Kevin Cherruault: "Je ne suis pas là pour rester dans le peloton."

Le Mayennais de Nantes Atlantique est l'un des coureurs les plus en vue depuis le départ de Jersey. Il était de l'échappée du jour, sur l'étape 3. Point de bras levés en conclusion mais l'espoir demeure chez le porteur du maillot bleu de ce Tour de Bretagne.

 

''Avec mon équipe de Nantes, nous sommes là pour oser. Nous tournons autour d'une victoire depuis le début de saison, sans réussite. Le Tour de Bretagne nous permet de montrer nos couleurs et ce que nous valons. J'ai eu l'occasion de m'échapper aujourd'hui et j'y suis allé. A trois, nous avons fait une bonne partie de manivelle toute la journée. J'y ai cru! Sur la fin, quand j'ai vu que nous avions 1'30'' d'avance à trois tours de la fin, je me suis dit pourquoi pas. Mais ça roulait trop vite derrière. Une fois repris, j'ai bossé un peu pour l'équipe et rideau! Mais je garde le maillot bleu au bout du compte donc c'est bien. Je me dis que ça n'aura pas été une journée pour rien.

J'étais bien déçu après la première étape (ndlr: 88è à 1'16'' de Bol). Je ne suis pas là pour rester dans le peloton mais pour progresser dans le peloton ''élites'', me faire remarquer.

C'était un relief pour moi aujourd'hui (mardi). Plus, en tout cas, que celui qui nous attend vendredi (Huelgoat-Iffendic). Ca sera sans doute un peu trop bosselé pour moi. Mais quand c'est assez plat comme aujourd'hui, je passe à l'attaque.

L'équipe cherche une victoire d'étape. Mon maillot des sprints est secondaire. Je ne cherchais pas à le défendre spécialement aujourd'hui. C'est sûr que c'est un petit bonus mais j'attaquerai toujours avec l'intention de remporter une étape sur ce Tour de Bretagne. Et ça sera aussi le cas pour mes équipiers.

Il y avait un vent de côté. Il était de trois-quarts face par moments. Ca ne nous a pas forcément aidé car nous avons roulé sur plusieurs longues lignes droites. C'était aussi le cas pour le peloton mais, à trois, nous étions plus désavantagés. Le vent a été notre ennemi premier sur cette étape.

Je me sentais bien physiquement sur le final après une belle journée donc j'ai tenté ma chance seul. Le circuit était vallonné et sinueux donc ce n'était pas l'idéal pour le peloton. Je me suis dis qu'un groupe de 3-4 coureurs sortiraient peut-être derrière moi. Mais le peloton m'a rattrapé avant ça n'arrive.''