Julian Alaphilippe a adoré fougères !

Le spécialiste de cyclo-cross a réussi ce dimanche à remporter l'une des plus belles étapes du Tour de Bretagne. En attaquant au bon moment, Alaphilippe a prouvé qu'il possède d'indéniables qualités de puncheur.

Julian, racontez-nous le final de cette étape

« Le final s’est bien passé pour nous. Nous avions Sam Spokes dans l’échappée mais il a été repris. Florian et moi étions bien pour l’arrivée et quand nous avons repris la dernière échappée à deux kilomètres, j’ai tout donné. Dans la bosse d’arrivée, j’étais dans les 15 premiers et quand j’ai remonté, j’ai vu que je n’étais pas trop mal. J’ai repris le dernier du comité de Bretagne, Maxime Renault, dans le dernier virage et ensuite, je n’avais plus qu’à conclure. »

Aviez-vous coché cette étape ?

« Coché non car je voulais décrocher une victoire d’étape car c’est une course qui me tient à cœur. Je suis venu ici pour faire une belle course et pour remporter une étape. J’avais annoncé à mon cousin que le final allait me convenir et j’ai donc tout fait pour garder des forces pour le final. En fait, ça c’est bien passé, je suis content et j’espère qu’il sera fier de moi. »

Pourquoi cette course vous tient-elle à cœur ?

« Parce-que c’est une belle course et que je cours pour gagner. C’est ma première victoire depuis le début de saison et toute l’équipe fonctionne bien. Chaque jour depuis le début, je travaille pour l’équipe et aujourd’hui c’était un peu pour moi. C’était un circuit qui me convenait et j’en ai profité pour jouer ma carte et voilà je pense que c’est bien... »

Pensez-vous vous replacer au général ?

« Je ne sais pas, on verra bien mais j’espère que ça va aller. Héla, en contre-la-montre, je ne suis pas terrible terrible mais je vais tout donner pour faire le maximum jusqu’à la fin. Je sais que les dernières étapes sont également dures mais je vais voir au jour le jour.»

Vous attendiez-vous à une grande lessive comme cela aujourd’hui ?

« Non pas vraiment mais après un passage plutôt technique après la mi-course l’équipe Sojasun a mis en route donc ça a écrêmé le peloton pendant quelques kilomètres. C’est revenu sur la fin mais je savais que sur le circuit final il y allait en avoir un peu partout donc il fallait rester vigilant jusqu’à la fin. »

Qu’avez vous pensé du final à Fougères ?

« Des locaux de l’étape comme Yann Guyot m’avaient dit "tu verras sur le circuit final, c’est trop bien, il y a vachement de monde. La bosse, tu vas trop aimer" et en effet en arrivant sur le circuit cela me convenait parfaitement ! »

On vous sent très proches des coureurs de l’Armée de Terre malgré votre départ vers la Belgique

« Oui car ce sont tous des amis et j’ai passé mes deux premières années de vélo chez les amateurs dans cette équipe en DN1. C’est une super famille »