Marc l'éclaireur

Marc Bouvier occupe un poste des plus importants sur ce Tour de Bretagne : il repère et trace les étapes ! Vous l'avez compris, cela représente des semaines et des semaines de travail.

Marc, expliquez-nous votre fonction sur le Tour de Bretagne

« Ma tâche depuis 1999 est celle de responsable d’itinéraire. Je trace avec Christophe tout le parcours et pendant la course, je suis à l’avant pour vérifier si tout est bien mis en place, si les flècheurs on bien fléché, voir si les panneaux de sprint intermédiaire, meilleur grimpeur ou ravitaillement sont bien mis en place. Il arrive comme l’année dernière qu’avec le vent apparaissent des difficultés à faire l’étape : avec le vent, une bonne partie des flèches avait été retournée et donc on avait passé le temps à les remettre. »

Vous connaissez le parcours avant tout le monde !

« Oui, on commence à faire l’itinéraire avec Christophe Fossani fin juillet début août. Il y a déjà quelques étapes de tracées et on va donc sur le terrain chercher tous les parcours, les petites bosses que l’on peut monter pour donner du piment à la course. »

Est-ce qu’il n’est pas trop difficile d’établir chaque année le tracé de l’épreuve ?

« ça arrive comme cette année où il y a quelques transferts ou comme au lendemain de l’étape de Fougères on aura un long transfert pour rejoindre le pays de Loudéac. Ce n’est pas toujours évident à régler mais on n’y arrive. »

Des imprévus ?

« Oui il y a deux ans du côté de Langudic le responsable René Bellec qui pose les grimpeurs et sprint le matin me téléphone pour me dire qu’il n’y avait plus de flèche dans la traversée du bourg. En fait, le policier municipal, en suivant un arrêté municipal, avait enlevé toutes les flèches car il ne devait y a voir aucune publicité d’apposer sur des panneaux. Hors nos flèches avaient une pub et du coup le policier municipal avait tout enlevé dans la traversée du bourg ce qui fait qu’à 10h du matin on n’a du reflècher le bourg. »

Vous êtes l’un des plus anciens de ce Tour de Bretagne, jadis Ruban Granitier

« Oui car j’ai commencé du temps de mon père il y a une trentaine d’années comme chauffeur du médecin. J’ai ensuite été reponsable de la ligne d’arrivée et lorsque Emile Hélary qui traçait le parcours avec Christophe a décidé de léguer son travail, je l’ai remplacé sur le pied levé en 1999. »