Ce programme prévoit une augmentation significative du nombre de contrôles pour les coureurs dont les profils pourraient indiquer une conduite illicite. C’est eux, en effet, qui doivent être ciblés en priorité, et non les coureurs au profil régulier, qui constituent la majorité du peloton.
Ce meilleur ciblage est devenu possible grâce au passeport biologique. En effet, le très grand nombre de contrôles réalisés depuis sa mise en place (près de 25'500) a permis d’établir des profils solides pour les coureurs concernés. L’UCI possède donc maintenant une connaissance de ces athlètes, sous l’angle des données physiologiques, sans équivalent dans le monde du sport.
En outre, les athlètes les plus performants ainsi que les nouveaux-venus dans le peloton feront eux aussi l’objet d’un ciblage renforcé.
En parallèle, l’UCI a décidé de s’investir dans une campagne de prévention ambitieuse. Elle entend ainsi, en collaboration avec les Fédérations Nationales et les autres organismes concernés, s’attaquer au mal par la racine : sanctionner les tricheurs est nécessaire, mais il est plus fondamental encore d’éviter que les jeunes sportifs le deviennent. L’UCI communiquera de plus amples informations à ce sujet au courant 2011.
Soucieuse de rester un leader dans ce domaine, l’UCI investit chaque année une part importante de ses ressources pour perfectionner son programme antidopage. Elle avait été la première Fédération à introduire les contrôles sanguins (1997), à disposer d’une méthode de détection de l’EPO (2001), puis à mettre en place le passeport biologique (2007). Son programme antidopage 2011 constitue une nouvelle étape dans cette perspective.
Source Julien Stauffer - Service de Presse UCI
Mentions légales | Designed by diateam | Powered by diasite