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      • Latour se fait un nom

      • Publié le 10/09/2016
          • Sauf catastrophe, Nairo Quintana (Movistar) va remporter ce dimanche le Tour d’Espagne, après avoir résisté samedi aux attaques de Chris Froome (Sky) dans la dernière étape de montagne remportée par Pierre Roger Latour (AG2R-La Mondiale).
          • Latour se fait un nom
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            Le Britannique a attaqué à de nombreuses reprises dans la longue ascension vers l’Alto de Aitana, sans pouvoir distancer le maillot rouge, qui va remporter son deuxième Grand Tour après le Tour d’Italie en 2014.

            Esteban Chaves (Orica-Bike Exchange), à l’attaque dans l’avant dernier col, a délogé Alberto Contador (Tinkoff) du podium.

            Omar Fraile (Dimension Data) portera lui le maillot à pois après avoir pris les points au sommet de la première difficulté et devancera à Madrid Kenny Elissonde (FDJ) d’un point.Fabio Felline (Trek-Segafredo), troisième de l’étape, prend la tête du classement par points.

            160 coureurs prennent le départ à Benidorm. Victime d’une chute la veille, Samuel Sanchez (BMC) est non partant.

            De nombreux coureurs attaquent dès le départ, sans faire une différence avant la première ascension, le Coll de Rates (2e catégorie). 17 coureurs prennent les devants à l’initiative de Gesink (LottoNL-Jumbo). Le maillot à pois Elissonde (FDJ) attaque mais est repris avant le sommet où Fraile (Dimension Data) passe le premier devant Bilbao (Caja Rural) et Didier (Trek-Segafredo). Il devient le meilleur grimpeur de la Vuelta.

            Dans la descente Froome et Golas (Team Sky), Quintana, Valverde, Herrada, Rojas, Castroviejo (Movistar), Chaves (Orica-Bike Exchange), Talansky (Cannondale-Drapac) et Stybar (Etixx-Quick Step) accélèrent. L’équipe Tinkoff neutralise le mouvement au km 44.

            Dans le deuxième col, l’Alto de Vall de Ebo (2e catégorie), Sanchez (Astana), Gesink (LottoNL-Jumbo), Didier (Trek-Segafredo), Bakelants (ag2r-La Mondiale), Frank (IAM Cycling), Molard (Cofidis) et  Kochetkov (Katusha) attaquent. Ils sont poursuivis par une quinzaine de coureurs. Molard (Cofidis) passe en tête au sommet (km 62), il est ensuite rejoint par Luis Leon Sanchez (Astana). Un groupe de contre se forme: Rojas (Movistar), Trofimov (Tinkoff), Lopez (Team Sky), Atapuma (BMC), Gesink (LottoNL-Jumbo), Howson (Orica-BikeExchange), Felline (Trek-Segafredo), Latour (ag2r-La Mondiale), Kochetkov (Katusha), De Clercq (Lotto-Soudal), King (Cannondale-Drapac), Frank et  Chevrier (IAM Cycling), Conti (Lampre-Merida) et  Calmejane (Direct Energie). Ils sont à 55’’ au km 80. Elissonde sort du peloton qui ralentit pour rejoindre l’échappée.

            Molard est le premier au sommet de l’Alto de Tollos (2e catégorien km 82,6). Les pousuivants sont à 1’40’’. Elissonde à 2’33’’. Le Français rejoint le groupe de contre dans la descente. Le peloton est à 6 minutes.

            Rojas (Movistar) est victime d’une chute dans la descente, il est contraint à l’abandon en raison d’une fracture ouverte de la jambe.

            Au pied du Puerto de Tudons (2e catégorie), Molard et Sanchez ont 2’21’’ d’avance sur le groupe Gesink-Elissonde. Le peloton conduit  par l’équipe Orica-Bike Exchange est à 13’11’’. Au sommet, Molard passe devant Sanchez et Elissonde.

            Dans l’ascension, Chaves (Orica-Bike Exchange) attaque. Contador (Tinkoff) accélère à son tour, les principaux protagonistes du classement général le suivent. Chaves retrouve son équipier Howson qui était échappé. L’avance du colombien sur le groupe des favoris est de 1’45’’ au pied de la dernière ascension longue de 21 kilomètres. Les deux hommes de tête y précèdent leurs 14 poursuivants de 1’45’’.

