la roue de Bernal."

            Vous attendiez vous à avoir un aussi bon niveau en montagne sur ce Tour de France ? 
             
            " Je me prouve à moi-même que 2017 ce n’était pas un hold up. Ça me fait vraiment plaisir de retrouver mon niveau, je ne pensais pas que c’était possible et aujourd’hui je sais que je peux encore l’améliorer. J’ai été blessé, je n’avais pas beaucoup de repères mais je me suis bien entrainé. Je savais ce que j’avais à faire et les gens autour de moi ont su me motiver."

            Et demain ? 

            "J’ai encore une journée à faire à bloc, je vais tout donner."  

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