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Sportbreizh, pour le dynamisme du vélo breton
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      • Léo Danes épanoui en Savoie

      • Publié le 15/06/2017
          • Pour l’espoir plabennécois de Chambéry Cyclisme Formation les occasions de courir en Bretagne sont rares. Cette année, il y avait la SportBreizh, inscrite à la Coupe de France des DN1, pour briller sur ses terres finistériennes. Hélas l’ancien vainqueur de la Penn ar Bed a vraiment connu la poisse. Une chute dans le bas de la montée sur Saint-Michel de Braspart dans la première étape a compromis ses chances au classement général. Le surlendemain, alors qu’il se trouvait aux avant-postes dans la quatrième étape Argol-Argol, une crevaison insidieuse de sa roue arrière à l’entrée du circuit final l’a empêché d’accompagner les meilleurs et, qui sait, concourir à la victoire dans l’ultime étape. Léo Danes lâcha des larmes de dépit à l’arrivée, très déçu de ne pouvoir briller devant les siens.
            Le matin même, avant l’étape, Léo avait bien voulu nous recevoir dans son bungalow du VVF d’Argol, afin de parler de son expérience savoyarde et son avenir dans le vélo.
          • Léo Danes épanoui en Savoie
          •  Léo comment s’est passé cette Sportbreizh, C’était une découverte pour vous ?

             

             Oui en effet, c’est ma première participation. Je connaissais relativement bien les routes des Monts d’Arrée et notamment la montée sur Braspart. Je suis venu plusieurs fois avec le club de Plabennec en stage de VTT dans le secteur. J’empruntais ces mêmes routes lorsque je faisais des grosses sorties d’entrainement à fort dénivelé. En revanche, la deuxième étape dans le Cap Sizun, ce fut une découverte. Cela peut paraître bizarre, mais je n’ai jamais eu l’occasion de courir dans cette partie du Finistère. Cela m’a bien plu. Nous avions pour consigne dans le schéma de course de faire sortir un groupe dans le dernier gwenojenn. Malheureusement, ça ne l’a pas fait.

            Je sens cependant que la forme est là. Après mon arrêt programmé la saison passée suite à mon opération de l’artère iliaque, je suis revenu en fin de saison. Je me suis bien préparé cet hiver. Je manquais de rythme en début de saison, mais je sens que cela vient avec la chaleur. J’apprécie plutôt l’été.

             

            Racontez-nous un peu votre quotidien à Chambéry. Réussissez-vous à concilier les études et le sport de haut-niveau ?

             

              C’est dans notre contrat. Nous devons poursuivre nos études tout en pratiquant notre sport. Nous avons des aménagements d’horaires. Par exemple, moi je suis inscrit en DUT sciences et génie des matériaux. J’ai fait ma première année à Saint-Brieuc. J’ai pu le mener en trois années au lieu de deux.

            Ces aménagements nous laissent le temps de nous entraîner. Nous habitons à deux ou trois par appartement, tous dans le même immeuble. Une personne s’occupe de nous faire la cuisine et le staff est très proche de nous. Lorsque nous partons courir une épreuve par étape, c’est un peu comme des petites vacances. Cette proximité soude le groupe et quoiqu’il advienne nous resterons très potes le jour où nous devrons chacun aller de notre bord. Mais parfois la Bretagne me manque quand même un peu.

             

            Justement la Savoie, c’est un peu le dépaysement pour vous. Le dénivelé change et puis Chambéry Cyclisme Formation, c’est la réserve de l’une des deux équipes françaises inscrites dans le World Tour. N’avez-vous pas une certaine pression sur les épaules lorsque vous portez ce maillot ?

             

            C’est vrai que point de vue dénivelé, nous avons de quoi faire avec à proximité des grands cols célèbres. Nous pouvons faire des exercices d’entrainement sur de longues bosses que nous n’avons pas en Bretagne. Mais on s’y fait très vite à ces dénivelés. C’est un coup de pédale à acquérir.

            Quant à l’équipe pro, nous ne sommes pas trop fréquemment en relation avec les coureurs, à part ceux qui sont passés par Chambéry Cyclisme Formation comme Nans Peters, Clément Chevrier, Axel Domont, Guillaume Bonnafont (aujourd’hui chez Cofidis) et ceux qui sont de la région comme Samuel Dumoulin. Paradoxalement, le fait d’être dans l’équipe réserve d’une formation pro ne nous met pas plus de pression que pour d’autres coureurs espoir.

            Nous savons que nous pourrons intégrer l’équipe pro si nous avons des résultats et si des places se libèrent. En attendant, nous vivons notre passion dans les meilleures conditions en se disant que si nous ne réussissons pas à faire du vélo notre métier, nous n’aurons rien à regretter. Nous avons conscience de vivre une expérience unique.

             

            Propos recueillis par Albert LE ROUX.

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