            Dans l’Alto de Aitana, Luis Leon Sanchez qui a distancé Molard à 12 kilomètres de l’arrivée, est rejoint et distancé par le Colombien Atapuma (BMC), poursuivi par Frank et Latour, à 4 kilomètres du but

            Chaves poursuit sa progression devant un peloton que son équipier Simon Yates essaie de désunir à deux reprises. A 7 kilomètres du sommet, König attaque et est suivi des seuls Brambilla, Contador, Quintana et Froome. Froome attaque pour prendre la roue de son équipier Lopez distancé du groupe de tête. Quintana reste au contact. Froome attaque encore sans distancer le maillot rouge.

            Devant, Latour et Atapuma se retrouvent seuls. Le Colombien, resté dans la roue, porte une attaque qu’il pense décisive à 400 mètres mais le Français revient et s’impose au sprint.

            Quintana garde aisément la roue de Froome et s’envole dans la dernière ligne droite pour légèrement augmenter son avance au général de deux secondes sous les applaudissements du triple vainqueur du Tour de France.

            Peu après, Contador passe la ligne mais il lui manque 13 secondes sur Chaves pour garder sa place sur le podium.

            L’interview du vainqueur

            Pierre Roger Latour : « C’était ma dernière opportunité »

            Vous devez un peu votre victoire d’étape à un changement de stratégie en cours de Vuelta. Pouvez-vous l’expliquer ?

            L’équipe voulait que je joue le general pour emmagasiner de l’expérience pour les prochaines années mais dimanche dernier dans l’étape  de Formigal j’étais dans le mauvais groupe, j’étais un peu bloqué en début d’étape. Je n’arrive pas encore a être toujours régulier. J’ai alors essayé de prendre les echappées mais c’était assez compliqué mais aujourd’hui j’ai reussi.

            C’est une victoire au courage. Pouvez-vous nous raconter la montée finale ?

            Au pied de  la montée finale j’étais déjà un peu entamé mais tout le monde était fatigué. C’était sorti tard, àprès 80 kilomètres et dès le pied de la dernière ascension, ça s’est attaqué. A 15 ou 13 km de la ligne, Bart De Clercq m’a rejoint puis Gesink, Frank et Atapuma sont aussi revenus sur nous. J’etais dans les roues. Quand Atapuma a attaqué j’ai vu qu’il faiblissait petit à petit et j’ai commencé à y croire un peu plus. Quand il est parti ensuite, dans le dernier kilometre, j’ai cru que c’était fini mais j’ai pu revenir grâce a un petit replat.

            C’est votre premier Grand Tour. Qu’avez-vous appris ?

            C’était une course un peu débridée, il n’y avait pas  d’étape tranquille et il se passait tous les jours quelque chose. J’ai du mal a être concentré tout le temps, donc c’était dur psychologiquement mais aussi physiquement. J’ai essayé d’apprendre avec Jean-Christophe Péraud. J’avais aussi du mal a prendre les échappées, au contraire d’Axel Domont et Jan Bakelants, qui m’ont egalement donné des astuces.

            Avez-vous pensé à la victoire d’Alexis Gougeard, votre equipier, sur la Vuelta l’annee dernière pour son premier Grand Tour ?

            Forcément on y pensé, c’était aussi en fin de Vuelta qu’il avait gagné. Ça donnait envie et il l’avait fait avec la manière en attaquant de loin. Là, c’était ma derniere opportunité.

            Vous vous êtes parlé avec Atapuma dans le final ?

            On n’a pas trop parlé, on se retournait car Felline revenait vers la fin. J’ai donné tout ce qui me restait, d’autant plus que j’etais énervé, je n’avais pas encore gagné cette année.

            Quel est votre programme de fin de saison ? Pensez-vous au Tour pour l’an prochain ?

            Je vais faire courses en Italie en fin d’année, quelques  cyclo-cross pendant l’hiver comme tous les ans. Le Tour, c’est dur dans la tête. Pour un coureur français dans une équipe Française, c’est une pression supplementaire.

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