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      • Lemoine veut jouer la gagne au Tro Bro

      • Publié le 15/02/2016
          • Cyril Lemoine, coureur expérimenté, capitaine de route au sein de l'équipe Cofidis, a été très précieux pour son leader Nacer Bouhanni l'année dernière. Il se pourrait qu'il fasse parler de lui très bientôt en Bretagne sur les routes du Tro Bro Leon. C'est du moins son souhait...
          • Lemoine veut jouer la gagne au Tro Bro
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            Bon rouleur, spécialiste des prologues et affectionnant les classiques pavées, Lemoine a réalisé une bonne saison 2015 avec une septième place sur "A travers la Flandre". Il termna aussi cinquième du prologue du Tour du Luxembourg, quatrième du prologue du Tour d'Autriche, sixième du prologue du Tour de l'Ain. 

            Après une bonne Vuelta en fin de saison, il a été sélectionné en équipe de France pour disputer les championnats du monde de Richmond à la demande de Nacer Bouhanni avec son complice Julien Simon avec qui il entretient une grande amitié depuis de nombreuses années. Une sélection honorée avec brio puisque Cyril a été décisif sur la fin de course. Il a permiset à son leader pris dans une chute de revenir à l'avant dans les tout derniers kilomètres. Nacer pouvait ainsi disputer la victoire.

            Il nous a aimablement accordés une interview.

            Cyril, comment allez-vous et comment s'est passée votre préparation hivernale ?

            « Je vais bien merci, cet hiver, je me suis bien préparé, j'ai disputé quelques cyclo-cross, comme tous les ans, c'est une discipline que j'aime bien,. Dans les jeunes catégories, j'ai eu un bon niveau, après je me suis orienté sur la route. Cet hiver, j'ai fait très attention à mon poids, je m'étais fixé une limite que j'ai réussi à respecter. Je suis satisfait de ma condition après les premières courses en Espagne. Je vois que les sensations sont bonnes, j'arrive à bien passer les bosses et j'ai pu bien protéger Nacer. »

            L'équipe est passée très prêt de la victoire en Espagne avec Bouhanni: le train de la Cofidis est déjà en place ?

            « Oui, on est bien rodé, mais il manque encore quelques automatismes. On est là pour jouer la victoire donc on est forcément un peu déçu. Il va falloir analyser cela, rectifier nos erreurs et ne plus les reproduire. Le point positif, c'est que dans le final, l'équipe est présente et prend ses responsabilités. Je suis sûr que la victoire est toute proche. »

            On a vu que Nacer Bouhanni comptait beaucoup sur vous. Allez-vous souvent courir ensemble cette saison ?

            « Oui, je vais souvent courir avec lui, cela me plaît, je m'entends bien avec lui. J'ai toujours été un équipier et quand on sait qu'il est capable de gagner de très belles courses, on se met volontiers à son service. Je vais l'accompagner jusqu'à Milan-San-Remo, Gent-Wevelgem normalement. Après je ferai quelques classiques de mon côté et après une petite coupure, nous verrons ensuite le programme au mois de mai. »

            On sait que vous aimez les classiques types Flandriennes, vous avez pris la 7e place de "A travers la Flandre" en 2015.

            « Ce sont les courses que je préfère ! Après, je n'y ai jamais fait de résultats exceptionnels. Soit parce que la condition n'était pas là, il ne faut pas se voiler la face, soit parfois à cause de la malchance, mais cela fait partie de ce sport. Il faut être à 100% le jour J, et avoir de la réussite. Quand on est dans de bonnes conditions, il faut aussi savoir la provoquer. J'espère que cette année, je pourrai y faire un résultat, je dis cela tous les ans (rires), c'est une pression supplémentaire, quand on se fixe un objectif comme cela, mais j'aime bien ça. J'y pense beaucoup à l'entraînement et je sens que la saison commence bien. Je suis motivé pour donner le meilleur de moi-même et j'aimerais beaucoup apporter ma contribution à la réussite de l'équipe. »

            Le Tro Bro Leon vous convient et vous y avez déjà fait de bons classements (6e et 7e). Vous allez y participer cette année ?

            « Oui, après Paris-Roubaix, ce sera ma dernière course avant la coupure, c'est une course qui me plaît beaucoup, c'est une manche de la Coupe de France et pourquoi ne pas essayer d'y jouer la gagne. Cela serait une grande satisfaction pour moi et pour l'équipe Cofidis. Maintenant, je ne veux pas me focaliser sur une course en particulier, c'est tellement aléatoire, il peut se passer tellement de choses. Il faut savoir saisir une opportunité quand elle se présente. »

            L'équipe pour les classiques s'est renforcée avec l'expérimenté Borut Bozic... Elle devrait donc être plus performante, non ?

            « Nous avons une belle équipe pour les classiques avec Florian Sénéchal, Kenneth Vanbilsen et donc Borut Bozic, qui a un beau palmarès sur ces courses et qui va nous faire bénéficier de son expérience. Je pense que cette année, l'équipe Cofidis devrait être plus en vue à ce niveau-là par rapport aux années précédentes. Nous avons un groupe, où plusieurs coureurs devraient être présents sur la fin. On peut s'entraider et cela offre plus de possibilités de faire un résultat. »

            Avez-vous toujours le rôle de capitaine de route cette saison ?

            « Oui, avec la venue de Borut, nous allons nous répartir les tâches et puis il y a toujours Nacer qui supervise un peu les choses. Nous devons l'alléger au maximum pour qu'il se focalise sur son sprint. J'adore donner des conseils aux jeunes, ceux qui sont demandeurs. Nous avons de très bons jeunes, très prometteurs comme Florian Sénéchal, Christophe Laporte et Antony Turgis, qui dans les années à venir devraient nous surprendre. C'est bien de pouvoir, les aider et les amener au plus haut niveau. On voit que cette nouvelle génération arrive chez les pros avec pas mal de connaissances et d'expérience. Quand je suis arrivé dans le milieu, il y a une douzaine d'années, j'étais un peu dans l'inconnu, je n'en savais pas autant qu'eux, le vélo à beaucoup évolué. »

            Vous avez été sélectionné avec l'équipe de France à Richmond, il y a quelques mois. Une belle expérience ?

            « J'étais très content forcement, mais j'ai eu beaucoup de pression, car quand on porte le maillot de l'équipe de France, on représente sa nation et on se doit d'être à la hauteur. Je sortais de la Vuelta où j'ai souvent était échappé dans la dernière semaine, c'était un signe que ma condition était bonne, j'ai très bien terminé. Nacer m'avait fait confiance et il faut l'avouer quand même, il avait souhaité avoir sur ces Championnats des personnes de l'équipe Cofidis avec lesquelles il courrait toute l'année et sur lesquelles il pourrait s'appuyer. Il a proposé mon nom, j'étais très heureux, mais j'étais aussi conscient que c'était une grande responsabilité. Je connais ses habitudes et sa façon de courir, je l'ai protégé toute la course. Il a malheureusement chuté dans le final, j'ai réussi à le ramener sur la fin, cet effort l'a handicapé, c'est sûr. Après, ce sont les aléas de la course. Je pense qu'il ne passe pas loin du beau résultat. Sagan était très fort, mais il avait les moyens de faire un podium. Il a encore une belle opportunité cette année au Qatar. Le connaissant, il va se préparer mentalement et il sera à 200% sur cet objectif. »

            Interview réalisée lors du Challenge de Majorque par Patrick Guino pour sportbzh

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